2007-09-15

Chroniques d'un insomniaque compréhensif

Cette nuit, après être revenu du hockey (ou j'ai joué mieux que je n'aurais pu l'imaginer dans pareille situation), j'ai eu un genre de crise d'angoisse intense. Je savais pas quoi faire au milieu de la nuit, tout le monde dormait et j'avais besoin d'évacuer tout ça, j'explosais par en dedans.

J'ai décidé d'aller voir mon amie Marie qui finissait de travailler. Et comme jamais dans ma vie, j'ai fondu en larmes. J'ai tout craché ma peine et elle m'a écouté avec tellement de compréhension et d'humanité, ça ma fait du bien

Finalement, à bien repenser tout ce qui s'est passé dans les derniers mois, cette relation est arrivée trop vite pour elle et en réaction à ses peurs et aux miennes, je m'en suis tranquillement éloigné inconsciemment. Je savais bien ce qui se tramait et si c'était pas elle maintenant, c'était moi plus tard qui l'aurait fait.

Les 2 on a des problèmes à régler, des problèmes assez majeurs pour entraver une relation à long terme, ce que pour la première fois de ma vie j'avais envisagé. Mais j'ai réalisé que j'étais pas vraiment bien la dedans et qu'elle non plus.

Si j'étais pas tombé si vite en amour avec elle, j'aurais compris qu'il fallait lui laisser du temps, elle sortait de 2 relations coup sur coup, ce qui fait que depuis ses 15 ans elle a jamais été seule. Mais je l'ai tellement aimé tout de suite que j'ai pas pu attendre et elle non plus je crois, même en sachant l'inévitable.

Donc, l'épée de damoclès était au dessus de ma tête et je pouvais rien y faire. Même en étant parfait (ce qui est très loin de ce que j'ai été), je ne pouvais la retenir indéfiniment...

Mais je sens qu'elle m'aime encore et je sens que je l'aime encore plus. J'ai encore ce feeling qui me dit que c'est la bonne, que je suis prêt à faire des concessions pour elle, que plus tard on aura un paquet d'enfants qui courent partout dans la maison. Seulement, elle n'est pas prête et la pire erreur serait de la forcer.

Alors je comprend, je l'aime et je veux qu'elle soit heureuse. Pour l'instant, c'est sans moi que ça se passe. Peut-être que ça en sera toujours ainsi, je peux pas le dire. Tout ce que je peux dire, c'est que je vais la respecter dans ses choix parce que je veux qu'elle soit bien avec elle-même.

J'ai jamais eu autant de respect et de compréhension envers quelqu'un

Je sais que tu vas lire ce texte tôt ou tard cocotte. Ce que je ressens pour toi c'est pas le genre d'amour qui doit emprisonner l'autre, c'est un amour qui doit se vivre en toute liberté. Alors ma colombe, je te laisse t'envoler en ne sachant pas si tu vas revenir.

Je t'aime Alex...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Tout ce respect et cette compréhension, même si la situation est assez dure pour toi, m'abassourdissent. Tu m'épates, tu es quelqu'un d'exceptionnel, unique, intense.
Faut pas oublier, après la pluie, ou plutôt la tempête, le beau temps... Seul ou à deux.