2008-09-27

Sub-objectivité

Voilà déjà 2 mois que j'ai quitté assez brusquement ce blogue. En fait, ça fait plusieurs mois que mon coeur virtuel est sur le respirateur cybernétique de blogspot en attente d'un quelconque débranchement soudain où encore d'une inattendue lueur d'espoir.

Si je regarde la courbe de vie de mon blogue, c'est un peu comme s'il avait pogné le cancer à 35 ans.

Je trouve que sa fin est vraiment nulle à chier. Il tombe dans le plus sombre des pathétisme, signe évident qu'il s'est grandement approché de ma réalité des derniers mois. Alors comment pourrait-il redevenir le témoin thérapeutique salvateur si nécessaire à ma vie émotive?

J'ai encore bien de la difficulté à comprendre ce qui est arrivé, peut-être que j'y arriverai jamais. Tout ce que je sais, c'est qu'au même moment où ma vie amoureuse s'évaporait, ma vision (idéalisée au maximum) de la vie prenait le bord dans les plus grands tourments. J'arrivais pas à concilier le choc. J'ai mal réagi.

Ce qui me fait peur maintenant, c'est de réaliser à quel point je peux avoir régressé dans les derniers mois. Je n'avance plus. Mes parents avec lesquels j'étais si proche ce printemps, je les ai repoussé loin de moi, j'en peux plus de leur broyer du noir, j'en peux plus d'être moi-même devant eux et devant tout le monde. J'avais des plans cet automne pour avancer dans ma vie professionnelle, mais au fond de moi je me demande toujours "À quoi bon? Pourquoi je fais tout ça?". J'ai aucune raison d'être.

J'ai 23 ans, je regarde du monde plus jeune que moi foncer dans la vie alors que moi je fais tout pour qu'elle me fonce dedans.

Oui mais l'amour? L'amour est très loin derrière. Ça fait des mois que j'ai pas touché à une fille, bientôt 6 mois. Ça m'était jamais arrivé depuis que je suis "actif sexuellement". Je suis naturellement attiré par des filles qui soient se caliss de moi où encore ont des copains et vivent avec. Et puis ya une folle (l'ex copine très névrosée de un de mes amis) qui me court après alors que ça fait 5 ans qu'on s'est pas vu. Les autres m'intéressent tellement pas. Je croyais que ça s'améliorerait avec le retour à l'université, mais je suis toujours dans les mêmes cercles vicieux. J'arrive pas à comprendre pourquoi je revis cette même situation merdique encore et encore. Cette semaine, Alex m'a lancé l'idée d'un texte à composer avec un thème précis: Apprendre à connaître quelqu'un. Si je me fie à mes expérience des derniers mois, ça vaut pas de la marde de s'en donner la peine.

Pourtant, je suis un fils de riche, j'ai tout pour réussir, j'ai même du talent dans quelques domaines. Mais j'en ai rien à foutre.

Alors revoilà le pathétisme.
Il n'y a qu'ici ou je puisse exposer mes états d'âmes les plus dégueulasses.

Ça va bien oui, ma tête va bien, j'ai du plaisir, je tiens le coup,
Mais si je pouvais me vomir, je le ferais