2008-06-27

The revival

Finalement, je passe le reste de mon été à Mont-Laurier, dans ma campagne natale. Ca apporte une stabilité que j'avais perdu depuis un certain bout de temps. Les derniers post (pour ceux qui ont lu) ont révélé assez clairement que mon état mental s'était beaucoup détérioré dans les derniers mois.

Eh bien, bonne nouvelle! Les choses s'améliorent! Reste encore ce truc d'angoisse bizarre difficilement identifiable, un drôle de sentiment qui m'était inconnu jusqu'ici du haut de mes 23 ans.

C'est aussi dû a cette passe bizarre que je n'arrive plus a composer une seule phrase qui ne parle pas de mon nombril. Moi qui pourtant détestait les gens qui ne parlent que d'eux-même, c'est comme si j'avais pas le choix pour l'instant.

Me concentrer sur autre chose ferait peut-être le plus grand bien finalement.

Pour autant que je n'ai rien a écrire d'intéressant, sinon que certaines choses que je trouvais incroyablement belles m'apparaissent de plus en plus laides et vice versa pour les choses laides.

Revirement de situation, U turn intellectuel, coup de barre cogital.

Et cette impression que ma plus grande réalisation s'accomplira par la musique, malgré mon talent mitigé quand je torture mon manche de guitare.

La structure a été ébranlée, alors avec mon ampli je revirerai la situation de l'autre sens et c'est moi qui ferai branler la structure.

Ma gibson sg, je te l'ai déjà dit sur ce blogue, je t'aime!

(Texte écrit sans la moindre goûte d'alcool dans le sang, mais peut-être avec un arrière goût de sang dans la bouche et une pétarade de rush sanguin dans les tempes.)

Pardonnez lui mon dieu, il ne sait pas ce qu'il écrit!

2008-06-11

Inutilité évidente

Ça m'arrive encore, parfois, de sentir que tout ce que je fais ne me sert à rien. Avant, j'en éprouvais une certaine angoisse. Maintenant, aucune angoisse, seulement un sentiment qui remplit (ou plutôt) vide mon esprit. Encore la même question, c'est quoi la solution à tout ça? Aimer quelqu'un qui ne nous aime pas, ça draine une sorte d'énergie en nous, ça nous vide de notre substance.

De toute manière, l'amour passionnel est-il vraiment une solutions aux maux qui nous accablent? Ça le dit dans le terme, il n'y a aucune raison dans cet amour là. Faudra bien que je vois les choses en face, je l'aime encore et tristement, je ne peux pas me permette de la revoir.

J'envie tous ces gens qui se promènent main dans la main dans la rue. En fait, je les jalouse, parce que même si j'ai connu bien des joies dans ma vie, celles du sentiment amoureux ne m'ont été admises qu'à très peu de moments jusqu'à maintenant. Pour l'instant, la peau des autres femmes a un goût de cendre et elles ne sont que braise qui brûle ma peau. Faudrait que je me blanchisse à la chaux, pour faire table rase du passé. Faudrait une bonne game de roulette russe pour me faire réaliser la chance que j'ai d'être en vie. C'est trop souvent proche de la mort qu'on réalise toute la beauté de la vie.

Si seulement je pouvais en aimer une autre et que cette autre puisse m'aimer autant en retour, tout serait si simple. Mais fuck off, ya rien de simple, c'est la plus simple évidence de la vie.

J'ai l'air de me plaindre et de m'apitoyer sur mon sort, c'est totalement vrai. Anyway ici c'est ma tribune, un coin de ma tête et j'y fais bien ce que je veux. J'y crache ma souffrance, je l'exorcise, pour que dans ma vie de tous les jours elle ne m'obsède pas, pour qu'elle puisse mourir au rythme des touches sur mon clavier, pour qu'elle disparaisse au loin.

Mon coloc m'a dit l'autre jour que si on avait été mis sur terre, y'avait sûrement une raison, qu'on avait pas le droit de lâcher, qu'on avait pas le droit de tout laisser tomber parce que quelquefois on souffrait.

Allez, vieux garçon, retourne à ta vie, même si souvent elle te semble aussi utile qu'un vieux char rouillé au fond d'une immense cours à scrap.

2008-06-01

C'était une période folle

C'était une période où mes passions m'avaient quittées. Elle voguaient quelque part, vers une destination dont le chemin m'était inconnu. Plus aucun intérêt envers quoi que ce soit, plus d'étincelle dans les yeux. Le chemin, aussi intéressant m'avait-il paru, n'était qu'une succession de soleil se levant et se couchant devant mon indifférence assumée. Un vide émotionnel comme jamais j'avais pu en connaître avant. Un arrière goût de rien du tout à tout ce qui pouvait m'arriver.

C'est plutôt intriguant de repenser à tout ça, à cette période noire qui est derrière, alors que maintenant j'essaie de ne faire plus qu'un avec ma guitare... :)

C'est la seule certitude que j'ai, elle, je pourrai la faire vibrer toute ma vie.