2007-12-12

En plein coeur

Je viens de terminer l'Âge des ténèbres. Je suis encore dans ce fameux moment à la fin d'un film où on se sent encore transporté par les émotions et les images qui nous ont envahi.

C'est comme si j'avais reçu un coup de poing en plein coeur. Même si c'est une vision hyper cynique de la vie, je me suis reconnu dans ce Arcand là, dans cette vision désolée, tout en étant quelque fois porteuse d'espoir, de la vie. Une vie sans trop d'échapatoire, sans trop de solution, mais tout de même un filet d'espoir, un tout petit filet... faut juste le arriver à le tenir du plus fort qu'on peut, sans le couper par acharnement.

Au fond ce que je réalise avec le temps, c'est qui faut juste pas se laisser avaler par la vie. Faut pas se laisser entraîner au fond. Peut-être qui faudrait seulement être tous plus naïfs, un peu comme des dopés à la religion qu'on voit dans les reportages au Bangladesh. Allah Agba, les voix de Dieu sont impénétrables, le fameux mystère de la vie, celui qu'on implore quand on arrive plus à respirer après que la vie nous ait envoyé ses fameux coups de barre en plein visage.

Pourtant, faut pas croire que je suis si délusionné par la vie. Tient, je suis un peu comme Arcand dans ces entrevues, je crois souvent que tout est trop absurde pour en pleurer trop longtemps. Je ne baigne pas dans le malheur, peut-être que je me contente seulement de le cracher sur la toile afin qu'il y colle et qu'il y reste pour pas qu'il n'envahisse ma vie comme trop souvent on le fait.

C'est peut-être elle qui me fait croire en tout ça, parce qu'avant j'étais franchement désillunionné et lucide. Aujourd'hui, ya une certaine vision idéalisée des choses en laquelle j'ai recommencé à croire.

Je m'inspire d'elle qui me fait réaliser que mon coeur n'est pas une pierre froide et que l'amour peut y couler doucement, de lui qui me convainc que faire travailler mon encéphale peut m'apporter un réel plaisir, de eux qui me font penser que l'amitié peut apaiser les plus grandes angoisses. Pourtant, je ne peux m'empêcher de te croire Voyou quand tu craches ton dégoût, de croire Arcand dans son cynisme extrème et de penser que tous ces prophètes de malheur qui envahissent depuis toujours les espaces publics pour annoncer la fin du monde n'ont, en quelque part, que trop raison.

Un paradoxe vivant, je suis

2007-12-10

D'une pesanteur

Dans presque tout ce que je lis ces temps-ci sur la blogosphère, je sens de la solitude.

C'est fou comment on arrive jamais à la cacher celle là. Ni la détresse d'ailleurs

On finit toujours par l'apercevoir dans le fond des yeux de ceux qui se cachent derrière leur masque. Elle s'infiltre dans le creux de notre iris, dans nos traits, elle s'imprime au fond de notre âme. Elle parvient même à se loger aux bouts de nos doigts.

Je me fais bien rire en me croyant transparent alors que j'ai tant de facilité à détecter la misère des autres.

Et pourquoi suis-je obsédé par cette photo dans la chambre de mon coloc, celle où un guitariste complètement défoncé essaie de nous faire croire, l'instant d'un flash, qu'il est heureux...

2007-12-05

Passage à vide, avec oreiller et grosse couverte

Après avoir cherché et cherché, tourné en rond dans mon appart à la poursuite de ce qui pourrait arrêter les sombres projets de Mario dumont (j'ai du temps à perdre), j'ai bravement décidé de bien m'asseoir sur mon divan avec un café afin de refléchir à ce que je pourrais faire pour arrêter cette terrible conspiration...

Pourquoi sur mon divan? C'était confortable, rien de plus

Mais j'en suis resté là.

Changement de sujet

Je suis loin d'être un expert côté politique, mais entre ce que j'ai lu sur la politique des années 60, 70 et même dans les années 40 avec Godbout et ce que je vois aujourd'hui...ya une sacré marge.

Je peux pas croire qu'on est plus con qu'on l'était. On est encore plus éduqué (quoique peut-être pas du côté de la langue, mais ça c'est un autre débat...), ça devrait normalement pousser notre taux de stupidité vers le bas, et pourtant, pourtant!

En fait, je crois pas qu'on est stupide. Mais on a été habitué au confort. Ici, tout est en fonction d'être confortable pour nos fesses. Nous belles petites fesses uniques! (merci passe-partout).

Alors maintenant, on pense la politique comme on pense notre vie...en fonction de notre confort immédiat. C'est plus fort que nous, c'est la télé qui nous l'a appris à coup d'annonces Brault & Martineau.

Ya quelque chose en dedans de moi qui me dit que c'est pour ça qu'on a plus de grand projets, qu'on se contente de plein de petits projets, qu'on fait de la politique à la journée, qu'on cherche pas à voir plus loin que le bout de notre nez.

Quand c'est rendu qu'on essaie de te vendre une machine à abdo qui est censé de ne pas faire forcer, c'est que le confort est vraiment rendu partout, n'importe où, n'importe comment.

Le clientèlisme fait foi de tout.

2007-11-30

Des fois

Des fois, ya rien qui marche.

Des fois, je donnerais tout pour retourner à l'insouciance de mon enfance, seulement quelques heures...

Quand je me sens dans cet état, je me remémore toujours le souvenir lorsqu'à mes 5 ans ma mère me ramenait de chez la gardienne. C'était en hiver, de gros flocons humides tombaient sur le pare-brise de la voiture. Je me sentais comme enveloppé par eux, enveloppé par la vie...

Je me sentais tellement bien

2007-11-26

Merci mon Dieu!

Enfin! C'est arrivé!!

Un journaliste qui a bien des défauts (il se croit un peu trop par moment et utilise quelquefois une rhétorique douteuse...), mais aussi beaucoup de qualités (la principale étant de voir clair la plupart du temps)

Merci Pat Lagacé pour ce texte qui anéanti la plupart de nos croyances les plus stupides.

C'est le dernier billet sur ce sujet qui m'exaspère. Fallait bien un jour boucler la boucle...

2007-11-19

(Pause)

Ça serait pas honnête de continuer.

Alors la seule chose à faire c'est de tout mettre à pause, ce blogue est en pause, le temps que les sujets et le goût d'écrire reviennent. Ils n'y sont plus pour l'instant.

Faut pas que je me leurre, je vais peut-être poster encore. Mais cet espace, pour vivre pleinement et pour que j'en sois fier (ce qui est le but principal de la chose), ne doit pas continuer à être sous- alimenté, nourri sporadiquement lors de moments perdus ou scolairement improductifs.

En fait je vais sûrement poster. Ça va seulement se faire sur un autre ton, sur une note différente. Peut-être que la formule du "je note un peu où je vais et ce que je fais sur cette grande toile d'araignée remplie de pervers" va convenir.

J'ai été content de voir pendant un bout de temps que cet espace avait intéressé des gens et, à bien y penser, cet endroit m'a permis cet hiver de me recréer un univers, un espace que j'avais délaissé au profit de mon conflit intérieur. Les archives me permettent de revoir mes premiers pas malhabiles et étonnants dans la nouvelle vie que je me souhaitais.

Alors je me demande si j'y suis parvenu. Oui, en grande partie. Mais la quête finit jamais, même si certains jours on aimerait que tout s'arrête seulement quelques instants.

Ça n'arrête jamais

Libertad

Une autre parenthèse insignifiante:

Est-ce que je suis le seul à avoir l'impression que tout le monde a un balais dans le cul à "Tout le monde en parle"?

(Drôle de façon d'amorcer un texte, j'en conviens)

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Définition de Tricot Machine par l'albinos: "C'est comme du Vulgaires Machins, mais en plus smooth..."

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Tricot Machine: Mea Culpa, je suis en retard dans les nouvelles...Ce groupe là est trop génial!!!
Comme tout le monde, je dois avouer que j'ai un coup de coeur.
Coup de coeur aussi pour la voix de Pascale Picard qui m'amène au creux de ma tête ce soir, qui me transporte.

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Comme certains le savent, c'est pas moi qui ait la meilleure mémoire. Mon bon copain Marts me rapelle d'ailleurs souvent en plein de détaisl des événements de notre jeunnesse alors que j'ai déjà tout oublié. Curieusement, les seuls souvenirs qui me restent en tête en permanence sont ceux où je suis entre 2 moments de ma vie, en train d'écouter de la musique.

Ça me rassure de savoir qu'à la fin de ma vie, quand tout le monde aura disparu, je pourrai me conforter dans ces vieilles chansons qui ont décoré mon chemin...

2007-11-14

Jé cri com je parl

Ces temps-ci, je suis enseveli sous les travaux d'équipe. Alors j'ai l'incroyable chance de côtoyer toutes sortes de personnalités plus marginales, agréables et détestables les unes que les autres.

Ça me permet de me pratiquer dans cet art complexe et imprévisible que sont les rapports humains. Ça me permet de me rendre compte que je suis pas aussi irresponsable que je pensais l'être. Ça me permet (aussi) d'être en beau criss après des gens qui se trouvent sans reproche.

Et ça m'introduit difficilement à ce concept infiniment fragile et valorisé de nos jours que l'on appelle l'estime de soi. Avec toute la bullshit qui est en train de se passer dans les écoles primaires et secondaires qui valorisent les "bon, ton travail c'est de la marde, mais t'as fait plein d'efforts alors c'est beau mon grand je suis fier de toi!!", j'ai pas hâte de voir comment on va dealer avec ça dans quelques années.

J'ai donc le regret de constater que pour beaucoup, le français se résume à un message texto de cellulaire avec les conséquences fâcheuses que ça implique.

Dans un travail d'équipe, ça implique malheureusement qu'un gars qui connait le français et la syntaxe se tape une grosse partie du travail.

Ça implique aussi qu'on a pas le droit de dire à la personne qu'on jetterait son travail à la poubelle juste en regardant le nombre d'erreurs dans une ligne. À cause de ce truc d'estime de soi.

Alors ok si c'est de même, je me lance:

Vous êtes tous beaux, vous êtes tous fins, vous êtes tous bons pis tout ce que vous faites mérite une acclamation debout parce que vous y avez mis tellement d'efforts.

Mais la réalité dans tout ça, c'est que même si tu travailles fort "comme un grand", ben ton travail vaut encore autant de la marde. La vie c'est pas juste une question d'effort.

La vie c'est cruel parce que même si tu fais des efforts, tu peux être nul pareil.

Bon non voyons je niaise, félicitations à tous, on va finir par battre notre record de nullitude.

Certains diront que je suis élitiste, c'est parfaitement vrai.

2007-11-12

L'homme riche

Rien de très pertinent à dire en ce début novembre. Pas de déchirage de chemise, pas de revendication à faire, juste le temps d'être heureux et de pas penser trop loin.

J'adore l'amour en novembre, ça a l'air niaiseux dit comme ça, mais souvent j'ai été en couple l'été et c'est la première fois que je me rend au stade de l'automne. Je trouve que ça fait du bien au coeur quand tu te sens bien comme ça même si les arbres sont rendus si ternes. Une preuve que c'est bien plus les gens qui nous entourent qui mettent de la couleur dans notre vie que n'importe quoi d'autre.

Je regarde tout ce qui arrive autour de moi et je peux pas m'arrêter de penser que même si j'ai pas tant d'argent, ma vie n'a jamais été aussi riche. Je dis pas ça pour me vanter, je suis juste content de voir que ça peut pas toujours aller mal, que souvent la vie est un long fleuve tranquille, même si y'aura toujours une tempête tropicale qui nous guette, quelque part.

Pour l'instant, je sillonne le fleuve dans la vallée, bien niché au creux des montagnes, bien à l'abris des catastrophes, le coeur et l'âme en paix

Ma copine veut acheter un foulard en soie pour la fête à ma mère.

Je sais pas pourquoi, ça m'a inspiré une vision d'elles, les deux femmes de ma vie, le visage au vent, la soie qui caresse leur nuque tout doucement...

Ça explique bien pourquoi, en plein milieu de cette nuit froide de novembre, un sourire se dessine sur mes lèvres.

2007-11-05

Write your text here

Je lisais un texte sur Espn parlant de hockey et le commentateur a terminé son article par une réflexion sur les French-Quebeckers qui gueulaient à propos du français déficient de Saku Koivu. Sa réplique: How do you say "Get a life" in French?

Faut préciser, je suis pas un "language fanatic" et puis l'affaire de Koivu et son français je m'en caliss un peu, mais sérieusement ça démontre bien à quel point le Canada anglais a aucune idée de ce qui se passe ici.

Sont juste déconnectés. Veulent pas être mis au courant

Anyway, à 3 km de chez moi ya la limite St | Laurent | Est | Ouest où je peux aller constater l'anglicitude des lieux.

Mais l'Anglais c'est une langue poche, faut se l'avouer. C'est mécanique. Ya juste le mot fuck qui devrait survivre. Langue de business.

J'aimerais mieux l'espagnol parce que ça sonne bien, une autre langue qui donne le goût de faire l'amour. On pourrait pas changer les canadiens et les américains pour des espagnols?

C'est la première fois que j'ai vraiment peur pour ma langue

Faudrait ben que j'aille me prendre une bière sur crescent

2007-11-03

Principes de motivation inefficace

Afin de bien se préparer à un examen, voici quelques conseils à ne pas suivre:

Boire beaucoup de vin 2 jours avant l'examen tout en sachant que l'on a presque pas étudié

Prendre beaucoup de temps le matin pour se remettre sur pieds (plus précisément pour s'hydrater)

Rester là à fixer le mur, se demandant pourquoi on fait ça

Constatant que mon inertie est plus grande que ma volonté lorsque je suis à mon appart, je décide de prendre le bus, direction le pavillon des maths sur la rue Sherbrooke

Arrivé à destination, se mettre au travail car plusieurs sources de distractions sont éliminées. Mettre de préférence de la musique qui donne de l'entrain et de la rage de vaincre (Slipknot et Rise Against)

Aller sur cyberpresse pour retrouver sa concentration

Finalement, se lancer tête première dans le travail

2 heures plus tard...

Constater que ça a plus ou moins fonctionné, car en ce moment je fais tout sauf des maths.

Raison intrinsèque à cette revision baclée:

Caliss que j'hais ca les esti de math de &?%%*&*?%*?%&*?%?%*$ de &%?&*%&*?$%?&??%%??&?*?&?&*(?%*?

Ce fut inutile, mais o combien agréable.

2007-10-31

Impertinence

Ce qui est drôle à Montréal le jour de l'halloween, c'est que tu sais jamais qui s'est réellement déguisé ;)

2007-10-30

La tête qui tourne encore


Ce texte trainait en dessous des feuilles d'automne...

Parait que...

Parait que Facebook c'est vraiment le fun (parait qu'en fait facebook c'est fait pour mettre du monde à qui on parle même pas sur sa liste juste pour montrer comment on a d'amis...)

Parait que le blog c'est out (déjà!)

On est donc rendu dépassés ici. C'est pas drôle je me sens comme mes grand parents qui se sont arrêtés en technologie à la bonne vieille télévision (même pas HD)

Est-ce que ça parait que j'en ai crissement rien à foutre de facebook?

Mais combien de temps vais-je pouvoir résister?

J'ai le goût de partir un mouvement de résistance, y'en a qui embarquent? (non je ne parle pas aux libellules dans ma tête, je te parle à toi visiteur égaré!)

2007-10-28

Some kind of Monster



Ce qui me fascinera toujours chez l'être humain, c'est cette faculté de construire quelque chose qui deviendra tôt ou tard bien plus important que lui.

Ça me fait penser à James Hetfield, chanteur et compositeur de Metallica, incapable d'écrire une ligne de texte, se sentant indigne d'écrire pour une créature qui est devenue trop grosse pour lui, qui le fait craquer sous la pression.

Ça me fait penser à René Lévesque, mis dehors de son propre parti, fondé par son acharnement et sa dévotion à une cause incarnée par lui, mais beaucoup plus grande que ce grand homme.

Ça me fait penser à tous ces gens qui sont morts de stress afin de faire rouler une business qui les remerciera jamais.

Ça me fait penser aux enfants naissant, incroyablement vulnérable, entièrement dépendants de leur parents, puis de l'impuissance des ces derniers lorsqu'ils assistent, incrédules, aux turbulence de leur adolescence et au déroulement de leur vie.

Ça me fait peur et ça me rassure dans un sens, de savoir qu'on ne peut pas tout contrôler...

L'Assemblée Des Qrétins



Ce texte d'Alain Dubuc résume parfaitement ce que je pense de ce parti d'ignares mené par un populiste avec une belle cravate.

On se croirait au bulletin de Mongrain à TQS.

Une grande nouvelle analysée par une petite vision.

2007-10-23

Fonte automnale



Ce soir, je me fond dans la nuit de Van Gogh et sur la voix de Tom Yorke

À vendre: Coéquipier de travail

Le titre dit tout. J'en peux plus de ce gars sympathique qui passe environ 98% de sa vie à se vanter ou encore de se vanter de travailler. Je sais que tout le monde a besoin de reconnaissance, mais ya des estie de limites.

Non en fait, je le vend pas, je le donne. Je suis prêt à l'échanger pour quelqu'un de moins travaillant, mais de plus stimulant au niveau de la conversation.

Parlant de ma coéquipière de vraies conversations, elle est parti à la campagne pour quelques jours en je m'ennuie déjà.

Encore 2 examens et c'est terminé...pour le moment.

Et je manque cruellement d'inspiration.

2007-10-19

Petite fleur


Elle a des mots qui évoquent milles images, voici Lilith et son Intranova!

2007-10-15

"Pour emporter l'adhésion des masses, il faut lui dire les choses les plus stupides et les plus crues." (Adolf Hitler)



Bon, j'ai déjà tout oublié ce que je voulais dire. En fait, si j'ai bien une chose à dire, c'est par rapport à cette connerie intelligente appelée le monde qui me remet toujours le nez dans ce qui m'écoeure et me magnifie tout à la fois, souvent en même temps. Cette connerie est constituée d'un paquet de "je" se promenant torse nu ou jupe à ras la motte à Loft Story, où encore de matantes applaudissant Marie-Hélène Thibert au St-Denis. On a pas le choix d'entrer dans une des deux catégories. Pourquoi? Parce que...eh ben... ici vous êtes chez moi et que j'ai décidé que ça en serait ainsi.

Toute cette gomme à mâcher médiatique me fait réaliser à quel point maintenant, on a pu vraiment d'idées, seulement des intérêts. (Je devrais peut-être arrêter les chroniques apocalyptiques, mais je sens que je me couperais d'un plaisir immense d'ici quelques années si seulement je me contentais de parler de ma journée. Au fait comment a t-elle été ma journée? Je sais qu'on s'en sacre pas mal, mais j'y vais de mon témoignage. Elle a été magnifiquement execrable....non non, elle a plutôt été execrablement magnifique! Alors, on passe à la suite.

Ah aussi, j'ai repensé qu'il y a de ça quelques mois, une de mes anciennes profs en gestion internationale m'a résumé en quelques mots tout le problème des "fameux" accomodements raisonnables. Ça m'est revenu à l'esprit quand j'ai entendu au long des dernières semaines tous ces imbéciles de fond de rangs et de fond de ruelles (pas de discrimination tout de même, les régions et Montréal détiennent ensemble fièrement en leurs mains le monopole de la connerie) qui ont défilé au micro pour témoigner de leur peur de l'étranger, de l'inconnu, de l'autre devant le regard étonné du frère de l'autre et de l'intellectuel chrétien de service (Essayez de lire ses livres, c'est bon pour le mal de tête).

La réponse à nos questions est toute simple (allons y dans la démagogie): Il s'agit uniquement d'un rapport de force. Tout ce qui est décidé et le sera est déterminé par ces trois petits mots tout sauf insignifiants.

Arrêtez de prôner des idéologies impopulaires et trop intellectuelles pour la masse critique, au lieu de ça, faites donc des enfants.

Ouais, faites donc l'amour à place de lire ce que j'écris. C'est la seule chose qui prévaut si vous ne voulez pas, tôt ou tard, vous faire innonder de Mohammed dans NOS banlieux et NOS rangs de campagne.

La, que personne me sorte que les Amérindiens étaient la avant nous et que et que... On a réglé ça vite fait avec des shots de gin et de gun.

Rapport de force

Urinoir semi-privé, ou encore arrêt de bus

Je me relis dans les derniers jours et ça fait un peu peur.

Et le plus beau dans tout ça c'est que je suis vraiment heureux. Ça fait un long moment que j'ai pas déversé mon fiel sur quelqu'un dans ma vie de tout les jours et je file le parfait bonheur tranquille avec cette petite coquine souriante qui ensoleille ma vie à chaque matin.

Ya que ce blogue qui est devenu, en quelque sorte, mon crachoir

Ben oui, pour témoigner que j'ai bien vécu, que je vais bien laisser quelque chose au monde, je crache

Et je crache encore! Puis même tout seul j'arrêterai pas! Hasta la cracha siempre!

Je crois que je manque de sommeil...

2007-10-11

Heureux soient les ignares


La blogosphère est un peuple étrange. La plupart des blogues que je lisais il y a quelques mois, lorsque je suis atterri sur les terres virtuelles québécoises (en quelques endroits foisonnantes), sont maintenant déchus. Les gens arrivent pleins d'entrain, puis brusquement repartent quelques mois après leur intrusion, laissant souvent leurs lecteurs dans la plus grande confusion.

Seule quelques traces témoignent de leur passage et un petit nombre d'entre nous se souvient de ce temps où les lettres s'enchainaient sur leur clavier au rythme de leurs idées (souvent) géniales. On se rappelle avec nostalgie ce temps où l'on pouvait se perdre dans leurs écrits, oublier pour un instant notre vie pour écouter un peu celle de l'autre.

Peut-être que vieillir, ça signifie un peu la même chose. Quelques uns d'entre nous, les plus vieux surtout, se souviennent de ce que les disparus ont su apporter à la vie. La majorité n'en a aucunement conscience, elle qui se contente de lire à temps perdu les gravures sur les tombes vieillissantes de ses ancêtres, sans trop en connaitre l'importance.

Alors que je pense à tout ça, empreint d'une mélancolie qui m'était inconnue, je ne parviens tout de même pas à trouver qu'au fond la vie est laide. Mais avec le poids des années et des pertes, comment puis-je garder cet optimisme si naif qui m'habite encore devant la vie qui me confinera tôt ou tard à l'oubli?

Honnêtement, j'en sais rien et je crois avec certitude, aussi naivement que lucidement, que c'est très bien ainsi...

Les affranchis

Souvent, on regarde la télé en se convainquant réellement que le monde est con. On se dit que jamais on pourrait pousser notre absurdité personnelle aussi loin que l'image nous renvoie celle des autres. On se pense au dessus de tout ça.


Puis, entre deux activités, seul dans notre salon, on est envahi par une philosophie qu'on rejette. On y pense sans trop savoir pourquoi. Pourtant, on a réussi à se convaincre que toute la pseudo-merde qu'on entend à la radio, à la télé, sur internet, c'est juste bon à jeter aux poubelles.

Parce qu'en réalité, trop souvent, on aime encore plus ce qu'on déteste. Faut pas se leurrer, si on saute du bateau, c'est l'exclusion et même la mort qui nous attend. L'exclusion, c'est un synonyme de n'être aimé que par personne ou encore peu de gens. Mais l'être humain rêve toujours secrètement d'être aimé et adulé par tous, même s'il affirme avec la plus haute conviction qu'il n'en a rien à faire.

Personne rejette l'amour, certains ne savent pas comment l'accepter ni comment le vivre, mais personne ne le rejette. On court tous sans cesse au marathon de l'amour.

Ça me fait penser aux gothiques qui se veulent anti-conformistes alors que leur sous-culture est d'un conformisme effrayant. Ça me fait penser à moi qui déteste la superficialité, mais qui écoute quand même Loft Story. Ça me fait penser aux filles qui disent n'en avoir rien à faire des standards de la beauté, mais qui finalement se regardent avec dégoût devant le mirroir quand elles sont seules.

Parce que même en étant seul, dans le néant, toutes les paroles et les images qu'on a pu absorber dans notre vie reviennet à un rythme effarant dans notre esprit.

Le société d'aujourd'hui marchande l'amour, l'estime de soi et le bonheur. C'est ca que je veux dire depuis le début. Alors comment s'affranchir?

De toute façon, même les affranchis sont prisonniers...

2007-10-09

Microbe

Qu'est-ce qui arrive quand ton coloc malade tousse comme un défoncé partout dans la maison et se lave jamais les mains?

Eh ben, toi aussi, tu tombes malade

Et qu'est-ce qui se passe quand tu tombes malades une semaine avant le début de tes examens?

Réponse dans une semaine...

2007-10-06

Antonyme

En cette journée froide et pluvieuse, je crois que je vien de composer sur ma guitare la chanson dont j'ai toujours rêvé...

Trois tout petits accords pour exprimer un feeling sans mots

2007-10-01

Des choses et d'autres

De retour d'une fin de semaine à la campagne avec la charmante et mon bon copain Landry. Je manque légèrement beaucoup de sommeil parce que je suis arrivé vers 1 heure du matin et que j'avais une réunion exactement 8 heures plus tard avec mon équipe de comportement organisationnel (un terme qui fait peur au début, mais que se révèle vraiment intéressant), mais ça en vallait tellement la peine que je peux pas me plaindre (ou si peu ;)

Le souper avec mes parents adoptifs français a été vraiment bien, on a parlé de nos souvenirs et j'ai pu revoir Catherine, ma 2e mère, que j'avais pas vu depuis bientôt un an. Va bien falloir que je retourne à Marseille un jour pour retourner manger avec eux dans leur incroyable jardin, va bien falloir que je fasse beaucoup trop de choses que j'ai pas le temps de faire.

Au fait, y'en a qui ont écouté le reportage sur Geneviève Jeanson à radio-can? Sérieusement, j'ai rarement vu un pètage de bretelle aussi intensif de la part d'un journaliste. On lui a vu la face plus que celle à Jeanson. Trop content le gars d'avoir pu lui tirer les vers du nez. Après ça qu'on essaie de me faire croire que le gars était content de révéler la vérité. Fuck off, il était juste content qu'on sache que c'est lui qui avait le scoop, on voyait juste sa petite face de fouine quand il écoutait les enregistrements téléphoniques devant la caméra. Honnêtement, qu'est-ce que ça peut bien donner de lui voir les réactions faciales habilement contrôlées, oscillant toujours entre indignation et objectivité journalistique?. L'histoire au fond, il en avait rien à foutre... Je suis un peu lasse de voir que tout le monde veut passer à la télé. Ça me rappelle toujours avec un haut le coeur la fameuse mère toxico de "Requiem for a dream". Au fond, on est tous un peu des Sara Goldfarb, des petites putes qui veulent toutes leurs heures de gloire à la télé, même si il faut passer par la déchéance la plus totale.

Bon je reviens à la fin de semaine. J'ai aussi pu constater que certaines personnes changeront jamais, même avec le plus gigantesque des coups de pieds au derrière. C'est bien dommage, mais j'ai pu d'énergie à donner à ces choses là, je me suis affreusement vidé de ma substance cet été en essayant de sauver des gens qui voulaient pas l'être.

Alors je fais comme on me dit de faire dans cette étrange société (Anyway quelle société n'est pas étrange?), je pense à moi (et vraiment beaucoup à elle aussi). Fini de faire mère Thérésa, les gens se sauveront eux mêmes. En plus, j'ai su des faits accablants à propos de cette libanaise gluante de Calcutta. Parait que les malades elle les guérissait pas, non, elle essayait de les convertir à notre amis Jésus entre 2 éclatements de pustules. Elle aussi, au fond, pensait juste à elle.

Autre fait troublant, Che Guevarra, parait que c'était seulement qu'un sale général sanguinaire qui à très peu à voir avec les idéaux de la révolution, mais qui s'occupait joyeusement du massacre d'une immense partie d'innocents. Un tueur froid, sans conscience. Et puis moi qui depuis mes 19 ans avait un drapeau de lui accroché dans ma chambre. En arrivant, première chose que la charmante à fait, c'est de le décrocher du faux-foyer pour l'envoyer directement sur le sol roulé en boule. On le brûlera avec les feuilles mortes.

Bonne semaine :)

2007-09-27

Chroniques de l'incertain

Ces temps-ci, apprendre à gérer l'intensité, c'est aussi apprendre à gérer ses peurs pour les transformer en courage

Apprendre à gérer l'intensité, c'est faire preuve de constance dans ce que nous sommes, malgré l'incertitude qui règne en maître sur nos vie. Parce que l'incertitude, elle, semble ici pour rester, dans une société où nous tous sommes confrontés à une multitude de choix que nos parents ne pouvaient que rêver dans leur jeunesse.

Gérer l'intensité, c'est apprendre à se gérer soi-même devant une vie qui nous pousse souvent à explorer nos limites inconnues, devant l'adversité et la difficulté des situations.

C'est tout ça que j'essaie de faire à chacun des jours de ma vie, c'est ce que je me suis promis, un soir de grande tempête en décembre dernier...

2007-09-26

La Célinedionisation du marketing

C'est prometteur un post avec un titre comme ça non? Bof pas tant que ça...! :P

En fait, c'est juste un truc qui m'obsède dernièrement. Alors je me lance:

Pourquoi, quand on a une campagne de Marketing avec le moindrement de visibilité à la télé et la radio, faut-il absolument qu'on chante le nom de l'entreprise? Où encore pourquoi applique t-on le même principe pour n'importe quel concept d'émission de radio ou de télé?

Est-ce que je suis le seul à trouver ça vraiment poche? Ok ya des exeptions qui nous restent toujours dans la tête comme la toune du Clan Panneton (qui est quand même absolument ignoble comme chanson!! :P), mais pour le reste...

Quand j'entend une chanson faite sur le nom d'une entreprise poche, j'ai toujours en tête la pauvre chanteuse dans son studio qui doit se dire très fort que les 150$ qu'elle va faire la dessus seront utiles à son bonheur...et à l'achat d'un Cd de Marie-Hélène Thibert

En tk, j'aimerais bien avoir votre avis, chers 3 ou 4 visiteurs hebdomadaires!!

2007-09-21

Fusion des âmes

Ce soir là, quand je t'ai touchée, mes mains en tremblaient.

La nuit était déjà vieille de plusieurs heures et nos corps, malgré la douleur au fond de notre coeur, ne demandaient qu'à se coller l'un contre l'autre. Nos mains, malgré leurs hésitations, ne demandaient qu'à frôler leurs semblables. Nos yeux, malgré les larmes qui y naissaient, ne demandaient qu'à regarder au fond de l'âme de l'autre. Nos sexes, malgré l'idée qu'ils n'allaient peut-être plus se caresser, ne cherchaient qu'à se fondre un dans l'autre. Nos idées, malgré leurs différences, ne demandaient qu'à s'assembler pour n'en faire qu'une. Notre vie, malgré la séparation, ne cherchaient qu'à se fusionner sans tenir compte des conséquences.

En pensant que c'était peut-être la dernière fois, j'ai explosé en toi, je t'ai donné une partie de moi pour toujours et tu l'as accepté dans la plus troublante extase.

Cette nuit là, tout ce qui pouvait se construire entre nous l'a été. Nous avons réalisé au milieu des larmes et des rires que jamais nos âmes ne voulaient se quitter.

Cette nuit là, j'ai réalisé que l'amour était le sentiment qui pouvait apporter le plus de joie et de peine, mais aussi le sentiment qui nous faisait sentir le plus en vie, le sentiment essentiel pour faire vibrer notre âme, le but ultime de notre existence... :)

J'en reviens pas!!

J'en reviens pas de ce qui est arrivé hier. Si ça prouve pas qu'on est fait pour être ensemble!!

La vie vient de me surprendre sûrement pour le mieux, encore une fois... ;)

Un seul mot important: patience

2007-09-20

J'aime mes parents

Eh oui, fallait je le dise

Honnêtement, qu'y a t-il de mieux qu'un père et une mère pour nous consoler quand la tempête souffle dans notre vie? Quand je retourne à leur maison, j'ai l'impression d'être protégé de tout. C'est souvent chez eux que je soigne mes blessures. Quand je leur parle, je sens l'amour inconditionnel qu'ils ont pour moi et ça me rassure de penser qu'ils vont m'aimer toute leur vie.

Dire qu'avant je fuyais l'amour, j'étais tellement pas conscient de toute la force et la beauté que ça peut apporter à une vie.

Même si je sais que ça va arriver, j'espère qu'ils ne mourront jamais :) Faudrait bien que je leur dise tout ça le plus tôt possible, on sait jamais ce qui peut arriver.

Maman, papa, je vous trouve tellement courageux de foncer dans la vie comme vous le faites, malgré les milliers de difficultés qu'on peut vivre chaque jour. J'envie votre force, votre désir de vivre, votre sagesse et jamais j'oublierai ce que vous avez fait pour moi...

Je vous aime

J-F

2007-09-19

Mon coeur explose

Ça y est, c'est fait, j'ai coupé tous les liens avec Alex.

J'ai l'impression de recevoir un coup de masse dans le ventre à toutes les secondes, mais je suis plus capable d'endurer la situation dans laquelle j'étais. Je suis en train de me détruire à force d'espérer. Je ne suis plus capable d'aller à mes cours, je ne suis plus capable de vivre...j'en peux plus. J'en ai assez, mon coeur va exploser si je continue...

Alors voilà, je vis ma peine à fond, je pleure toutes les larmes que j'ai à pleurer pour que le chagrin soit moins intense d'ici quelques temps. Le pire serait bien de faire comme si rien n'était.

Et comme mon père vient si bien de me le dire: Si c'est la femme de ta vie, elle va revenir...

Bon voyage cocotte...

2007-09-18

Le milieu de la cible (Mais ou est-il?)

Avec tout ce qui s'est passé dernièrement, j'avais un peu oublié que l'université était commencée. Maintenant que tout reviens à la normale (ou presque), j'ai une tonne de pages à lire et 2 tonnes de travaux à faire entre les matchs du canadien.

Et comme à l'habitude, j'ai encore certains doutes quant à mon choix de carrière. En ce moment, je suis en gestion du tourisme et de l'hôtellerie. Pour encore plus me rassurer, durant l'été, j'ai eu le feedback de 4 ou 5 personnes qui ont fait ce Bac et m'ont gentiment conseillé de jamais entrer la dedans. Je dis pas que j'aurais considéré l'avis d'une seule personne qui trouve que ce bac est nul, mais quand la plupart des gens qui le font te disent de jamais le faire parce que c'est trop concentré pour rien, tu te poses de sérieuses questions...

Alors en ce début de session, j'ai uniquement pris des cours de troncs communs qui sont compatibles avec les autres programmes de gestion. Comme ça, l'an prochain, je pourrais tjrs me réorienter dans le domaine. Je pense fortement que les ressources humaines seraient un domaine qui me plairait. Et en plus, mettons que c'est clairement un métier d'avenir selon le magazine tout de même crédible qu'est l'actualité.

En fait, ma principale interrogation par rapport à mon domaine, c'est le nombre d'heure que je serai appelé à travailler. C'est pas que j'aime pas travailler (au contraire, je trouve que ça m'apporte beaucoup), c'est plutôt que j'ai vu mes parents travailler comme des débiles toute ma jeunesse. Et pour un enfant, c'est l'affaire la plus chiante au monde que de voir ses parents inertes, sans vie, devant la télé, incapable de simplement te parler parce que leur cerveau est congestionné comme la métropolitaine à l'heure de pointe.

Est-ce que j'ai vraiment le goût de faire ça? Mes enfants (parce que si j'ai bien une certitude, c'est celle que je vais avoir des enfants), je veux les voir grandir, je veux les porter sur mes épaules dans les parcs les fins de semaines, je veux les emmener en voyage autour du monde, je veux qu'ils aillent une vraie enfance passée à l'arrière de notre cour au lieu qu'entourés d'une cloture de garderie. Je suis pas interessé à répéter les comportements de mes parents. Et le pire la dedans, c'est qu'en vieillissant, je sens que je leur ressemble la dessus, je suis du genre à me crever pour une job quand on m'offre un minimum de reconnaissance (pas comme cet été mettons où je me suis jamais senti aussi utilisé comme un vulgaire pitcheur d'assiette sur les tables, rien d'autre).

Donc, tout ça tourne dans ma tête entre 2 pensées pour ma cocotte. Va bien falloir que je me branche un jour. C'est bizarre comme feeling, s'approcher du but sans complètement viser au milieu de la cible.

J'ai toujours voulu être entrepreneur jeune parce que j'endure pas des boss qui sont totalement stupides (j'en ai connu mon lot dans la restauration). Mais ya peut-être moyen d'être employé en me faisant moins chier que dans un restaurant. Je pourrais peut-être ramasser un peu d'argent, aimer mes enfants et ma blonde, puis réaliser mes aspirations entrepreneuriales plus tard, dans la quarantaine. J'arrive pas à croire que j'essaie de planifier ma vie dans 20 ans alors que j'ai de la misère à savoir comment sera l'an prochain!

Ces temps-ci, je sens que je prend un sale coup de maturité autant dans ma vie personnelle que professionnelle. Mes priorités changent, ma façon de voir la vie aussi. C'est incroyable comment on peut voir la vie simplement quand on est plus jeune, puis on réalise le paquet d'ambiguités que la vie à mis devant nos parents. Peut-être qu'il était vraiment temps que je sorte de l'adolescence, sûrement... ;)

2007-09-16

mémorable

Voilà, c'est fait, le party s'est terminé à 9 heures du matin!!

C'est un incroyable 150 personnes qui sont entrés dans notre appart la nuit passée pour faire la fête jusqu'à en mourir de fatigue (et d'abus d'alcool surtout.. :P)

Malgré mon humeur un peu moyenne, je me suis fait porter par l'ambiance incroyable qui avait. J'ai donc veillé longtemps (trop) et le plaisir que j'ai eu m'a fait oublier bien des choses qui arrêtaient pas de tourner dans ma tête.

On a vendu pour 62$ de bouteilles vides et avec ça on se paye du St-Hubert ce soir! Ya pas que des mauvais côtés à faire le ménage :P

Ce soir je comptais aller faire du roller-blade pour faire passer la fatigue et le mal de ventre.

Tranquillement, je me remet en forme autant de corps que d'esprit.

J'ai confiance en l'avenir, j'ai jamais été aussi sûr de ce que je veux.

2007-09-15

Chroniques d'un insomniaque compréhensif

Cette nuit, après être revenu du hockey (ou j'ai joué mieux que je n'aurais pu l'imaginer dans pareille situation), j'ai eu un genre de crise d'angoisse intense. Je savais pas quoi faire au milieu de la nuit, tout le monde dormait et j'avais besoin d'évacuer tout ça, j'explosais par en dedans.

J'ai décidé d'aller voir mon amie Marie qui finissait de travailler. Et comme jamais dans ma vie, j'ai fondu en larmes. J'ai tout craché ma peine et elle m'a écouté avec tellement de compréhension et d'humanité, ça ma fait du bien

Finalement, à bien repenser tout ce qui s'est passé dans les derniers mois, cette relation est arrivée trop vite pour elle et en réaction à ses peurs et aux miennes, je m'en suis tranquillement éloigné inconsciemment. Je savais bien ce qui se tramait et si c'était pas elle maintenant, c'était moi plus tard qui l'aurait fait.

Les 2 on a des problèmes à régler, des problèmes assez majeurs pour entraver une relation à long terme, ce que pour la première fois de ma vie j'avais envisagé. Mais j'ai réalisé que j'étais pas vraiment bien la dedans et qu'elle non plus.

Si j'étais pas tombé si vite en amour avec elle, j'aurais compris qu'il fallait lui laisser du temps, elle sortait de 2 relations coup sur coup, ce qui fait que depuis ses 15 ans elle a jamais été seule. Mais je l'ai tellement aimé tout de suite que j'ai pas pu attendre et elle non plus je crois, même en sachant l'inévitable.

Donc, l'épée de damoclès était au dessus de ma tête et je pouvais rien y faire. Même en étant parfait (ce qui est très loin de ce que j'ai été), je ne pouvais la retenir indéfiniment...

Mais je sens qu'elle m'aime encore et je sens que je l'aime encore plus. J'ai encore ce feeling qui me dit que c'est la bonne, que je suis prêt à faire des concessions pour elle, que plus tard on aura un paquet d'enfants qui courent partout dans la maison. Seulement, elle n'est pas prête et la pire erreur serait de la forcer.

Alors je comprend, je l'aime et je veux qu'elle soit heureuse. Pour l'instant, c'est sans moi que ça se passe. Peut-être que ça en sera toujours ainsi, je peux pas le dire. Tout ce que je peux dire, c'est que je vais la respecter dans ses choix parce que je veux qu'elle soit bien avec elle-même.

J'ai jamais eu autant de respect et de compréhension envers quelqu'un

Je sais que tu vas lire ce texte tôt ou tard cocotte. Ce que je ressens pour toi c'est pas le genre d'amour qui doit emprisonner l'autre, c'est un amour qui doit se vivre en toute liberté. Alors ma colombe, je te laisse t'envoler en ne sachant pas si tu vas revenir.

Je t'aime Alex...

Insomnie #2

J'ai relu mon blogue en entier cette nuit (parce que je suis insomniaque depuis 2 jours...) et j'ai réalisé à quel point j'ai pu progresser (et régresser) en quelques mois.

J'avais l'esprit léger alors que maintenant tout est lourd comme du plomb. Je traîne sur mes épaules un puissant sentiment d'échec, tout était si bien parti. Pourquoi les choses dégénèrent si vite et si lentement à la fois....

2007-09-14

Vide

Demain, ya un gros party d'organisé à l'appart. On devrait être au minimum 100 personnes dans notre 7 et demi avec sous-sol (une chance...). Tout le monde va s'amuser, se défoncer en pensant à rien.

J'ai même pas le goût d'y être. J'ai attendu ce moment-là pendant 2 mois et maintenant que c'est dans ma face, j'en ai honnêtement plus rien à foutre.

J'me sens vide en dedans pis ma tête arrête jamais de tourner.

Ce matin, je me suis senti bien les quelques secondes qui suivaient mon réveil, les fameuses quelques secondes où on est carrément dans les vapes et que notre mémoire se rapelle pas de la veille. Puis, le souvenir de la veille est apparu.

Pour (essayer de) me changer les idées, j'ai été chercher le stock de son pour le party avec Martin, mon grand chum qui m'aide dans les moments sombres. Ça m'a changé les idées un peu pendant que je pensais pas à elle, puis c'est revenu encore plus fort.

Ben oui, je sais, je vis juste le moment que tout le monde va vivre au moins une fois dans sa vie. Ben oui, au fond je fais pas pitié pis je devrais arrêter de pleurer sur mon sort, mais criss j'ai mal en dedans...

Je regardais les gens sur l'autoroute de la solitude en m'en allant vers St-Jérôme pis je me disais que tout le monde a déjà souffert sûrement beaucoup plus que moi en ce moment. Et j'ai réalisé avec désespoir qu'on est tous un peu des backpackers qui trainent continuellement leurs souffrances et leurs solitudes dans leur baluchons, bien à l'abris du regard des autres...

Soleil noir

Il est maintenant 6 heures et 12 du matin et je dors pas. Je dors pas parce que j'ai mal en dedans et que je sais pas quoi faire pour y remédier.

J'ai chaud et j'entend la circulation sur Sherbrooke s'éveiller en même temps que je m'endors pas.

Je pense à toutes les choses que je dois faire dans les prochains jours. Reprendre ma vie en main (ça avait bien commencé il y a quelques mois, ça a un peu dégénéré...), bien manger, bien dormir, pas boire, pas fumer, faire de l'exercice, toutes ces choses qui peuvent sembler absolument ennuyantes sur le coup, mais qui rapportent tellement à un état d'esprit un lendemain matin.

Parce que le lendemain matin, faut y penser. Après tout, c'est lui qui précède la journée...

Mais comment penser au lendemain si j'arrive même pas à dormir à 6 heures du mat

J'arrive même pas à dormir en pleine noirceur

néant

Aujourd'hui, j'ai perdu mon soleil à force de vivre dans l'obscurité

J'ai mal jusqu'au fond du coeur
Un quart de piasse dans le Juke-Box
Un buck ben flat, un fond de scotch
Ma toune de dylan qui part, eternel bilan qui repart
Ca sert plus à rien de se voir

Un quart de piasse dans l'telephone
six coups qui sonne pis ya personne
encore ma vie qui est en retard, toute seule a ben trop le savoir
Ca sert plus à rien de se voir, ça sert plus à rien

Malgré les détours bizarres, je garderai ton sourire quelque part

2007-09-02

Confession embarassante

Alors voilà, je fais mon coming out

Je sais que c'est stupide comme émission, mais je ne peux m'en empêcher, j'adoooorrrre Ramdam!!

Faut avouer que c'est un peu bizarre pour un gars de 22 ans et je l'assume. Pourquoi j'aime autant ça? Probablement parce que, comme eux, j'aurais trippé vraiment fort à vivre à 10 dans la même piôle. Mettons que ça fait de l'action. Peut-être aussi parce que je trouve que ça rejoint vraiment le concept de famille. Chez moi, quand j'étais jeune, c'était assez tranquille (À part quand ma soeur piquait une crise au souper). Mais bon, on était seulement 4 en tout dont 2 parents complètement vidés de leurs 10 heures de travail quotidien...

Je suppose que c'est un peu pour ça que quand je regarde toute la vie qu'il y a dans cette maison fictive, je suis un peu envieux. J'aurais pas le choix donc, va falloir que j'aie au moins 3 enfants pis qu'ils aient plein d'amis.

Au fond, bien avant d'avoir le travail idéal, j'aimerais beaucoup mieux faire partie d'une famille comme ça...

Je l'affirme haut et fort, j'aime Ramdam! ;)

(Désolé pour ce cri du coeur :P)

2007-08-21

Montréal, I'm back

Ça y est, les semaines restantes se sont transformées en jours, en heures puis en rien du tout pour me signifier que mon été dans ma ville des laurentides était terminé.

Ça a été vraiment particulier parce que tout s'est vraiment passé paradoxalement. Pendant que je me désillusionnait à mon travail par rapport à l'autorité souvent contestable et ignorante de mes patrons, c'est justement ce même restaurant qui m'a permis de connaître une fille incroyable qui est capable d'endurer et je dirais même d'apprécier mon éminent caractère de merde. Je ne suis donc plus un éternel célibataire en quête d'illusions, mais plutôt un gars de 22 ans qui se demande bien ce qui est en train de lui arriver.

Mon caractère, que j'arrivais à bien contrôler depuis quelques mois, s'est déchaîné cet été contre l'abrutissement de certains individus qui ont contribué à me pomper l'air, chose vitale à ma stabilité émotionnelle. Mais j'ai réussi à redresser la barre à temps pour éviter les catastrophes qui étaient devenues ma plus pathétique marque de commerce.

Alors, dans les moments de rechute, on finit toujours par se demander si on est revenus à la case départ. Eh bien non. Le sympathique fucké en moi réussit toujours à coller tout les morceaux éparpillés sur le plancher le matin pour en faire un tout qui réussit la plupart du temps à rester en place le temps de quelques jours paisibles sur la mer tranquille, mais o combien agréable de la paix intérieure.

Autre chose inquiétante, je crois que je suis rendu un urbain. Ça aura pris 3 petites années pour qu'au lieu de penser au lac je pense plutôt à aller sur st-denis à mes retours de voyage, comme si ma maison avait défitivement quitté le bois pour aller se poser en plein chantier de construction sur la rue Sherbrooke.

Et autre chose surprenante, ça fait maintenant plus de 6 mois que je blogue et je n'ai toujours pas déserté cet endroit. Peut-être que j'ai moins de clavardette (c'est comme une jasette, mais avec un clavier), mais je me dis souvent que quand on a un surplus de page, c'est qu'on a un short de paroles. Et ça j'en manque pas.

Alors maintenant que je suis revenu dans la métropole, je pourrai m'aracher les cheveux à propos de la politique, de la culture et de tous ces autres trucs d'intellos dont un serveur en campagne n'a absolument rien à foutre. Parce qu'ici, tout est pensé en fonction du "dans ta face". Ya de la contruction à Mtl, c'est clair que tu vas l'avoir dans face. Même chose si un pont tombe ou encore si 3 imbéciles se réunissent pour parler de sécurité (de ma, notre, votre sécurité) en toute sécurité, c'est à dire en sécurité que nous n'en saurons jamais rien, parce que la sécurité c'est dangereux d'en parler au cas où d'autre voudraient nous insécuriser avec leur connaissance sur notre putain de besoin maladif de sécurité.

Non, en campagne, le matin c'est pas le journal que t'as de la face, c'est un arbre. Un estik de bel arbre vert qui te fait dire que si tu vivais avec lui et rien d'autre, t'aurais pas besoin de te taper les conséquences des conneries d'une bande de paranoiaque qui ont peur pour leur puits de pétrole. Tu te contente de regarder les feuilles bouger tranquillement, le coeur en paix, pendant que les autres se chicanent avec leur tonka dans le carré de sable.

Mais dans le fond de toi même, t'as besoin de tout ça pour oublier que si tu vivais uniquement avec ton arbre, tu serais même pas capable de grimper dedans et tu finirais pathétiquement à le réduire en pâte pour en faire un journal....

Les ciseaux

Reflexion d'une non-pertinence assumée:

Pourquoi, souvent lorsqu'elles atteignent 45-50 ans, les femmes coupent elles leurs cheveux courts pour prendre des genre de coupes unisexes poches?

Sur une femme, ya rien que je trouve plus féminim, plus sensuel, que des cheveux longs. Bon, je sais, c'est qu'une infime partie de ce que peut représenter la féminité.

Mais le message au fond de tout ça, c'est que la femme se dit que anyway elle a pas besoin de charmer (elle est avec Gérard-Georges-Henri depuis trop longtemps déjà) et que ça va être beaucoup plus simple comme ça.

Pourtant, des fois ça peut valoir le coup de se compliquer un peu la vie. Comme si la séduction c'était que trop souvent l'apanage de la jeune génération. Comme si l'amour qui meurt ça a plus d'importance avec le temps, comme si on ne voulait plus le jumeler avec le désir.

Je détesterais avoir cette vision la de l'amour et du désir. On consomme notre amour, on boit notre désir, on fume notre relation.

Puis ensuite, on va faire un tour chez le coiffeur

2007-08-12

Eh ben!

Quand Nelly Arcand écrit quelque chose que je trouve censé, faut que j'en parle et que j'en profite pendant que ça passe...

Ça me fait réaliser que malgré son étiquette Quebecor, le Ici Montréal et ses chroniqueurs conservent une certaine liberté de penser, ça fait plaisir à lire pour les cyniques dans mon genre.

2007-08-11

Look at me, I'm so cool...

Ces temps-ci, il y a plein de choses qui se terminent, qui se fanent tout doucement avec l'été qui s'en va tranquillement.

Et c'est pas croyable combien je peux avoir de la misère à écrire une ligne sur le blogue. Ça vien de me prendre facile 10 minutes pour composer ces deux lignes.

Ce blogue est maintenant lu par trop de gens que je connais et ca me pousse à me censurer comme jamais dans mes propos. Je sais pas trop quoi faire de tout ça, je pensais peut-être repartir quelque chose de complètement anonyme qui pourrait me permettre de basher solide sur ce qui me fait chier ou encore de laisser mon esprit délirer comme au début de tout ça il y a 6 mois.

Et puis, je suis un peu (beaucoup) désillusionné par la blogosphère. Quoi qu'on en dise, le voyou a raison quand il dit qu'une grosse majorité de blogueurs ne sont que d'insipides self-centrics qui cherchent à être aimés bien plus qu'à dire des choses vraiment pertinentes.

Mais qu'est-ce qu'on peut bien y faire? On est une génération de gens qui se pensent tous uniques et qui ne pensent qu'à eux-mêmes. La blogosphère ne peut qu'être un reflet de notre société.

Alors si je comprend bien ce que j'analyse, le but en fait de l'existence de plusieurs c'est de se faire remarquer et que les gens nous trouvent cool? Voyon, ça peut pas être aussi con la vie, aussi stupide.

Pourtant, quand on regarde un peu ce qui arrive au Quebec ces temps-ci avec les groupes de pression et les minorités, on réalise que tout le monde est trop concentré sur son criss de nombril pour s'attarder 2 minutes aux autres. Tout le monde veut être le plus beau, le plus intelligent, celui qui a raison.

Mais caliss c'est impossible que ça arrive.

(Dzlé, j'ai décidé de laisser les histoires d'amour et de baise au placard pour un bout de temps, anyway y'en a 56 000 sur la blogosphère qui se chargeront de vous divertir en amplifiant dans leurs écrits leurs sentiments amoureux pour ainsi doubler leur achalandage dans le but d'être populaire et de vous faire, pour quelques instants, oublier votre existence morne).

Mais j'oubliais, après s'être cassé le cul au travail pendant 10 heures, personne à le goût de se faire chier avec des problèmes de société et de politique.

Donc c'est l'heure d'aller voir la nouvelle célibataire urbaine

2007-08-06

3 jours

Ça y est, il ne me reste plus que 3 jours de travail à temps plein avant de retrouver mon statut d'étudiant

J'ai tellement hâte de retrouver l'appart, la rue st-denis, les couloirs de l'UQAM, les paumés sur le coin de la rue, la faune urbaine colorée de Mtl, les écureuils géants, le Chinois du dépanneur de coin, le Baloos (endroit où je me fais sacrer dehors par manque flagrant de classe...:P). J'ai hâte d'y revenir parce que c'est là que je me sens le mieux, le plus moi-même si on peut dire...

Mais avant de croiser les hippies au pavillon Judith-Jasmin. Je part une semaine avec mon chummy J-F pour aller à Charlevoix, histoire de s'assoir quelque part pour boire une bière tranquille en regardant ce qui se passe autour.

Au fait, si ya des gens de Charlevoix qui passent ici quelquefois, pouvez vous me dire les trucs intéressants qui a à faire la bas?

2007-08-01

Le malheur du chef-d'oeuvre

J'ai passé une partie de ma journée à fouiller dans Wikipedia à propos de plein de musiciens que j'admire. C'est bien pour apprendre plein de choses utiles dans une vie, comme apprendre que Bob Marley avait collaboré à 350 chansons avant de connaître le succès.

Je sais pas pourquoi, j'idéalise toujours les groupes de musique. J'ai toujours l'impression qu'ils ont eu de glorieuses carrières et qu'à tout moment ils provoquaient le délire chez leurs fans. Ainsi, j'ai toujours pensée que Pink Floyd avait été un groupe soudé avant de réellement connaitre leur histoire. J'ai toujours pensé qu'un groupe ne changeait pas de membres durant une carrière, que tout le monde était heureux de faire partie d'un groupe populaire.

Puis, je me suis rendu compte en lisant toutes ces biographies non autorisées que ces groupes sont comme des couples d'amoureux. Un groupe, c'est comme un mariage à 4 ou 5 finalement. C'est un bordel total. Et souvent, on a tellement l'impression que c'est beau quand on regarde ça de loin. Plus on s'approche, plus on découvre que ça fonctionne tant bien que mal malgré un paquet d'éléments tordus. Ça fonctionne souvent mal, certes, mais ça fontionne.

Je pioche fort pour exprimer mon idée. En fait, l'idée c'est de se rendre compte qu'on peut faire une merveille avec un tas de merde.

À bien y penser, c'est sûrement ça qui fait les chef-d'oeuvre. Le mal, l'hypocrisie, la soif de pouvoir, l'impuissance, l'hommerie quoi. Comme un gazon trop vert est bourré d'insecticide. Comme le gars condamné pour violence conjuguale qui avait pourtant l'air si cute avec sa copine quand il se promenait avec elle devant notre maison.

C'est la fureur de notre dark side et son côté magnifique qui se révèle dans l'art.

J'ai toujours eu l'impression que j'écrivais mes meilleurs textes quand j'étais poussé au bout de moi-même, quand tout partait de travers.

C'est donc dans le malheur et loin de la banalité du bonheur quotidien qu'ont été écrites les plus belles paroles et les plus beaux riffs.

Longue vie au malheur pour qu'enfin il puisse nous emporter tout doucement, sans qu'on se rende vraiment compte, au parfait bonheur.

2007-07-30

Bon, pour le peu de lecteurs qui me reste, yen a surement qui ont remarqué que j'avais un peu l'air enragé ces derniers jours.

C'est juste que je me rend bien compte que ma job d'été me fait un peu chier. J'ai l'impression que j'ai pas de défi, que ma tête réfléchit pas. J'ai l'impression d'être arrêté en plein néant. Je retire aucune gratitude à ce que je fais, demain je pourrais disparaitre et ça changerait rien.

Et franchement, déjà à 22 ans j'en peux plus d'avoir un boss. J'ai le goût de tout gérer au lieu de me faire donner des ordres que je trouve totalement stupides.

J'ai tellement hâte de retourner à l'université, je compte les jours...

Étant donné mon activité intellectuelle limitée ces temps-ci, mettons que j'ai pas grand chose à bloguer.

Je pourrais me plaindre, mais avec la vie que je mène, je mériterais une volée.

2007-07-26

Le grand désert

Je sais pas si j'ai déjà expliqué pourquoi j'ai parti ce blogue. Contrairement à d'autres, c'était pas pour me donner l'illusion que j'avais une vie ou quelque chose de réellement intéressant à raconter, c'est davantage pour faire un recueil de ce qui arrive dans ma vie. Cest aussi pour pouvoir consulter ce que j'ai écrit à mes 22 ans quand j'en aurai 25 ou 30.

Et, par la bande, c'est un peu aussi l'histoire de ma réhabilitation après le grand désert, un moment dans ma vie où tout a dérapé. Parce que ya 7 mois, même si ça semble bien loin dans ma tête déjà, j'ai eu le goût de tout arrêter. J'était dégoûté par ce que je devenais, je n'avais plus aucune estime de moi-même et j'avais les idées noires tout le temps.

Un mois plus tard, j'ai parti ce blogue et son titre ne peux pas être plus représentatif de ma personnalité.

Puis, je me retrouve aujourd'hui, quelques mois plus tard, avec l'impression que je suis pris avec les mêmes démons intérieurs.

Mais la belle brune qui dort à côté de moi me rappelle que bien des choses ont changé pour le mieux, même si des matins j'ai l'impression de toujours devoir tout recommencer.

2007-07-24

L'avalée des avalés

Ya une phrase de Réjean Ducharme qui me résonne dans la tête depuis ce matin:

"Tout m'avale....je suis avalée par le fleuve trop grand, par le ciel trop haut, par les fleurs trop fragiles, par les papillons trop craintifs, par le visage trop beau de ma mère"

Ma vie m'avale tranquillement et me digère, tout ça avec mon consentement.

2007-07-21

Le mâle alpha

Ça va pas bien au travail ces temps-ci. J'en ai parlé un peu dernièrement, je suis un peu en criss d'être revenu en région parce que les affaires sont pas très bonnes et ça me laisse un goût amer dans la bouche.

Sauf qu'hier, mon gérant m'a fait comprendre qu'il a vraiment hâte que je décalisse de son restaurant. Pourquoi ça? Parce que je conteste ses décisions (Des décisions qui ne tiennent aucunement en compte ce qu'est être un serveur qui travaille à 100 mètres de distance du bar service pis de la passe).

Pourtant, mon but la dedans c'est d'aider l'entreprise, c'est mon futur domaine de travail la restauration et ça me tient vraiment à coeur.

J'explique un peu la situation. Ces temps-ci, il fait plus ou moins beau et personne fait de l'argent ni d'heures, ce qui fait qu'on arrive de peine et misère à se ramasser 250$ par semaine. Pourtant, les gérant veulent toujours mettre un nombre de serveurs incroyable sur la terasse pour pas qu'un client attende sa bière trop longtemps (pour ensuite nous couper le plus vite possible pour pas qu'on fasse trop d'heures). Sauf qu'en faisant ça, nous les serveurs on fait beaucoup moins d'argent, surtout qu'il pleut toujours ces jours-ci. Alors, j'ai passé la remarque à mon gérant pour avoir comme réponse: Si tu savais comme je m'en caliss que tu fasses pas d'argent.

Et ensuite il continue.

- Tu recommence l'école quand toi?

- Septembre, pourquoi?

- Parce que tu vas finir de travailler ici ben avant ça.

Alors je sais à quoi m'attendre. En remettant en doute sa grande (!) compétence en restauration, je me place sur la corde raide. Parce que si ya une chose que je comprend bien dans ma jeune carrière de travailleur, c'est que les patrons sont souvent trop cons pour écouter leurs employés, ces gens qui sont souvent les mieux placés pour juger d'une situation parce qu'ils sont toujours directement impliqués dans celle-ci.

Ben non, au lieu de ça, on préfère nous surveiller et nous contrôler. Ils préfèrent tuer notre sens de l'initiative pour garder leur criss d'orgueil intact. Comme ça, mon gérant peut encore se sentir comme le mâle alpha, le tout puissant, celui qui décide comment ça se passe. Tout ça pour une stupide question de pouvoir. Quand les gens sentent que ça leur glisse entre les doigts, ils sont prêts à tout pour le garder.

Et c'est clair que quand je prend la défense des serveurs, que je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas, je ne me fais pas que des amis. Je suis trop naïf, idéaliste. Qu'est-ce que j'ai bien pu croire? Moi j'y connais rien à la terasse, je passe seulement ma semaine à travailler là.

Alors c'est décidé, c'est fini le sens de l'initiative. Il veut le pouvoir, ben il s'arrangera avec tous les problèmes. Je suis pas le premier qui se cogne le nez sur ce gars là et je réalise qu'il apprendra jamais de son travail et des gens autour de lui. Je veux jamais être comme lui parce que j'ai la ferme conviction que les employés, bien entourés et stimulés, sont le joyaux d'une entreprise parce qu'ils la connaissent sous certains aspects beaucoup mieux que leurs patrons.

J'avais un lien bien spécial avec cet endroit là parce que je sentais que les employés n'étaient pas considérés comme des voleurs et des lâches. Tout ça semble tristement changer pour tourner au vinaigre. Ils veulent tout sans rien nous donner.

Ya comme un lien qui s'est cassé hier. L'idéaliste que je suis a perdu une autre illusion pour réaliser avec dégoût que le monde des homme est une constante lutte de pouvoir.

Rien de plus...

2007-07-18

Envoye, tout le monde au pays des tas de graisses

J'ai presque rien à dire auourd'hui. J'ai la maladie du blogueur nouvellement matché et ma vie folle devient (presque) routinière. Va falloir que je retourne en ville pour avoir quelque chose à dire.

En fait, j'ai juste une chose à dire: je suis déçu du québécois moyen qui, au lieu de visiter les autres régions du Québec cet été, profite de la piasse à 95 cents pour aller dépenser son gros cash ramassé durant son année au pays des obèses.

Je dis pas ça uniquement parce que ça affecte mon portefeuille (ma région, contrairement aux autres années, n'est vraiment pas achalandée par les touristes, donc ma job de serveur s'en trouve autrement moins payante), mais aussi parce que ça correspond bien à la mentalité américaine de merde qui s'est implantée ici malgré nos (bientôt disparus) soucis de social-démocratie.

Maintenant, on s'en caliss pas mal d'encourager les régions du Québec qui, soit dit en passant pour ceux qui ne le savent encore pas, commencent à crever de faim à cause de l'exil de la production de bois vers la Russie et la Chine. On s'en caliss pas mal parce que ça nous coûte ben moins cher d'aller dépenser notre cash au states en hamburger géants, frites et liqueurs géantes.

Ça me fait chier parce que c'est seulement trop représentatif de la société. Les Québécois solidaires? Fucking bullshit. Pareil pour l'indépendance, pour convaincre le monde, on aurait juste à leur dire que la piasse québécoise vaudrait 1,50 amarikin pis tout le monde embarquerait. On est des vendus à l'argent et on pense juste au moment présent, aux 112$ qu'on peut sauver au détriment de la job qu'on pourrait sauver.

On parlait beaucoup cet hiver du fossé entre le Montréal et les régions. On devrait plus parler du fossé entre nos valeurs et notre liasse de 20$.

On est juste des esti d'Américains qui parlent français, caliss....

Fred-da-fucker

T'es vraiment fucké quand tu dis à ta blonde:

Moi, mon fantasme c'est de prendre un cap d'acide en écoutant les télétubbies pis en me faisant sucer la graine avec de la slush.

(Cette réplique ne vient pas de moi)

2007-07-12

Rise against

La semaine passée, j'ai pris une pause campagne pour aller me "ressourcer" en ville. Ma vie d'étudiant en appart me manquait et j'avais envie de passer du temps avec mes amis (et colocataires) que je côtoie durant la majorité de l'année.

Au menu, 2 jours à plus ou moins rien faire (En conclure: jouer à Guitar Hero II et jouer de la guit tout court avec la distorsion dans le tapi) suivi d'un des événements de l'année que j'attendais le plus, le show de Rise Against.

J'avais la chance d'être avec mes chums de Cégep que je vois de plus en plus rarement, même si on habite dans la même petite ville l'été et qu'on étudie à Montréal l'hiver (Mon horaire n'étant aucunement compatible avec leur vie 9 à 5).

J'étais un peu inquiet à l'idée de voir un groupe qui se produit environ 150 fois par année depuis 6 ans. Je me disais que ça affecterait peut-être leur passion et leur intensité dans le show. Heureusement, il n'en fût rien. Ces gars là sont carrément des bêtes de scènes, on sentait qu'ils s'amusaient comme s'ils en étaient encore à leur premiers show, comme s'ils étaient entre chums. Le son était pas génial, on entendait pas super bien la guit et la voix était souvent trop forte, sans compter les 2 ou 3 énormes feedback au milieu du show. Mais on s'en crissait pas mal parce que ces gars la se sont défoncés sur un stage comme j'avais rarement vu.

À mon grand bonheur, ils ont joué la majorité de leur dernier album (une bombe, un anthem, un album marquand dans ma vie que j'ai du écouter 100 fois durant ma fin de session pour me motiver) et leurs quelques classiques d'avant que je connaissais plus ou moins.

Ils ont terminé par la douce, mais incroyable Swing life away. C'est clairement un de meilleurs show que j'ai eu la chance de voir. J'ai du passer le 3/4 du show dans le trash, la sueur des autres collée à mon t-shirt. Mais je m'en foutais bien. J'était à Rise Against avec des vieux chums pis on trippait très fort. J'ai même fait du body surfing pour la première fois, c'est assez inocroyable comme feeling...

Puis je suis revenu dans la nuit vers Mt-Laurier pour continuer ma petite vie (tout sauf) tranquille... J'ai senti aussi avec un certain plaisir teinté d'étonnement que j'avais une envie bien réelle de retourner à ma vie montréalaise... J'en reviens tout simplement pas.

Simpson's Jeff


Pour les cheveux, ça ressemble pas mal, mais il manque le pinch, les colliers et les bracelets.

Ce post, c'est vraiment n'importe quoi

La tête qui tourne

Ça fait maintenant plus d'un mois que je suis revenu de voyage et que je passe l'été à la campagne pour une dernière fois. Malgré le fait que j'adore mon travail de serveur qui touche au secteur de ma future "carrière", je sens que j'ai fait le tour, que je plafonne.

J'arrive pas trop à l'expliquer, mais je sens qu'intellectuellement je manque de stimulation. À l'école durant l'automne et l'hiver, j'ai toujours quelque chose à cogiter le soir, j'aime que ma tête tourne et que tout évolue rapidement. Je sens que j'avance et j'ai l'impression que toute ma vie je vais avoir besoin d'être dans cet état d'esprit.

Ici, mon travail est devenu comme automatique, presque inconscient tellement j'y suis habitué. Je me demande franchement comment je pourrais passer ma vie sans un défi ou un gros projet, quelque chose qui me forcera à me creuser la tête.

Ça me fait réaliser que toute ma vie, je ne pourrai pas m'asseoir sur ce que j'ai. Je vais toujours vouloir aller plus loin dans mes projets et je pourrai jamais avoir un emploi routinier.

Je sais pas pourquoi j'écris ce post là, je crois pas que je vais le publier...

Ya quelque chose de sauvage, d'indomptable en moi que je pourrai jamais apaiser, quelque chose qui me pousse toujours plus loin, malgré ma paresse, mes défauts et les échecs.

Je ne pourrai me contenter de rien, je suis incontentable.

2007-07-09

Blogo-Star!

Grand vent de renouveau sur la blogosphère!!

Les 2 ou 3 adresses tjrs présentes sur le blogroll de 90% des blogueurs tirent leur révérence.
(Je sais que ça fait déjà quelques jours que le nouvelle est sortie, mais bon cet été je suis en campagne et ya tjrs un délais quand on quitte l'autoroute).

Maintenant, out la célibataire urbaine, le barman et la mère indigne. J'avoue que je les aimais bien et chacun avait une touche spéciale qui rendait leur blogue vraiment intéressant.

Alors, qui seront les prochaines stars de la blogosphère selon vous chers lecteurs?

J'attend votre avis la dessus.

En tout cas, ya l'anti-blogueur Voyou qui se taille un niche de choix en fessant là ou ça fait mal, c'est à dire droit dans l'orgueil d'une majorité de blogueurs self-centric insipides en mal de popularité dans leur vraie vie. Et le pire c'est qu'ils y prennent goût.

Ya aussi les Vieux garçons qui nous divertissent avec leurs épisodes de télé cablée et qui par un habile stratagème arrivent à séduire une masse de fille.

Ya aussi des valeurs sures qui scorent à tout coup, comme l'Ex blonde qui avec son sens inné du pathétisme amoureux provoque des éruptions d'entrées au compteur.

Ya aussi le Geek qui, pour une raison que j'arrive encore mal à comprendre, est très populaire.

Les autre, je les connais pas.

On devrait faire un concours de télé-réalité avec ça. On met toute la gang dans la même pièce, ils se bitchent pis ils écrivent la dessus. Quand c'est rendu que le batteur de Blink 182 et la famille Carter ont une téléréalité, ben je pense qu'on pourrait tous en avoir une me semble...

Comme ça, on pourrait tous être des stars, comme ça tout le monde se sentirait populaire, comme ça tout le monde serait heureux...
Quand je lis les commentaires à propos des articles sur cyberpresse, je ne peux m'empêcher de trouver le monde vraiment cave des fois...

Mais bon, on est tous le con d'un autre.

2007-07-06

La loi de la palice

Ça y est, le gouvernement se décide à durcir les lois sur la vitesse et l'alcool au volant et ce particulièrement face aux jeunes conducteurs.

J'avoue que ce n'est pas une mauvaise chose. Je me rappelle bien qu'à mes 17 ans, j'avais presque aucune expérience de conduite et je roulais pas mal tout le temps autour du 130km/h. J'en suis pas fier et je dois en conclure que j'étais drôlement inconscient.

Mais ce qui me dérange le plus dans cette loi, c'est le petit ton condescendant qu'utilisent les autorités pour désigner majoritairement les jeunes commes responsables de la vitesse au volant et particulièrement de l'alcool.

La vérité dans tout ça, c'est que la loi sert bien celui qui la fait et qui l'applique. Je sais pas si j'avais déjà mentionné que je travaille comme serveur dans une Cage aux Sports, un endroit qui grouille de police entre 2 shifts. Des gens qui boivent 2,3 ou 4 bières en soupant j'en sert une bonne gang le soir. Pis j'ai ben de la misère à croire qu'une bonne partie de ces gens la dépassent pas le . 08 .

Puis, je sort de ma job pour aller au bar de la place et la je vois une police parquée devant la place de 23 heures à 3 heures du mat pour pogner les jeunes qui ont bu 2, 3 ou 4 bière avant de prendre le volant. La seule différence dans tout ça, c'est l'âge pis le lieu.

C'est notre omerta à nous, notre loi du silence. J'ai jamais vu la police se parquer devant la Cage pour attendre la bande de saoulons qui sortent de la le jeudi soir après avoir mangé 16 ailes et bu 4 bières. Ben trop de chance de tomber sur un de leur chums. Le truc, c'est de se saouler tôt, t'en aura jamais de problèmes chummy...

D'un côté (sale), ça fait mon affaire parce que du monde qui boivent autant de bière, ça fait monter une facture pis c'est crissement bon pour le pourboire. Pis d'un autre côté, je me rend bien compte que c'est de la sale hypocrisie qui sert principalement la police et les gens qui ne sont plus considérée comme des "jeunes".

Pourtant, j'ai souvent l'impression que l'éducation à l'alcool doit être faite en majorité à ces gens là qui souvent, dans leur jeunesse, chauffaient leur firebird la bière entre les jambes...

2007-07-04

Generation Bitch

Je suis assis dans ma voiture en route pour Montréal en train d'écouter le bestoff de Megadeth. Prince Of Darkness se termine, j'ai fait le tour du CD. Bon, une dernière fois Holy Wars puis je passe à la radio.

On commence par le 98,5 FM parce que j'aime bien la radio parlée. C'est Montréal maintenant qui joue. Déjà, le titre me semble assez plate à mort, mais faut laisser la chance au coureur. Après 2 minutes à écouter un interview avec un journaliste morne qui parle de Texas Hold Em avec une animatrice qui semble tout faire sauf l'écouter, je juge sage de changer de poste au plus vite.

Quelques secondes plus tard, je tombe sur la radio millionnaire d'auditeur CKOI. Les justiciers masqués font un genre d'interview de couple avec une fille qui veut divertir son chum auditivement plate comme la pluie qui tombe. Les gars posent des questions osées et le chum ne semble pas comprendre l'aspect divertissement, donc il ne répond tout simplement pas.

Les gars de la station n'ont plus d'autre choix que de partir une chanson avant que tout ça ne revire à la catastrophe et que les auditeurs pris dans le traffic ne décident de changer de station de radio ou encore tout simplement de s'engloutir dans le muret de béton qui longe la 15 pour tout l'été.

Et quelle chanson. J'entend une bande de filles en chaleur feindre l'orgasme pendant 3 minutes et demi. J'ai déjà entendu cette chanson dans un bar j'en suis sur. Je me demande quel Girl Band sévi en ce moment sur le monde occidental et j'en viens à la conclusion que ça ne peut être que les insipides Pussycat Dolls. Le tube s'appelle buttons.

Ces paroles rafraichissantes touchent directement mon âme. Je sens une spiritualité pleinement assumée dans tout ces cris de semi orgasme et ces râlement dignes d'un agressif cunnilingus.

Me sentant touché par ces paroles nécéssitant une bonne dose de spiritueux dans le sang afin d'ête digérables, je décide à mon arrivée à Mtl d'aller m'informer sur ces formidables Poupées chattes, groupe évidemment créé de toute pièce par la bande de vieux obsédés sexuels qui dirigent une quelconque multinationale de disques.

Voilà quelques exemples stimulants:

Baby can't you see
How these clothes are fitting on me
And the heat coming from the beat
I'm about to blow, I don't think you know

Ou encore tout simplement:

I'm a sexy mama

Quand je me gave de ces paroles, j'ai hâte de voir dans quelques années le beau portrait qu'on va dresser de ma génération. Ça serait facile de généraliser tout ça et de tout mettre dans le même panier, mais quoi qu'on en dise, la musique pop c'est un reflet de société.

Pour les poupées-chattes, de ce que je peux décoder entre 2 cris, ça ressemble drôlement à: Regarde moi, désire moi, c'est encore plus important que de m'aimer. Un gros boostage d'estime de soi mal placée, une vraie machine à complexe pour une fille ordinaire qui n'aime pas se faire regarder comme un morceau dans viande dans un club.

Esti que des fois je suis content que la majorité des jeunes au Québec comprennent mal l'anglais...

2007-07-01

Comme tout le monde un peu, je me dis ce soir que je me lasserai jamais d'entendre Gilmour faire crier sa guit...

2007-06-30

Le jongleur

Des fois, je sent que j'ai le poids du monde sur les épaules alors que ça serait si facile de m'en libérer. Des fois, je m'impose trop de choses, je cherche à bâtir une tour de mille étages sans avoir pensé aux fondations. Des fois, je cherche à aller trop vite et je m'oublie dans le processus.

En ce moment, je me retrouve devant une situation que j'ai jamais vécu et je peine à trouver les solutions.

Je suis arrivé ce soir, avec mes milles étages en constructions toutes en même temps. Ma soeur était assise sur le divan à regarder la télé. Même si on est tellement différents, étrangement, on vit souvent les mêmes questionnements aux mêmes moments.

Ce soir, je suis arrivé la tête pleine de questions et avec un gros silence intérieur comme réponse. Je pensais à l'avenir, à mes amis, à mon travail et à la façon dont j'allais tout faire tenir ça ensemble. Je me sentais comme un jongleur qui doit lancer 2 quilles tout en tenant gardant bien une main sur l'autre. Et dernièrement, à mon plus grand bonheur, j'ai ajouté une autre quille.

Ma soeur a tout de suite vu que ce soir je tenais difficilement mon équilibre, elle a vu que j'avais peur d'en échapper une. Alors elle m'a simplement dit d'arrêter de penser à toutes les quilles qui se trouvaient dans les air, il fallait seulement que je me concentre sur celle qui était dans ma main en ce moment. Les milles étages ont soudainement disparus.

Je me suis contenté de fixer la lumière au plafond en me disant avec étonnement que c'était la plus belle chose que je pouvais faire la seconde que je vivais.

Pourquoi j'y ai pas pensé avant?

Je dois partir, j'ai une fondation à bâtir. Plus j'irai tranquillement et que je m'appliquerai, plus la tour sera solide, moins elle aura de chances de s'écrouler.

Prendre le temps...

Je lis trop de Coehlo

2007-06-29

Ok, à go on arrête le temps

Maintenant ya plus rien qui bouge, que tout va éternellement rester en place. Tous mes tracas seront figés quelque part dans le temps.

Ok, on repart

2007-06-21

Huh...?

Bon, alors je crois que j'ai été assez cheesy dans les derniers jours pour un bon bout de temps,

Voilà un résumé de vie: (Amateurs de blogues à sensation forte, passez votre chemin)

Ça fait plus de deux semaines que je suis revenu à Mont-Laurier et je le regrette pas du tout. Pourtant, quand je suis revenu, j'avais le goût de passer un peu de temps à Montréal et ça me disait rien du tout de revenir chez mes parents. J'avais plus ou moins le goût de retourner serveur uniquement, je me serais vu faire quelque chose de différent des autres années, même si c'était moins payant. Parce que étudiant, ya pas grand autres emplois vraiment payant à part si t'es syndiqué que de s'en aller serveur ou barman (mais barman à Mt-lo ça existe pas vraiment, le prérequis étant d'avoir des seins pour retenir les cliens au bar...)

Mais depuis que j'y suis, j'ai vraiment retrouvé le même plaisir à travailler. En plus, je peux être avec la charmante entre deux drinks ;) Pis ya quelques uns de mes bons amis qui travaillent avec moi, j'ai rien de plus à demander. L'été commence vraiment bien.

La seule chose qui m'est arrivé, c'est de me brûler avec de l'eau bouillante tanto. Ça fait des cloques et c'est pas très agréable.

Je me sens tellement positif ces temps ci, je devrais faire des conférences comme Marcel Leboeuf. Cet homme devrait être notre exemple à tous. En fait, faudrait qu'on soit tous un mélange de Marcel Leboeuf, Céline Dion et Grégory Charles parce qu'en plus d'avoir une criss de belle voix, on tous avoir de la détermination pour déplacer des montagnes.

Ça y est, je délire

2007-06-20

Si il n'y a qu'ici où je peux te le dire...

tu me manques

Le jardin

Avertisement: Ceci est un texte vraiment "cheesy", donc je demanderais à tous les désillusionnés de passer leur chemin, ils ne trouveront rien pour sustenter leur réalité.




J'aime les jardins. Je les aime parce qu'ils sont souvent très représentatifs de leurs propriétaires. Pour avoir un beau jardin, on a pas le choix, il faut s'en occuper. Il faut y mettre du temps et des efforts sans quoi on arrive rapidement à rien.

Je me plais à penser que l'amour c'est un peu comme s'occuper d'un jardin. Même avec les plus belles fleurs on peut se planter. Et quelques fois ya certains jardins qui commencent avec un paquet de mauvaise herbe pour se tranformer en jardin incroyable. Tout dépend de celui ou celle qui s'en occupe.

Souvent, les femmes aiment s'occuper des jardins. C'est parce que tout comme ce qu'elles cultivent, elles sont elles aussi des fleurs. Suffit de les aimer pour qu'elles fleurissent.

Ce texte la était pour toi, ma muse... :)

2007-06-17

Intermède

Le soleil brille presque trop fort

Tout est presque trop beau

On dit en restauration des fois que quand on a un surplus, ça cache un short

J'y crois pas

2007-06-14

Je crois qu'elle le sait aussi, secrètement, dans son coeur

2007-06-12

Adaptation

Dans mon incessante quête intérieure, je me pose bien des questions ces temps-ci par rapport à ce blogue. Au départ, je cherchais à en faire une sorte de recueil de textes, de trucs qui m'enchantent et de rêveries impossibles.

Et à force d'écrire, sans trop le savoir, on se développe un style bien à nous qui nous reflète beaucoup plus qu'on le croit. Quétaine à dire, mais écrire ça nous fait nous découvrir sans aucune pudeur. On se voit tel quel parce que l'humeur change du jour au lendemain, mais les textes restent.

Alors quand je fais le bilan de ce que j'ai pu écrire cet hiver, je constate avec joie que j'ai su bien mener ma vie dans les derniers mois. En fait, si je fais le bilan de ma vie entière, les 6 derniers mois ont certainement été les plus heureux de ma vie. J'avais à crever un abcès que j'ai traîné trop longtemps et je me rend compte, comme ma mère me le montre si bien, qu'on peut vieillir en étant constamment plus heureux.

Mais je réalise aussi tristement que comme trop de blogueur, je vis ma vie dans mes rêveries. Surtout avec les femmes. Même si je suis encore jeune, je commence à sentir que les choses ne se passent pas comme dans la vie de mes amis. Bon, j'en ai rien à foutre du concept de normalité dans la société, mais je me sens de plus en plus déphasé par rapport aux autres. Ya de mes amis qui vont avoir des enfants bientôt et une maison. Dans mon cas, seulement me faire une copine ça ferait mon bonheur, une fille avec qui je vais passer plus que 2 semaines sans qu'elle me tappe affreusement sur les nerfs.

J'ai toujours voulu vivre ma vie à ma manière, sans que personne essaie de m'influencer dans mes décisions. Ça a pas toujours donné des bons résultats. Sauf que là maintenant, je regarde où j'en suis dans ma future vie professionnelle et je suis directement où je voulais être il y a quelques années, c'est à dire que j'ai pas totalement embarqué dans la roue, je travail un peu quand je le veux pour me payer des voyages. Clair qu'avoir des parents qui te payent les études ça aide beaucoup. Ça te permet un peu plus de paresse.

Puis du côté personnel, j'ai toujours pensé que j'aurais des enfants à 26 ans. Pourquoi 26? I fucking dont know. J'ai toujours pensé que je serais pas sérieux avec les filles avant au moins la vingtaine. Là j'en ai 22 et j'ai jamais eu de relation sérieuse à long terme. Oui, j'ai plein de filles dans ma vie pour remplacer la principale. Les femmes ont habité mes rêves et mes soirées tout en étant ailleurs alors qu'elles auraient pu être à côté de moi. Mais j'étais pas prêt.

Et j'ai le syndrome du chercheur de princesse. J'ai toujours pensé un peu naïvement que j'aurais seulement une fille vraiment importante dans ma vie. D'habitude c'est les filles qui ont la maladie du prince charmant. Et j'y crois vraiment. Je cherche LA fille. Pas facile de se croire avec ce qu'on entend des gens qui nous entourent.

Et un peu naïvement (on ne peut échapper à sa nature), je crois que je viens de la rencontrer. Difficile à croire que je dis vrai, j'en ai tellement dit que j'ai un peu de misère à me croire. Pourtant, je sens de quoi de différent.

Ya quelque chose qui a changé au fond de moi-même. Je réalise que dans bien des aspects je ressemble de plus en plus à mon père. C'est lui qui m'a donné ce goût de prendre les choses en mains. Il est parti de rien pour monter sa business. J'ai la chance d'avoir un peu d'aide et j'ai le goût de faire comme lui, tout en ayant le parfait contrôle de ma vie. C'est impossible. Je suis un idéaliste donc j'y crois. J'ai de l'ambition et j'ai la conviction que je suis enfin entré dans l'âge adulte.

Pourtant, ya des jours où j'ai l'impression de tout recommencer du début. Est-ce qu'on fait ce genre de constatation dans plein de moments de sa vie?

J'adore voir l'évolution de ce que mon recueil de texte devient. Par contre, rarement j'écris tout ce que j'ai envie d'écrire parce que je me sens enfermé dans un style qui devient peu à peu rétrograde. Les gens qui viennent encore ici sont pour la plupart des amis alors je sais que vous allez comprendre. Je gère encore l'intensité, bien qu'elle soit beaucoup moins incontrôlable qu'il y a quelques mois à peine. Ya juste les rêveries dont je n'ai plus le goût de rêver, je veux les vivre.

Et en ce moment la rêverie que je veux vivre pourrait me coûter très cher, mais me rapporter un trésor inestimable...

J'ai toujours été un peu gambler.

Maladie

Syndrome de la page blanche prolongé

J'écrirai pas juste pour écrire, donc je la ferme

De toute façon, l'été c'est fait pour jouer ;)

La seule chose vraiment importante à dire: elle est incroyable

2007-06-10

Défaillance

La vie ici est trop intense

Je n'arrive plus à la gérer

J'ai la tête qui tourne...

2007-06-07

Le carrefour de la solitude

Encore un texte sur le blogue du voyou qui me fait réfléchir sur le sens de la socialisation.

Ça me donne l'impression que chacun traîne sa solitude du mieux qu'il le peut jusqu'à atteindre un point de rencontre. Rendu là-bas, on se raconte plein d'histoire sans trop écouter les autres. On essaie de se convaincre qu'on existe avant de retourner au désert.

Dérapage de la démocratie qui prône la marginalisation de l'individu, baisse de l'esprit de communauté, je sais pas, mais ça m'inquiète et je ne peux que tristement réaliser que je fais partie de ce gros non-brassage d'idées.

Ça me fait penser à un texte que j'ai lu il y a quelques mois sur l'échangisme au Québec. Les "vieux" échangistes se plaignent de la nouvelle popularité de leur pratique, car un paquet de jeunes arrivent dans les clubs, mais ne font que de l'exhibitionnisme sans vouloir aller plus loin. Assez représentatif...

Trop souvent c'est ça, notre société, on se montre, on se montre qu'on est plus beau et meilleur que l'autre, on entre pas en contact avec les autres si ce n'est seulement que par pure philanthropie.

Et finalement on se retrouve bien seul, au milieu du carrefour de notre solitude, à tous...

2007-06-04

La vie commence

Ma mère, qui a enfanté cet éternel célibataire idéaliste que je suis, m'a toujours répété avec conviction une multitude de phrases clées qui guident sa vie. Pour donner une idée, c'est un peu dans le style de Coehlo, à la limite du cucul, mais rempli de sens et de bonne volonté.

C'est ce que j'aime bien de ma mère, elle me donne des conseils auxquels je ne crois pas au début, puis finalement je réalise avec les jours, les mois et les années qu'elle a trop souvent raison. Mais bon quand on est jeune, faut se casser la gueule pour apprendre, les conseils ne suffisent pas.

Elle porte tout la gentillesse du monde dans ses paroles. Les gens, même bien des années après l'avoir rencontrée, se souviennent toujours de sa gentillesse et de son positivisme. C'est elle qui me pousse tous les jours à vouloir m'améliorer en tant que personne. C'est de elle que je tiens une grande partie de ma spiritualité, même si je ne veux souvent pas m'avouer que ses idées quelquefois tordues de biologie totale ne s'appliquent que trop bien au monde qui m'entoure. C'est elle qui m'a réconforté à l'idée de vieillir, car elle me dit et me montre l'exemple qu'en vieilissant on a le choix d'aigrir ou encore de devenir plus heureux et serein qu'on l'était jeune.

C'est aussi elle qui m'a poussé à retourner à l'école après mon année de voyage/travail. Dans sa jeunesse, à cause de la pauvreté de sa famille, elle n'a jamais pu aller à l'université. Elle qui adore apprendre et qui comprend les choses rapidement, elle aurait vraiment été une bonne élève studieuse et disciplinée.

Elle me repète souvent qu'elle a réalisé beaucoup de buts qu'elle s'était fixée jeune. Elle s'est donnée corps et âme à son travail pour se sortir de la misère de son quartier. Sans elle, au bureau, tout partirait dans tous les sens, elle est l'âme de l'endroit et sans elle rien de fonctionne très bien. Bien sûr, comme tout le monde avec les années, elle a accumulé quelques regrets, mais elle ne les laisse pas anéantir sa vie comme trop de gens le font.

Il y a quelques jours, à mon retour à la maison familiale, m'a mère m'a dit que mon père pensait à changer d'emploi. Il est notaire et il n'a plus la flamme pour son métier. D'ici quelques années, il aimerait peut-être devenir inspecteur pour la chambre des notaires, ce qui lui permettra de vendre son bureau. Ma mère qui travaille avec lui depuis 25 ans pourrait donc aussi quitter.

Je lui ai glissé comme ça dans la conversation que c'était alors le temps idéal pour elle de réaliser son rêve d'aller à l'université.

- Je suis pas trop vieille pour ça?

- Maman, à 50 ans (en fait 48 :) de nos jours, la vie ne fait que commencer....

- T'es vraiment sérieux là J-F?

J'aimerais tellement qu'elle le fasse et qu'elle passe par dessus le fait qu'elle aura 50 ans.

J'aimerais bien un jour passer à l'Uqam ou l'UdM et voir ma mère en classe toute concentrée et joyeuse, en train de suivre ses cours de nutritioniste. Elle serait bonne j'en suis sûr.

Et elle le mérite tellement

2007-06-02

L'option familiale

C'est le dernier texte de Pierre-Léon (Un taxi la nuit) qui m'a fait réfléchir à ca

Quand j'étais au Mexique, j'ai été surpris par le nombre d'enfant que je trouvais à chaque coin de rue. Je parle pas de Cancun, mais plus du Mexique pas touristique. Pis je les regardais aller, la grande famille qui allait à la plage et aux chutes le dimanche. Tout le monde ensemble, personne de son côté. Tout le monde unis.

En 3 semaines au Mexique, j'ai jamais vu des gens s'engueuler. J'ai jamais vu de chicanes grave. J'ai vu des gens et des famille qui faisaient tout pour bien s'entendre. Pourtant, les familles étaient autrement plus nombreuses qu'ici.

J'ai aussi réalisé à quel point ici on peut être différent par rapport à ça. Ici, les enfants tapent sur les nerfs à bien des gens. Mais de la à dire comme certain qu'on aime pas les enfants, c'est un peu comme s'avouer qu'on aime pas une grosse partie de soi-même.

J'ai l'impression que tout cette philosophie américanisée d'affirmer notre différence face aux autres agit comme un couteau à deux tranchants. D'un côté, la différence ajoute beaucoup à l'évolution du style de vie, de la mode, des façons de faire les choses. De l'autre côté, cette différence nous plonge dans notre solitude. On devient égocentriques et on pense à tord que les gens autour n'ont pas un comportement qui nous convient, donc on les balaie rapidement de notre vie. On cherche nos conjoints dans des catalogues, on cherche des critères et non des gens.
Et puis, comme l'illustre si bien Pierre-Léon, on ne fait plus les efforts pour tenir les choses en vie. On passe simplement à autre chose en essayant de se convaincre que c'est l'autre qui avait tord et la fameuse phrase "Si tu n'es plus avec lui ou elle, c'est que tu méritais mieux!". Toute cette bullshit pour mettre notre égo à l'abri des remises en question.

Je ne dis pas que le Mexique est parfait pour ça, d'ailleurs les mexicains sont reconnus pour avoir l'uppercut facile avec leurs femmes. Ce que je veux dire, c'est qu'eux ont toujours cet esprit de famille qui commence à nous faire cruellement défaut.

Parce qu'ici, on a le choix de quitter bien avant que le bateau ait réellement coulé.

Parce qu'ici, on est trop souvent occupés à se chercher soi-même en copie conforme dans les goûts et les aspirations des autres.

Parce qu'ici, la famille devient secondaire, elle devient même une option.