2008-11-05

L'enfant soleil

Assez de cette torture quotidienne, assez de ce spleen continuel, assez de ces recommencements perpétuels. Assez, j'en ai eu bien assez dans les dernières années.

Alors le voila le vrai renouveau. J'ai fait le move d'une vie, j'ai enfin décidé de diriger ma vie la ou je le souhaitais vraiment.

Les choses ne seront jamais comme je le souhaite, c'est impossible de contrôler ou de prévoir les sentiments des autres. Par contre, le choix que j'ai, c'est de les accepter ou non. Alors j'accepte pour être heureux, pour ne pas me torturer avec ces choses sur lesquelles je n'ai aucun pouvoir.

Et je laisse aller, de la bonne manière cette fois-ci

2008-10-03

Done is done

Je jouais à NHL2008 (on est fan de hockey ou on l'est pas) et j'ai accroché sur cette chanson du menu sans trop savoir pourquoi. J'suis allé voir les paroles il y a quelques minutes.

Millencolin "Done Is Done"

You don't know what you're looking for,
You're lost in the past.
You don't know who you are any more.
How long will it last?

Well, it will last as long as you're gone
In the future or past.
There's a crusher ahead,
Because you mind real fast.
If it was yesterday I would let you go,
Are you happy if the answer's no?
It will soon be the time to make it so, yeah...

What's done is done,
You need to set your ways.
And that is you,
You in your future days.
The space is slim,
So meet my everyone.
So, please, I said
What's done is done.

You don't know what you are any more,
Just know where you've been.
It doesn't matter how it all was before,
Let the present begin.
Big decision for a man in the daze,
To leave the haze, yeah...

What's done is done,
You need to set your ways.
And that is you,
You in your future days.
The space is slim,
So meet my everyone.
So, please, I said
What's done is done,
What's done is done.

Movement is a sign of life, keep moving forward, life,
There is no going back from here in spite of all your fight.
There's no point in blaming yourself for the wrongs you've done,
The game that is really numb, no need to be on the run.

What's done is done,
You need to set your ways.
And that is you,
You in your future days.
The space is slim,
So meet my everyone.
So, please, I said
What's done is done,
What's done is done,
What's done is done.

So, please, I said
What's done is done,
What's done is done,
What's done is done.

So, please, I said
What's done is done,
What's done is done.


Je suis pas du genre à voir tout comme un signe de la vie, mais celui-là j'ai bien de la misère à pas y croire. Ici, là, maintenant...

2008-09-27

Sub-objectivité

Voilà déjà 2 mois que j'ai quitté assez brusquement ce blogue. En fait, ça fait plusieurs mois que mon coeur virtuel est sur le respirateur cybernétique de blogspot en attente d'un quelconque débranchement soudain où encore d'une inattendue lueur d'espoir.

Si je regarde la courbe de vie de mon blogue, c'est un peu comme s'il avait pogné le cancer à 35 ans.

Je trouve que sa fin est vraiment nulle à chier. Il tombe dans le plus sombre des pathétisme, signe évident qu'il s'est grandement approché de ma réalité des derniers mois. Alors comment pourrait-il redevenir le témoin thérapeutique salvateur si nécessaire à ma vie émotive?

J'ai encore bien de la difficulté à comprendre ce qui est arrivé, peut-être que j'y arriverai jamais. Tout ce que je sais, c'est qu'au même moment où ma vie amoureuse s'évaporait, ma vision (idéalisée au maximum) de la vie prenait le bord dans les plus grands tourments. J'arrivais pas à concilier le choc. J'ai mal réagi.

Ce qui me fait peur maintenant, c'est de réaliser à quel point je peux avoir régressé dans les derniers mois. Je n'avance plus. Mes parents avec lesquels j'étais si proche ce printemps, je les ai repoussé loin de moi, j'en peux plus de leur broyer du noir, j'en peux plus d'être moi-même devant eux et devant tout le monde. J'avais des plans cet automne pour avancer dans ma vie professionnelle, mais au fond de moi je me demande toujours "À quoi bon? Pourquoi je fais tout ça?". J'ai aucune raison d'être.

J'ai 23 ans, je regarde du monde plus jeune que moi foncer dans la vie alors que moi je fais tout pour qu'elle me fonce dedans.

Oui mais l'amour? L'amour est très loin derrière. Ça fait des mois que j'ai pas touché à une fille, bientôt 6 mois. Ça m'était jamais arrivé depuis que je suis "actif sexuellement". Je suis naturellement attiré par des filles qui soient se caliss de moi où encore ont des copains et vivent avec. Et puis ya une folle (l'ex copine très névrosée de un de mes amis) qui me court après alors que ça fait 5 ans qu'on s'est pas vu. Les autres m'intéressent tellement pas. Je croyais que ça s'améliorerait avec le retour à l'université, mais je suis toujours dans les mêmes cercles vicieux. J'arrive pas à comprendre pourquoi je revis cette même situation merdique encore et encore. Cette semaine, Alex m'a lancé l'idée d'un texte à composer avec un thème précis: Apprendre à connaître quelqu'un. Si je me fie à mes expérience des derniers mois, ça vaut pas de la marde de s'en donner la peine.

Pourtant, je suis un fils de riche, j'ai tout pour réussir, j'ai même du talent dans quelques domaines. Mais j'en ai rien à foutre.

Alors revoilà le pathétisme.
Il n'y a qu'ici ou je puisse exposer mes états d'âmes les plus dégueulasses.

Ça va bien oui, ma tête va bien, j'ai du plaisir, je tiens le coup,
Mais si je pouvais me vomir, je le ferais

2008-07-19

Rectify

Je ne suis pas en train de mourir, je ne suis que dans un lent processus d'auto-destruction.

2008-07-17

La fin approche

Je la sens, elle me guette, déjà entrée dans mon entre, déjà entre mes cellules, déjà bien incrustée n'arrivant pas à suinter par mes pores pour que je m'en dégage, afin que seules les décennies n'arrivent vraiment à la déterminer.

Si c'était seulement possible de sortir ce dégout de moi-même extrême qui m'accable et qui, tôt ou tard, me fera péter un câble.

Je commence à plus n'en pouvoir et plus n'en vouloir.

La fin me guette chers amis

2008-06-27

The revival

Finalement, je passe le reste de mon été à Mont-Laurier, dans ma campagne natale. Ca apporte une stabilité que j'avais perdu depuis un certain bout de temps. Les derniers post (pour ceux qui ont lu) ont révélé assez clairement que mon état mental s'était beaucoup détérioré dans les derniers mois.

Eh bien, bonne nouvelle! Les choses s'améliorent! Reste encore ce truc d'angoisse bizarre difficilement identifiable, un drôle de sentiment qui m'était inconnu jusqu'ici du haut de mes 23 ans.

C'est aussi dû a cette passe bizarre que je n'arrive plus a composer une seule phrase qui ne parle pas de mon nombril. Moi qui pourtant détestait les gens qui ne parlent que d'eux-même, c'est comme si j'avais pas le choix pour l'instant.

Me concentrer sur autre chose ferait peut-être le plus grand bien finalement.

Pour autant que je n'ai rien a écrire d'intéressant, sinon que certaines choses que je trouvais incroyablement belles m'apparaissent de plus en plus laides et vice versa pour les choses laides.

Revirement de situation, U turn intellectuel, coup de barre cogital.

Et cette impression que ma plus grande réalisation s'accomplira par la musique, malgré mon talent mitigé quand je torture mon manche de guitare.

La structure a été ébranlée, alors avec mon ampli je revirerai la situation de l'autre sens et c'est moi qui ferai branler la structure.

Ma gibson sg, je te l'ai déjà dit sur ce blogue, je t'aime!

(Texte écrit sans la moindre goûte d'alcool dans le sang, mais peut-être avec un arrière goût de sang dans la bouche et une pétarade de rush sanguin dans les tempes.)

Pardonnez lui mon dieu, il ne sait pas ce qu'il écrit!

2008-06-11

Inutilité évidente

Ça m'arrive encore, parfois, de sentir que tout ce que je fais ne me sert à rien. Avant, j'en éprouvais une certaine angoisse. Maintenant, aucune angoisse, seulement un sentiment qui remplit (ou plutôt) vide mon esprit. Encore la même question, c'est quoi la solution à tout ça? Aimer quelqu'un qui ne nous aime pas, ça draine une sorte d'énergie en nous, ça nous vide de notre substance.

De toute manière, l'amour passionnel est-il vraiment une solutions aux maux qui nous accablent? Ça le dit dans le terme, il n'y a aucune raison dans cet amour là. Faudra bien que je vois les choses en face, je l'aime encore et tristement, je ne peux pas me permette de la revoir.

J'envie tous ces gens qui se promènent main dans la main dans la rue. En fait, je les jalouse, parce que même si j'ai connu bien des joies dans ma vie, celles du sentiment amoureux ne m'ont été admises qu'à très peu de moments jusqu'à maintenant. Pour l'instant, la peau des autres femmes a un goût de cendre et elles ne sont que braise qui brûle ma peau. Faudrait que je me blanchisse à la chaux, pour faire table rase du passé. Faudrait une bonne game de roulette russe pour me faire réaliser la chance que j'ai d'être en vie. C'est trop souvent proche de la mort qu'on réalise toute la beauté de la vie.

Si seulement je pouvais en aimer une autre et que cette autre puisse m'aimer autant en retour, tout serait si simple. Mais fuck off, ya rien de simple, c'est la plus simple évidence de la vie.

J'ai l'air de me plaindre et de m'apitoyer sur mon sort, c'est totalement vrai. Anyway ici c'est ma tribune, un coin de ma tête et j'y fais bien ce que je veux. J'y crache ma souffrance, je l'exorcise, pour que dans ma vie de tous les jours elle ne m'obsède pas, pour qu'elle puisse mourir au rythme des touches sur mon clavier, pour qu'elle disparaisse au loin.

Mon coloc m'a dit l'autre jour que si on avait été mis sur terre, y'avait sûrement une raison, qu'on avait pas le droit de lâcher, qu'on avait pas le droit de tout laisser tomber parce que quelquefois on souffrait.

Allez, vieux garçon, retourne à ta vie, même si souvent elle te semble aussi utile qu'un vieux char rouillé au fond d'une immense cours à scrap.

2008-06-01

C'était une période folle

C'était une période où mes passions m'avaient quittées. Elle voguaient quelque part, vers une destination dont le chemin m'était inconnu. Plus aucun intérêt envers quoi que ce soit, plus d'étincelle dans les yeux. Le chemin, aussi intéressant m'avait-il paru, n'était qu'une succession de soleil se levant et se couchant devant mon indifférence assumée. Un vide émotionnel comme jamais j'avais pu en connaître avant. Un arrière goût de rien du tout à tout ce qui pouvait m'arriver.

C'est plutôt intriguant de repenser à tout ça, à cette période noire qui est derrière, alors que maintenant j'essaie de ne faire plus qu'un avec ma guitare... :)

C'est la seule certitude que j'ai, elle, je pourrai la faire vibrer toute ma vie.

2008-05-26

Je suis

Retrouver le calme dans mon esprit, je viens de le réaliser. J'ai besoin de me retrouver pour mieux repartir. Il ne faut pas se définir par les autres ou par son travail, il faut apprendre à se définir par soi-même.

Je réalise que mon acharnement, dans ma situation, ne donnera absolument rien. Je ne m'acharne donc plus, je décroche.

Mes sentiments sont diffus, confus, mais j'ai le choix de les laisser en plan, pour voir où la vie me mènera avec tout ça. J'en ai assez de m'en faire avec tout, de toute façon ça ne me donne aucun résultat.

J'aimerais être comme mon meilleur ami. Lui est capable de contrôler ses émotions, il n'agit pas sur des coups de tête comme moi. J'essaie donc d'apprendre de lui. Merci Marts d'être là au moment opportun pour calmer ma tempête.

J'essaie donc d'apprendre de vous tous, même si trop souvent je vous crois dans l'erreur.

Rempart

Chose essentielle servant à se protéger des marées hautes et basses de la vie. Dans mon excitation, j'ai oublié de m'en construire un. Faut protéger son monde intérieur, c'est certain qu'on peut en dévoiler une partie, mais faut se garder une place juste à soi.

Parce que quoi qu'on puisse en penser à certains moments, on reste la personne la plus importante de notre vie. Autrement, on s'expose à de grandes innondations. C'est jamais agréable d'avoir les pieds dans l'eau, ce l'est encore moins d'en avoir par dessus la tête.

Je nage dans le monde et le combat, tout à la fois.

Je construit le rempart, brique par brique.

2008-05-25

Question/action/réaction

J'écris et je réécris les phrases, les mots les idées depuis des heures. Je les conjugue à mon état d'esprit, je les accorde à mes émotions.

Maintenant, je crois que ne suis plus le seul à être un paradoxe

On va à gauche ou à droite? Un peu des deux...

Deux personnes qui vont dans la même direction opposée. Peut-être que son rôle est de m'apprendre à réfléchir autrement. Peut-être que mon questionnement occupe trop de place dans ma vie... sûrement ;)

Ça fait du bien de sentir que les choses, malgré tout, sont plus légères

Pourquoi ais-je encore peur de dire comment moi je me sens vraiment? D'où vient cette peur d'offusquer, de tout perdre avec seulement quelques mots? Un réflexe qui vient de ma lointaine enfance, je crois. (Oui, me voilà disciple de la biologie totale, misère! :)

Ce sont les actions où les mots qui en disent le plus?

Toutes ces questions, un seul but: développer sa tolérance à l'incertitude. C'est peut-être le thème de l'été. Je n'ai pas encore la moindre idée de ce qui va se passer sur tous les plans et, curieusement, je commence à aimer cet état, moi, le roi de "c'est comme ça que les choses vont se passer".

Les vieux disent souvent qu'ils ont perdu trop de temps à réfléchir à des questions sans réponses, durant ce temps, ils ont oublié de vivre. Mais ou est la limite entre trop et pas assez de questionnement? Souvent, dans ces moments, j'envie ces imbéciles qui sont heureux sans raison.

Toutes ces idées lancées dans tous les sens, décidément ce blogue prend toujours des allures inattendues.

2008-05-24

Samedi, 4 heures du mat, idées pêle mêle

Incapable de dormir ou encore de réfléchir correctement

Alors comment pourrais-je écrire? Sans trop y penser, en me perdant dans les dédales de mon encéphale

Mon cerveau qui s'agite, cogite et qui ne mène ma pensée que nulle part

Il devrait y avoir un sens à tout ça non?

Tranquillement, l'amertume disparait pour laisser place à la quiétude de l'esprit

Les souffrances ne servent plus à rien, faut mordre dans la vie, plus fort que jamais, quitte à quelquefois en saigner

La question qui revient après bientôt 1 an et demi de bloguage: est-ce que j'ai réellement appris à mieux gérer l'intensité? ouais, je crois bien...

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Je sais pas pourquoi ça me traverse l'esprit ces temps-ci, mais je me dis souvent que je veux des enfants. Peut-être pour être comme ces gens qui trouvent soudainement un sens à ce qu'ils font, ce qu'ils disent, ce qu'ils pensent. L'idée de laisser un héritage, une trace de mon passage m'obsède. L'idée de se bâtir une oeuvre.

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Si toi, blogueur ou blogueuse anonyme, tu le sais c'est quoi le sens à tout ça, tu peux me le dire, tout bas, au creux de l'oreille? Comme ça on sera deux à partager les secrets

2008-05-20

Relecture et débobinage

Je suis en train de repasser mon blogue textes par textes.

Sans faire preuve de narcissisme. je réalise à quel point je me laisse un héritage en écrivant tout ça. C'est étrange comment me relire m'aide à me retrouver. Depuis quelques semaines (quelques mois en fait...) je me trouvait étonnamment poche au niveau intellectuel. C'était le néant, j'étais trop occupé à me déchirer intérieurement pour faire quoi que ce soit de bon. Relire ma pensée sarcastique (et quelque peu élitiste) m'a fait un grand bien. J'ai réalisé à quoi servent les traces qu'on laisse dans le sable, à reprendre le droit chemin.

J'ai aussi eu une vision étrange en jasant avec une amie. La vie c'est comme un rouleau de papier de toilette. On déroule, déroule, déroule puis arrivé au bout on jette le carton à la récup. Un jour, ces restes ainsi que ceux de ses contemporains papiers-toilettes serviront à la reconstruction habile d'un autre rouleau tou neuf (en l'occurence un rejeton, bande de naifs...).

Cest pas magnifique le cercle de la vie? Bon d'accord, j'avoue que c'est mieux présenté dans le Roi Lion... ;)

2008-03-25

La fin

Alors voilà, on y est

Ceci est la fin d'un blogue. Il n'est trop lié à la quête que j'ai mené, il a été une partie importante de ma vie pour un certain temps, maintenant je sens qu'il doit fermer. Trop de souvenirs y sont rattachés, je ne peut plus y écrire d'autres histoires. Je ne savais pas combien de temps je m'investirais dans le projet, je suis fier qu'il ait duré un bon moment.

Je suis vraiment content d'avoir répandu mon fiel sur cette toile, d'avoir pu laisser une trace de mon passage. Alors je ne peux que vous faire mes plus humbles remerciements.

Merci Myriam, merci Ani, merci J-P, merci à tous ceux et toutes celle qui ont pu apprécier ce que je pensais.

Et

Merci Alex pour avoir lu et avoir aimé,
pour cet incroyable goût de vivre qui te possède

Merci :)

2008-03-13

Une seule façon de voir les choses

Advienne que pourra, laisser les choses aller, faire confiance à la vie...

Je ne peux me permettre plus

Juste de continuer à vivre, de me mettre la tête dans les études pour réussir, de me chercher une job que je vais aimer, de chercher à guérir mes blessures. Je n'ai jamais eu le coeur autant à vif, la tête aussi déréglée. J'ai envie que ça arrête de faire mal, j'en peux plus, pourtant j'ai pas le goût d'oublier, mais faut que j'oublie pour l'instant, car les souvenirs font trop mal.

Un jour à la fois, faire confiance à la vie, ce sont de terribles clichés, mais ils me réchauffent ce coeur qui a froid depuis quelques jours...

2008-03-10

Le paradoxe

Ce soir, je vais faire le move le plus difficile que j'ai eu à faire dans ma vie...

J'angoisse à chaque seconde, j'ai pas envie de le faire et pourtant je n'ai pas le choix. Mais c'est nécessaire pour toi et pour moi. Il faut le faire parce que je te respecte et que j'ai pas envie de gâcher tous les beaux moments qu'on a eu ensemble, il faut le faire parce qu'on peut pas toujours vivre avec une épée de damoclès au dessus de la tête à chaque jour.

Et j'ai toujours cette certitude que si l'on est vraiment faits un pour l'autre, la vie va faire en sorte qu'on se retrouve après un bout de chemin fait l'un sans l'autre. Il y a quelques mois de ça, on avait décidé d'aller chacun de notre côté et le lendemain, par hasard, la vie nous a fait comprendre qu'il nous restait encore un bout de chemin à faire ensemble. J'ai toujours pensé que notre histoire se vivrait comme ça, peut-être que je suis trop romantique au fond. Je pense encore, avec la pire des douleurs qui me frappe en dedans, que tu es la femme de ma vie et que plus tard nos enfants et notre vie commune vont nous apporter un bonheur immense.

Alors même si ça semble totalement fou comme idée, je le fais par amour pour toi, par amour pour ce que nous sommes.

Je t'aime ma belle brune, ma belle châtaine, mon amour, ma chérie, mon ange, ma cocotte...

Tu vas rester pour toujours dans mon coeur, tu m'as appris tellement de choses, tu m'as fait devenir un homme meilleur, plus fort et plus conséquent dans ses actes.

Et toi ma belle tu as tellement progressé depuis ce jour où tu étais assise sur le terrain, toute mélangée par la vie... tu étais pourtant si lumineuse. J'oublierai jamais ce moment la, j'oublierai jamais toutes les belles choses qu'on a faite ensemble, j'oublierai jamais ce grand tunnel-chemin qu'on a creusé hier.

Je sais que pour qu'on s'oublie, va falloir arrêter de penser qu'un jour on va être ensemble, pourtant je peux pas m'empêcher d'y croire comme je l'ai pensé à ce fameux premier jour où je t'ai vu, le jour qui aura changé ma vie à jamais.

Je t'aime ma cocotte


Jeff, ton intense pour toujours...

2008-03-02

Le délice des mots

Si je ne peux user régulièrement de ma tribune, vaut mieux que je la donne à ceux qui, d'une manière ou d'une autre, m'inspirent...

Steve Proulx: Un gars dont les propos résonnent à mes oreilles. J'aime sa vision des choses, sa vision de la "patente" médiatique. J'en reviens pas de constater son objectivité malgré le fait qu'il soit en plein dedans.

Marie-Claude Lortie
: La pertinence de sa pensée sur la femme actuelle me fait plaisir à lire. On est très loin de lise payette (à mon avis une folle ancrée dans le passé, dans une époque qui ne lui correspond plus...). Elle livre un regard moderne et me réconcilie avec le féminisme (un mot qui d'ailleurs peut prendre bien des sens selon les gens)

Nelly Arcand : Sans détour. Elle livre les choses de manière crue, on sent les tourments de son passé, sa vision extra-lucide de ce qui l'entoure me fait halluciner. On sent que pour elle, l'excitation peut passer toujours très prêt du dégoût.

Marie-Louise Arsenault : Une fille allumée, épanouie, qui s'interesse tant à la politique qu'au showbizz, le tout présenté sans prétention, elle sait livrer et analyser de manière fantastique des mots et des répliques semblant au départ sans intérêt. Elle arrive à déceler dans l'air les tendances avant même qu'elle ne se conceptualisent dans l'esprit des gens.

Lilith et son Intranova: Avec elle, les mots sont délicieux, ils se lisent et se goûtent tout à la fois.
C'est une amoureuse de la vie qui arrive à déceler les merveilles du quotidien tout en restant les deux pieds sur terre.


Ce sont surtout lui et elles qui m'inspirent et me redonnent tranquillement le goût d'écrire sur ma tribune, celle qui maintenant vit (et survit) depuis plus d'un an déjà.

Pour certains, ça peut paraître peu, mais pour moi c'est tout un accomplissement.

2008-02-29

Nous sommes

Je pouvais quand même pas laisser passer février au complet sans jeter mon fiel sur la toile. Alors me revoilà, encore assis au même endroit à l'uqam là ou tout a commencé, le jour où j'ai décidé que c'en était assez du bordel qui régnait continuellement dans ma tête.

Le bordel est encore là, il y a déjà eu beaucoup d'améliorations c'est clair, il en reste beaucoup.

J'ai pas envie de revenir au même point... et je me sens glisser. La pente est douce, presque sans angle, et elle me conduit directement au plus bas. Alors je met le frein.

Je suis dans un autre carrefour de ma vie, dans une autre zone ambigue où les décisions à prendre vont toutes apporter des conséquences. Plus j'avance et plus je me rend compte qu'on est continuellement à la croisée des chemins, que chaque décision nous amène encore plus loin dans l'affirmation de ce que nous sommes. Je sais, ça peut paraître vraiment cucul ce que j'écris, ce l'est effectivement, mais ça veut pas dire que c'est n'importe quoi.

Ya des jours où je voudrais être comme ce Hervé Joncourt dans le roman Soie, un gars qui laisse couler sa vie sans trop intervenir, un gars qui se laisse emporter par la vague. Je me rend compte que je ne serai jamais comme ça, à ma plus grande peine et mon plus grand bonheur.

Ça me rappelle cette chanson de Stéphanie Lapointe (la seule participante de star académie potable) sur son excellent premier album:

Nous sommes ce que nous sommes, ici
Nous sommes ce que nous sommes, ainsi...

2008-01-16

Je

Je serais fou de dire que je connais mes meilleurs moments. En fait, je suis un peu perdu face à toutes ces éternelles remises en question que je devrais peut-être arrêter de m'imposer.

J'ai rarement été aussi égoiste que depuis un certain temps. Je ne pense qu'à mon petit nombril parce que peut être que j'ai trop pensé à celui des autres. J'dois avouer que je me suis foutu de pas mal trop de choses et ça commence à me rattrapper.

Alors que les vacances de l'an passé s'étaient faites sous le signe de la récupération, celle de cette année ont complètement manqué l'objectif, j'en suis ressorti avec bien des interrogations.

Je m'étais donné un mois pour prendre une décision, c'est maintenant fait.

Je choisi de me tenir debout devant mes peurs et mes angoisses. Je choisi de persévérer dans la vie que je mène en ce moment parce qu'elle en vaut vraiment le coup. Je la choisi elle et je les choisis eux. J'en ai marre de la fuite, j'ai pas le goût de recommencer à zéro. J'aime ma vie, mes amis et je l'aime elle.

Et c'est mon dernier texte avant longtemps comportant autant de je.

2008-01-14

D'ici quelques jours,

D'ici quelques jours, ça fera un an que j'ai commencé ce blogue. Même si la fréquence des posts s'est beaucoup atténuée, je suis encore satisfait de l'endroit. Un blogue, au delà de la popularité et de l'interaction, ça permet de se voir à un autre moment, ça aide à faire le point sur ce qu'on devient. C'est pas comme regarder un album photo où les événements sont cachés à l'arrière des visages.

Je peux pas m'empêcher de constater que les moments où je blog beaucoup sont ceux où je passe trop de temps à rêver ma vie. Non, j'ai pas envie de tomber dans les clichés, mais ya une part de vérité la dedans.

La chose que je trouve bien dans tous mes écrits, c'est que je peux percevoir, entre mes lignes, ces moments de l'hiver dernier où je commençais à savoir vraiment ce que je voulais faire avec ce que j'étais, ces moments où je me sentais prêt à aimer et à l'être, la confiance qui recommençait à m'habiter à force de me rebâtir.

Puis, le printemps est arrivé et j'étais plein d'espoir, j'avais retrouvé le truc qui brûle en dedans et qui m'allait si bien quand j'étais plus jeune. Je suis parti en voyage aux Mexique à la fin des cours, je suis revenu dans ma ville natale pour rencontrer une fille incroyable, celle que j'attendais depuis quelque temps déjà. J'ai passé l'été à me donner à fond sur une terasse ensoleillée et à terminer mes soirée devant le comptoir du bar, une rickards à la main et des amis tout autour. Puis encore un voyage à Charlevoix pour quelques jours d'exode.

Le retour à Montréal n'a pas été facile, plein de choses ont déboulé en même temps, ma copine a voulu prendre un break et mon monde s'est écroulé. Contrairement à trop souvent dans ma vie avant, j'ai décidé de pas lâcher et de vivre le moment au lieu de fuir, d'aller voir ailleurs. J'ai pas regretté ma décision.

Puis, l'automne a passé au rythme des hauts et des bas, plus de hauts heureusement.

Au temps où je postais quoditiennement

2008-01-06

Mais ça, c'est une autre histoire

J'en parle souvent, Montréal m'intrigue, m'obsède, me désole et me charme tout à la fois. C'est encore plus vrai quand je reviens de la campagne, là où tout est tranquille, là où tout est silence et là où le temps semble compté à la journée au lieu d'à la minute.

Ce qui m'intrigue le plus ces temps-ci, c'est le bruit. Parce que même si cette ville est indéniablement bruyante (encore là, c'est relatif quand je pense aux klaxons de New Delhi qui résonnaient dans ma chambre d'hôtel en pleine nuit, voyez-vous les Indiens utilisent leurs klaxons pour signifier leur présence et comme ya trop d'Indiens en Inde, imaginez la belle symphonie..mais bon, ça c'est une autre histoire...).

Mais au delà de bruit ambiant, c'est l'absence de bruit que je réalise; l'absence de discussions dans le métro et dans le bus. Ce genre de règle non écrite qui nous empêche de parler à notre voisin de siège. C'est une règle stupide, il va s'en dire, surtout compte tenu du niveau de volume vocal exubérant que préconisent les utilisateurs de cellulaire (pensons seulement à l'Âge des ténèbres).

J'étais à la patinoire du parc Lafontaine en pleine partie de hockey et ça m'a frappé. C'était le silence le plus complet. Absence de communication, comme si personne osait parler...un genre d'omerta public.

C'est peut-être parce que on laisse les machines parler et agir à notre place, elles font tellement de bruit maintenant.

Ça me rappelle ce matin de fin de semaine l'an dernier où j'ai croisé un nouvel arrivant. Le gars connaissait pas nos règles non écrites montréalaises et a tout de suite voulu entamer une discussion. C'était un Algérien d'environ 30 ans, un gars sympathique qui donnait tout de suite l'impression d'être un ami de longue date, un gars souriant et fraternel, comme beaucoup d'arabes que j'ai connu en voyage. Il en revenait tout simplement pas que les gens ne se parlent pas dans le bus, que personne ose entrer en contact. Il ne connaissait pas le fonctionnement de notre bulle I Pod - Cell - DVD - Techno shit. Il était encore vierge de tout ça...

Il se contentait tout simplement de parler à un autre gars, dans le bus...