2007-04-28

Aujourd'hui

(Post écrit à des fins futiles, prière de ne pas lire si vous cherchez des histoires passionnantes)

Ce matin, c'est la fin de ma session. Et après l'examen, c'est le party de ce soir à l'appart.

Dimanche, c'est ma dernière journée pour acheter ce qui me manque pour le Mexique. Le grand départ est lundi. Eh oui, pour les 3 prochaines semaines je serai quelque part près de la mer des Caraïbes. Je ne manquerai certainement pas d'en parler sur le blogue.

Mais ce matin, je me réveille en ayant un peu peur de ce qui va arriver. C'est un peu bizarre à avouer pour un gars qui avant carburait au changement, mais pourtant c'est un constat: je me suis habitué à ma routine et le fait d'en sortir m'effraie. Dans 8 heures, j'aurai fini la session, j'en reviens pas! La dernière semaine à fait un peu chier, presque tout le monde avait fini et si ça vous est déjà arrivé vous savez surement que vos amis deviennent alors vos pires ennemis pour l'étude, car eux ont terminé et ils ont seulement que le goût de faire la fête.

Je suis dans un drôle de mood, j'ai pas beaucoup dormi depuis quelques jours, trop occupé à faire la fête ou étudier. Je suis présentement sur un cocktail chimique de caféïne et d'adrénaline et mon corps me passe gentiment le message que je pourrai pas tenir ce rythme la encore très longtemps.

Et ya aussi le fait que j'aurais aimé rester pour tenter ma chance une autre fois.

On dit que la chance sourit aux opportunistes

2007-04-26

Vision nocturne

J'étais là, debout, dans le bar, en train de parler avec de vieilles connaissances. Je regardais tout autour de moi et c'était rempli de gens qui jouaient au jeu de la séduction, qui jouaient à être une version différente de ce qu'ils projettent dans la rue à tous les matins.

Puis je pensais à toi, entre deux mots lancés dans cette foule d'âme en quête de plaisir.

Mais la réalité me rattrapait et me tirait par la chemise pour aller boire une autre bière, pour parler avec d'autres gens, pour m'enivrer de tout et de rien.

J'ai brusquement réalisé que tout autour de moi n'était qu'illusion, tout ça n'était seulement qu'une vision qui allait s'évaporer comme l'alcool au matin.

La réalité, c'était toi...

2007-04-25

Alcoholica

Fait divers de la journée:

Je lisais la biographie de Dave Mustaine (Guitariste/chanteur de Megadeth) sur wikipedia et je suis tombé la dessus:

Le gars en question a déjà été guitariste de Metallica à ses débuts, mais il a été sacré dehors parce qu'il était trop alcoolique et toxicomane pour jouer sur scène. Il est d'ailleurs resté faché durant de nombreuses années...


Considérant que les membres de Metallica sont reconnus comme les pires des alcooliques, je me demande bien la tête qu'à dû faire Mustaine en apprenant son congédiement.

Sérieusement, faut être crissement alcolo pour se faire sacrer dehors d'un band d'alcolo pour abus d'alcool!!

Et je termine cette journée sur cette petite réflexion que je dédie à notre cher ministre John Baird: La meilleure façon de tuer une carrière politique est bien d'être promu ministre de l'environnement dans un gouvernement conservateur...

2007-04-23

Le sprint

En ces derniers jours de la session, ma motivation dépend maintenant du niveau de café de la tasse qui colle à ma droite, elle est devenue en quelque sorte comme une prolongement de moi-même.

Parce que oui, je dois l'avouer, j'ai sombré dans l'enfer de la caféïne cette année. Comment résister à cette boisson qui ne goûte pas très bon, mais qui, ma foi, fait des miracles du côté de l'activation des neurones? Je me laisse donc aller à ma dépendance et je crois sincèrement que sans elle, mon dynamisme interne insuffisant ne m'aurait pas permi d'atteindre la concentration nécessaire pour simplement avoir le goût d'ouvrir un livre.

Puis quand je bois pas du café, je fais le décompte des jours avant de partir au Mexique en me répétant constamment de pas trop y penser parce que la session, elle, n'est pas du tout terminée.

Mes amis ont tous terminé ou presque, ya que mon département qui finit la session une semaine plus tard, comme quoi ils nous lancent le message dès l'université: c'est vous qui allez travailler plus tard que les autres toute votre vie, habituez vous dès maintenant chers disciples du libéralisme économique!

Et puis l'abondance de jupes, de décolletés et de terasses me force à mettre le nez dehors pour regarder avec admiration toutes ces femmes en fleurs prennant un malin plaisir à faire languir les abeilles qui ne pensent qu'à écarter avec passion leurs pétales afin de goûter au fruit ultime...

Ça donne le goût de jardiner...

2007-04-19

Le come back

Je suis tranquille sur la gallerie en train de me boire une bière, une bleue dry. Chaque fois que je bois cette bière la, je me revois ya 5 ans (j'en avais 16) au bistro dans ma petite ville. Ils laissent entrer les mineurs la-bas, en autant qu'on boive comme des trous ca leur dérange pas.

Donc plein de souvenirs me passent par la tête, des brosses mémorables quand j'avais pas appris à boire (encore aujourd'hui ça s'est pas amélioré), des soirées avec mes amis à draguer les filles, a profiter de la vie avant d'avoir des responsabilités.

Assis sur la galerie, mes colocs sont à mes côtés, on jase un peu de n'importe quoi, comme d'habitude. Pis Smoking Jo arrive en trombe et me laisse le téléphone qui sonne dans les mains. Il a pas le temps de répondre, il doit partir en vitesse au travail, donc j'ai pas trop le choix.

- Oui allo?

- Salut, est-ce que je peux parler à J-F?

- Ouais, c'est moi

- C'est l'orgueilleuse, je viens de finir ma session et je voulais pas rester seule chez moi. Ça te dirait de venir prendre une bière sur une terasse?

(La c'est le moment ou normalement si j'avais appris de mes erreurs j'aurais dit non, j'aurais passé mon tour. Mais comme je ne semble pas apprendre de mes erreurs (en tout cas pas de celle là) et ben je répond:

- Ouais c'est clair que ça me tente. Amène toi on verra ce qu'on va faire

- Tu es sûr que ça te dérange pas?

- Non, ça me fait plaisir...

J'apprendrai donc jamais qu'à chaque coup ou presque avec l'orgueilleuse, je me brûle en jouant avec le feu.

Mais c'est plus fort que moi, j'ai toujours le goût de jouer avec elle....

2007-04-18

Do it your own way

Ces temps-ci je suis en quête de nouvelle musique. Je voulais parler particulièrement de cette artiste parce que je suis vraiment épaté de sa démarche professionnelle.

Vous devez déjà en avoir entendu parler (je suis tjrs en retard sur les nouvelles tendances musicales). Il s'agit de Lily Allen.


Par quoi suis-je si impressionné? Par son aplomb. J'adore les gens qui ont de l'aplomb, qui pensent à leur manière et qui veulent réussir à leur manière. Et cette britannique de 22 ans en a à revendre. Elle s'est fait remarquer il y a quelques années déjà par une compagnie de disque, mais ces crétins ont voulu la transformer en pop star style Britney Spears (Qui ma foi est rendue vraiment disjonctée selon les derniers vidéos que j'ai vu à son propos, bon j'arrête je m'égare...).

C'était mal connaître cette Lily Allen. Elle leur a dit non et a décidé de faire à sa manière. Elle a mis quelques chansons sur MySpace et ça a fonctionné à merveille. Quelques temps après, la même compagnie de disque, voyant le succès, a décidé cette fois de lui offrir un contrat, mais sans la clause Pop Star.

Pourtant, c'est vraiment pas mon style de musique. C'est clairement du pop, mais en même temps on sent le travail en arrière et le talent. Un peu de reggae, ça sent l'été ce disque, en ces jours grisâtres (malgré que c'est super beau dehors aujourd'hui) ça met du soleil dans ma tête.

La seul nuage à tout ça, c'est qu'elle est passé en concert la semaine passée ou ya deux semaines à Montréal, donc je l'ai manquée!

J'adore cette attitude "I don't give a shit about what you think" et particulièrement quand ça vient des femmes. C'est foutrement plus sexy qu'une potiche qui se branle le derrière pour quelques piasses et qui lorsque la gravité aura fait son oeuvre, se sentira totalement cruche d'avoir embarqué dans un système qui ne s'intéressait qu'à son décolleté.

God damn, je suis en forme aujourd'hui!

Sur ce, je vous laisse sur une réplique savoureuse du segment Planet Terror du film GrindHouse de Tarantino et Rodriguez:

Cherry
- Fuck yeah!

Wray (d'un ton suggestif)
- I love when you say fuck

Cherry
- Oh ok, so fuck you!

2007-04-17

Showtime

Encore une belle tragédie écolière pour faire saliver nos médias

Je suis seul a me demander si finalement ils sont pas un peu contents d'avoir une si bonne (non désolé faut pas parler comme ça, en tout cas pas en public, alors on s'entend pour dire que c'est une mauvaise) nouvelle à exposer à pleines pages?

Ils se complaisent dans le drame parce qu'ils savent bien qu'on va lire tout ce qui est possible de lire la dessus.

Le devoir journalistique qu'ils nous disent, le devoir mercantiliste, je leur dis

2007-04-16

J'y crois pas

Comme bien des étudiants, je suis en ce moment dans un rush de session qui gruge mes nuit (pcq je suis lâche le jour) et qui hausse ma consommation de café d'environ 700% sur une base quotidienne.

Et j'ai eu l'heureuse surprise aujourd'hui de remettre un travail de session avec non une mais deux coéquipières qui m'ont comme qu'on dit chié dans la pelle! En effet, l'une d'elles étant éprise de mauvaise foi a fait semblant de ne pas comprendre ce qu'elle devait faire, alors qu'elle avait une partie tout simple qui se faisait dans un maximum de 2 heures. De plus, j'ai de forts doutes qu'il s'agit de plagiat pur et simple, car une étudiante de première année en gestion qui me rempli un traité d'économie aussi incohérent (elle m'a dit qu'elle l'a fait avec son frère qui est en finance) me laisse songeur. Pas de structure, un texte bourré de faute et complètement hors sujet avec des données que je ne connais même pas (pourtant je suis pas si nul côté économie), voilà ce qui m'est parvenu à une journée de la remise.

Et que dire de l'autre coéquipière, celle qui nous a soumis l'idée de projet et qui semblait vouloir se démarquer en tant que leader de l'équipe: elle ne m'a même pas envoyé de partie, elle ne répond plus à mes e-mails depuis 2 semaines. Elle s'est transformée en courant d'air. La dernière coéquipière, celle qui a bien travaillé, travaille toute la journée d'aujourd'hui et ne peux donc pas me filer de coup de main.

Je me retrouve donc en face d'un joyeux problème, car il s'agit d'un travail qui compte pour 30% de la note finale.

En ce moment, je me sens assez méchant pour très sérieusement ne pas inscrire leur nom sur le travail et joyeusement les envoyer chier à mon arrivée en classe.

Ça a fait du bien d'en parler. il me reste 9 heures pour sauver les meubles...

2007-04-13

Au coin des muets

J'étais bien installé dans ma tête, en train de manger un pointe de pizza au métro berri-uqam.

Je pensais à toute sorte de choses en lisant le voir. J'avais la tête encore dans mon cours de gestion. Je pensais à l'industrie du tourisme, l'industrie du textile, l'industrie des communications qui ralentissent, arrêtent, repartent de plus belle.

Et puis, se pointe à côté de moi un homme pas loin de la cinquantaine, le regard complètement perdu, drogué, désabusé. Il me demande de l'argent. Je ne lui en donne pas, je ne sais que trop ce qu'il va en faire. Il reste à côté de moi durant des secondes qui me semblent des heures. Je sens sa douleur, le cri qu'il pousse dans son silence.

Et tristement, je réalise que l'industrie de la misère, elle, ne s'arrête jamais....

2007-04-12

Le man's bashing

Je sais pas si c'est un hasard ou quoi que ce soit, mais ces temps-ci j'arrête pas de tomber sur des blogues de filles qui font du man's bashing.

Untel est un criss de colon, l'autre a pas de colonne. Il pense trop à lui, fait pas de sacrifices, pense juste à baiser tout ce qui bouge.

C'est toujours la faute du gars qui est mou ou trop stupide, qui cherche juste à planter sa queue dans un trou sans se soucier de la tête qui réfléchis au dessus.

Bon, j'ai pas de leçons à donner la dessus, je suis plutôt catastrophique côté relations amoureuse. Mais la où je vois le problème, c'est cette tendance qu'on a maintenant (autant gars que fille) a toujours jeter la faute sur l'autre.

C'est assez représentatif de notre société qui se spécialise de plus en plus dans la déresponsabilisation

Je m'excuse, mais yen a aussi des sales connes. Le seul problème, c'est que le gars d'aujourd'hui est confronté au dilemne. Soit il agit en lâche et reste trop évasif quand il parle à la fille parce qu'il manque de couille pour simplement lui dire ce qu'il pense, soit il décide d'avouer et il passe pour un sale con.

Pas étonnant que le mâle québécois soit traité de looser. Il est baisé dans les deux cas.

C'est ce qu'on appelle être sur la corde raide. Si on a le malheur d'être trop radical, on est un player, si on est trop soft on a pas de couille.

Et le plus troublant dans tout ça, c'est que les fois où les filles s'intéressent à moi c'est souvent quand je me caliss d'elles, que j'en ai rien à foutre de ce qu'elles pensent de moi. Non, mais faut se brancher un jour.

C'est devenu une activité populaire que de se foutre la gueule des gars...faut pas s'étonner des fois qu'ils soient un peu blazés après tout ça...

Ça me rassure pas sur notre avenir, sur ce que va devenir le couple dans les temps modernes. Ça me fait penser à une chanson de Vallières

Tout le monde tire sur son bord
Personne à jamais tord
Nous deux c'est pas trop fort, mais moi j'y crois encore...

Est-ce qu'on va se rendre compte une fois pour toute qu'on reste prisonnier de nos préjugés, qu'on provoque ce que l'on pense au fond de soi?

Faut croire qu'on a juste ce qu'on mérite
Tasse toé Manue, j'men va d'icitte...

2007-04-11

Les briques de la tour infernale

C'est fou comment ya des jours où l'on se sent maître de son destin. On tisse la toile de notre futur avec la certitude qu'on va arriver directement où l'on souhaite. Puis, viennent les jours où l'on ne se sent plus maître de rien.

Après m'être senti durant quelques mois à l'épreuve de moi-même et de mon dark side, il y a un petit truc qui revient tranquillement et qui me dérange. Un genre d'attitude défaitiste imprimé au fond de ma tête qui est capable de tout détruire en un coup de vent ce qui a été construit brique par brique.

Assis au pavillon Judith-Jasmin à l'uqam, en face de l'Église de la rue St-Denis, je me pose des centaines de questions sur tout. Je sais pas pourquoi, mais cet endroit est magique. C'est ici que je peux faire le point sur ma vie. C'est ici que j'ai décidé de lâcher le bac en enseignement pour aller en Inde. J'aimerais bien embrasser une fille ici aussi, je crois que ça complèterait bien le tout.

Mais la pauvre église en face fait bien plus pitié que moi. Maintenant qu'elle s'est presque vidée de tous ses fidèles, personne ou presque n'y prête attention. Ya que les Japonais qui se prennent en photo devant avec cet air fier et confiant. D'ailleurs, en me promenant dans les rues, je me rend compte que toutes ces choses que les japs prennent en photos sont les dernières qui attirent mon attention.

La chose qui m'a le plus marqué en voyage, c'est ce vouloir universel de construire une tour toujours plus haute que son voisin. L'air de vouloir dire: Regardes, j'ai un plus gros pénis que le tien...

Je me suis posé la question ensuite: Et si c'était les femmes qui avaient dominé le monde jusqu'à maintenant, serions nous encombrés de ces pénis géants inutiles?

Je comprend maintenant pourquoi le stade olympique est un fiasco, c'est un pénis mou.
Le pire, c'est que je suis sérieux

2007-04-09

Journée de merde

Mauvaise idée de pas dormir durant 4 jours et faire la fête à la place

La fin de session s'annonce ardue

Vive la procrastination étudiante...

2007-04-08

L'éternel errant

Moi qui croyait être un éternel errant, je me suis trompé.

La transition ne s'est pas faite sans douleur, elle a été accompagnée de pleurs, de tourments intérieurs et de misère. Puis, les couleurs et les émotions ce sont mélangées, le vent à cessé de souffler vers tous les sens.

Peut-être que la terre, dans son éternelle continuité, ne l'a pas remarqué. Elle supporte trop de problèmes pour ne s'attarder qu'à un seul être humain.

Peut-être que l'eau, dans sa fluidité, ne l'a pas remarqué. Elle est bien trop occupée à couler sur la vie.

Mais le vent, à coup sur, l'a remarqué. Parce que depuis quelque temps, il souffre ma vie toujours plus loin, dans la bonne direction.

Et le feu l'a compris. Il s'est amplifié partout autour de moi et embrase mes passions.

Et il n'est que de plus en plus puissant, chaque jour qui passe, au fond de mes yeux...

2007-04-04

Le côté clair

Les femmes sont merveilleuses

Même en plein millieu de la pluie, quand tu t'en attends pas, elles brillent

2007-04-02

Faut gérer son temps

Je voulais vous faire part, chers lecteurs, que je vais m'absenter de ce blogue pour le mois d'avril, mes examens et mes travaux prenant du retard par ma lecture et participation trop assidue à la blogosphère.

Donc, ça risque de ralentir beaucoup dans les prochaines semaines côté post.

Je vais être de retour sur une base plus constante à partir du 1er mai pour vous raconter mon nouveau périple au Mexique qui durera presque tout le mois.

Alors chers blogueurs, vous qui au fil des conversations être devenus mes amis virtuel, je vous souhaite un bon début de printemps. Amusez vous et profitez du soleil :)

Carpe diem!!

De la part de l'Intense

2007-04-01

Stop to feed this monster

L'inspiration est une drôle de variante

Ya des jours, des semaines ou j'écrirais des montagnes virtuelles de lignes et d'autres moments ou c'est le désert avec quelques petits oasis insignifiants qui me permettent d'alimenter que très anorexiquement et pathétiquement ce blogue.

J'ai peine à trouver mon inspiration pour écrire des commentaires sur vos posts. Étrangement, c'est lorsque ma vie est la plus trépidante que je suis en panne d'inspiration, comme si lorsque ma vie est un long fleuve tranquille un peu trop tranquille, je vis ma vie par mes rêveries et ce blogue.

Et ya toujours des questions qui émanent de ma tête quand j'écris et je lis les autres. Le Voyou du bayou, avec son style baveux qui en rajoute, mais curieusement qui touche dans le mille à chaque coup, me fait bien réfléchir sur les motifs profonds des blogueurs qui font partie de "l'insipidosphère"

Et pourquoi tout le monde fait une surdose après un bout de temps et se retire? Même Marc-Alex, un gars qui semble vraiment tempéré, quitte cet univers de façon brusque, sans que l'on ne sache trop pourquoi.

Je crois que, secrètement, tout le monde cache un certain ego trip par rapport à son blogue. Faut avouer que ça fait tripper fort réaliser que ya plein de monde qui voient ce que tu lis. Et puis ya cette pression étrange qui vient avec le fait d'avoir des lecteurs, qui te confine au style bien précis que tu as décidé d'empruter pour tes écrits. Tu veux pas les perdre tes précieux lecteurs, tu veux qu'ils restent et que d'autres s'ajoutent encore.

Ça ma fait penser à la pression que peuvent ressentir les artistes populaires qui vendent des millions de disques. J'écoutais le documentaire Some kind of monster de Metallica ya quelques années. On y voyait le chanteur James Hetfield en studio, complètement dépassé par les événements. Bien sur, le gars avait de sérieux problèmes de drogue et d'alcool, mais il y avait autre chose.

Pour lui, Metallica, c'était rendu un monstre. C'était plus gros que lui et les 3 autres membres du band. Il se retrouvait à tous les jours à être le leader d'une créature plus grande que lui, il devait être le gars qui tenait les choses en place, le gars qui devait être à la hauteur du monstre quand il composait des chansons. Parce que les admirateurs du monstre ne pourraient jamais être satisfaits.

Des fois, j'ai peur d'envoyer un post parce que je crois qu'il va effrayer certains. Puis, au bout de quelques hésitations, je me dis fuck off, je fais bien ce qui me plait ici. Je me trouve stupide d'avoir pu hésiter autant.

Alors pour ce blogue, je décide que :

Je m'efforce de détruire le monstre chaque fois que je sens qu'il grandit.