2009-10-05

Time flies

Ça faisait un bout de temps que je ne m'étais senti aussi croche dans une journée.

Jusqu'à quel point on provoque ce qui nous arrive? Jusqu'à quel point notre subconscient nous dirige?

Ce soir, je m'amuse à déconstruire ce qui m'entoure. Et je réalise que tout ce qui se retrouve dans cette chambre qui m'encercle est le résultat direct d'une ou plusieurs décisions prises durant les 20 dernières années.

Et ce couplet d'une chanson de Porcupine Tree


But after a while
You realize time flies
And the best thing that you can do
Is take whatever comes to you
'Cuz time flies



Oui, le temps passe, je le réalise de plus en plus. J'ai souvent l'impression de forger ma vie au ralenti, à feu doux. Les choses avancent à leur rythme, mais jusqu'à quel point c'est moi qui décide de leur vitesse?

Tout, ou presque, file à la vitesse de ma volonté.

2009-10-03

All I need

Cet après midi, je suis emporté par Mistral, par la poésie musicale de Porcupine Tree, par la voix aérienne de Tom Yorke, par Gabrielle qui vient brusquement d'entrer dans mon esprit, par Muse, Leonard Cohen, Sigur Ros, Karkwa.

Passionné par l'écoute, tellement de gens qui ont tellement de chose à dire, et si peu de gens pour les écouter vraiment. Si peu de gens qui souhaitent échanger au lieu de seulement se valoriser dans une discussion. La valorisation réelle, celle qui nous reste et nous conforte, vient de l'échange et non de l'affirmation à un auditoire distrait par ses propres méandres qui ne cherche seulement qu'à ajouter une brique au dessus de la nôtre.

Dans une société ou les gens croient qu'ils ne peuvent que se réaliser en s'affirmant le plus intensément possible, le font-ils réellement ou plutôt s'isolent dans leur réalité?

Parce que le paradoxe est là.