2007-07-30

Bon, pour le peu de lecteurs qui me reste, yen a surement qui ont remarqué que j'avais un peu l'air enragé ces derniers jours.

C'est juste que je me rend bien compte que ma job d'été me fait un peu chier. J'ai l'impression que j'ai pas de défi, que ma tête réfléchit pas. J'ai l'impression d'être arrêté en plein néant. Je retire aucune gratitude à ce que je fais, demain je pourrais disparaitre et ça changerait rien.

Et franchement, déjà à 22 ans j'en peux plus d'avoir un boss. J'ai le goût de tout gérer au lieu de me faire donner des ordres que je trouve totalement stupides.

J'ai tellement hâte de retourner à l'université, je compte les jours...

Étant donné mon activité intellectuelle limitée ces temps-ci, mettons que j'ai pas grand chose à bloguer.

Je pourrais me plaindre, mais avec la vie que je mène, je mériterais une volée.

2007-07-26

Le grand désert

Je sais pas si j'ai déjà expliqué pourquoi j'ai parti ce blogue. Contrairement à d'autres, c'était pas pour me donner l'illusion que j'avais une vie ou quelque chose de réellement intéressant à raconter, c'est davantage pour faire un recueil de ce qui arrive dans ma vie. Cest aussi pour pouvoir consulter ce que j'ai écrit à mes 22 ans quand j'en aurai 25 ou 30.

Et, par la bande, c'est un peu aussi l'histoire de ma réhabilitation après le grand désert, un moment dans ma vie où tout a dérapé. Parce que ya 7 mois, même si ça semble bien loin dans ma tête déjà, j'ai eu le goût de tout arrêter. J'était dégoûté par ce que je devenais, je n'avais plus aucune estime de moi-même et j'avais les idées noires tout le temps.

Un mois plus tard, j'ai parti ce blogue et son titre ne peux pas être plus représentatif de ma personnalité.

Puis, je me retrouve aujourd'hui, quelques mois plus tard, avec l'impression que je suis pris avec les mêmes démons intérieurs.

Mais la belle brune qui dort à côté de moi me rappelle que bien des choses ont changé pour le mieux, même si des matins j'ai l'impression de toujours devoir tout recommencer.

2007-07-24

L'avalée des avalés

Ya une phrase de Réjean Ducharme qui me résonne dans la tête depuis ce matin:

"Tout m'avale....je suis avalée par le fleuve trop grand, par le ciel trop haut, par les fleurs trop fragiles, par les papillons trop craintifs, par le visage trop beau de ma mère"

Ma vie m'avale tranquillement et me digère, tout ça avec mon consentement.

2007-07-21

Le mâle alpha

Ça va pas bien au travail ces temps-ci. J'en ai parlé un peu dernièrement, je suis un peu en criss d'être revenu en région parce que les affaires sont pas très bonnes et ça me laisse un goût amer dans la bouche.

Sauf qu'hier, mon gérant m'a fait comprendre qu'il a vraiment hâte que je décalisse de son restaurant. Pourquoi ça? Parce que je conteste ses décisions (Des décisions qui ne tiennent aucunement en compte ce qu'est être un serveur qui travaille à 100 mètres de distance du bar service pis de la passe).

Pourtant, mon but la dedans c'est d'aider l'entreprise, c'est mon futur domaine de travail la restauration et ça me tient vraiment à coeur.

J'explique un peu la situation. Ces temps-ci, il fait plus ou moins beau et personne fait de l'argent ni d'heures, ce qui fait qu'on arrive de peine et misère à se ramasser 250$ par semaine. Pourtant, les gérant veulent toujours mettre un nombre de serveurs incroyable sur la terasse pour pas qu'un client attende sa bière trop longtemps (pour ensuite nous couper le plus vite possible pour pas qu'on fasse trop d'heures). Sauf qu'en faisant ça, nous les serveurs on fait beaucoup moins d'argent, surtout qu'il pleut toujours ces jours-ci. Alors, j'ai passé la remarque à mon gérant pour avoir comme réponse: Si tu savais comme je m'en caliss que tu fasses pas d'argent.

Et ensuite il continue.

- Tu recommence l'école quand toi?

- Septembre, pourquoi?

- Parce que tu vas finir de travailler ici ben avant ça.

Alors je sais à quoi m'attendre. En remettant en doute sa grande (!) compétence en restauration, je me place sur la corde raide. Parce que si ya une chose que je comprend bien dans ma jeune carrière de travailleur, c'est que les patrons sont souvent trop cons pour écouter leurs employés, ces gens qui sont souvent les mieux placés pour juger d'une situation parce qu'ils sont toujours directement impliqués dans celle-ci.

Ben non, au lieu de ça, on préfère nous surveiller et nous contrôler. Ils préfèrent tuer notre sens de l'initiative pour garder leur criss d'orgueil intact. Comme ça, mon gérant peut encore se sentir comme le mâle alpha, le tout puissant, celui qui décide comment ça se passe. Tout ça pour une stupide question de pouvoir. Quand les gens sentent que ça leur glisse entre les doigts, ils sont prêts à tout pour le garder.

Et c'est clair que quand je prend la défense des serveurs, que je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas, je ne me fais pas que des amis. Je suis trop naïf, idéaliste. Qu'est-ce que j'ai bien pu croire? Moi j'y connais rien à la terasse, je passe seulement ma semaine à travailler là.

Alors c'est décidé, c'est fini le sens de l'initiative. Il veut le pouvoir, ben il s'arrangera avec tous les problèmes. Je suis pas le premier qui se cogne le nez sur ce gars là et je réalise qu'il apprendra jamais de son travail et des gens autour de lui. Je veux jamais être comme lui parce que j'ai la ferme conviction que les employés, bien entourés et stimulés, sont le joyaux d'une entreprise parce qu'ils la connaissent sous certains aspects beaucoup mieux que leurs patrons.

J'avais un lien bien spécial avec cet endroit là parce que je sentais que les employés n'étaient pas considérés comme des voleurs et des lâches. Tout ça semble tristement changer pour tourner au vinaigre. Ils veulent tout sans rien nous donner.

Ya comme un lien qui s'est cassé hier. L'idéaliste que je suis a perdu une autre illusion pour réaliser avec dégoût que le monde des homme est une constante lutte de pouvoir.

Rien de plus...

2007-07-18

Envoye, tout le monde au pays des tas de graisses

J'ai presque rien à dire auourd'hui. J'ai la maladie du blogueur nouvellement matché et ma vie folle devient (presque) routinière. Va falloir que je retourne en ville pour avoir quelque chose à dire.

En fait, j'ai juste une chose à dire: je suis déçu du québécois moyen qui, au lieu de visiter les autres régions du Québec cet été, profite de la piasse à 95 cents pour aller dépenser son gros cash ramassé durant son année au pays des obèses.

Je dis pas ça uniquement parce que ça affecte mon portefeuille (ma région, contrairement aux autres années, n'est vraiment pas achalandée par les touristes, donc ma job de serveur s'en trouve autrement moins payante), mais aussi parce que ça correspond bien à la mentalité américaine de merde qui s'est implantée ici malgré nos (bientôt disparus) soucis de social-démocratie.

Maintenant, on s'en caliss pas mal d'encourager les régions du Québec qui, soit dit en passant pour ceux qui ne le savent encore pas, commencent à crever de faim à cause de l'exil de la production de bois vers la Russie et la Chine. On s'en caliss pas mal parce que ça nous coûte ben moins cher d'aller dépenser notre cash au states en hamburger géants, frites et liqueurs géantes.

Ça me fait chier parce que c'est seulement trop représentatif de la société. Les Québécois solidaires? Fucking bullshit. Pareil pour l'indépendance, pour convaincre le monde, on aurait juste à leur dire que la piasse québécoise vaudrait 1,50 amarikin pis tout le monde embarquerait. On est des vendus à l'argent et on pense juste au moment présent, aux 112$ qu'on peut sauver au détriment de la job qu'on pourrait sauver.

On parlait beaucoup cet hiver du fossé entre le Montréal et les régions. On devrait plus parler du fossé entre nos valeurs et notre liasse de 20$.

On est juste des esti d'Américains qui parlent français, caliss....

Fred-da-fucker

T'es vraiment fucké quand tu dis à ta blonde:

Moi, mon fantasme c'est de prendre un cap d'acide en écoutant les télétubbies pis en me faisant sucer la graine avec de la slush.

(Cette réplique ne vient pas de moi)

2007-07-12

Rise against

La semaine passée, j'ai pris une pause campagne pour aller me "ressourcer" en ville. Ma vie d'étudiant en appart me manquait et j'avais envie de passer du temps avec mes amis (et colocataires) que je côtoie durant la majorité de l'année.

Au menu, 2 jours à plus ou moins rien faire (En conclure: jouer à Guitar Hero II et jouer de la guit tout court avec la distorsion dans le tapi) suivi d'un des événements de l'année que j'attendais le plus, le show de Rise Against.

J'avais la chance d'être avec mes chums de Cégep que je vois de plus en plus rarement, même si on habite dans la même petite ville l'été et qu'on étudie à Montréal l'hiver (Mon horaire n'étant aucunement compatible avec leur vie 9 à 5).

J'étais un peu inquiet à l'idée de voir un groupe qui se produit environ 150 fois par année depuis 6 ans. Je me disais que ça affecterait peut-être leur passion et leur intensité dans le show. Heureusement, il n'en fût rien. Ces gars là sont carrément des bêtes de scènes, on sentait qu'ils s'amusaient comme s'ils en étaient encore à leur premiers show, comme s'ils étaient entre chums. Le son était pas génial, on entendait pas super bien la guit et la voix était souvent trop forte, sans compter les 2 ou 3 énormes feedback au milieu du show. Mais on s'en crissait pas mal parce que ces gars la se sont défoncés sur un stage comme j'avais rarement vu.

À mon grand bonheur, ils ont joué la majorité de leur dernier album (une bombe, un anthem, un album marquand dans ma vie que j'ai du écouter 100 fois durant ma fin de session pour me motiver) et leurs quelques classiques d'avant que je connaissais plus ou moins.

Ils ont terminé par la douce, mais incroyable Swing life away. C'est clairement un de meilleurs show que j'ai eu la chance de voir. J'ai du passer le 3/4 du show dans le trash, la sueur des autres collée à mon t-shirt. Mais je m'en foutais bien. J'était à Rise Against avec des vieux chums pis on trippait très fort. J'ai même fait du body surfing pour la première fois, c'est assez inocroyable comme feeling...

Puis je suis revenu dans la nuit vers Mt-Laurier pour continuer ma petite vie (tout sauf) tranquille... J'ai senti aussi avec un certain plaisir teinté d'étonnement que j'avais une envie bien réelle de retourner à ma vie montréalaise... J'en reviens tout simplement pas.

Simpson's Jeff


Pour les cheveux, ça ressemble pas mal, mais il manque le pinch, les colliers et les bracelets.

Ce post, c'est vraiment n'importe quoi

La tête qui tourne

Ça fait maintenant plus d'un mois que je suis revenu de voyage et que je passe l'été à la campagne pour une dernière fois. Malgré le fait que j'adore mon travail de serveur qui touche au secteur de ma future "carrière", je sens que j'ai fait le tour, que je plafonne.

J'arrive pas trop à l'expliquer, mais je sens qu'intellectuellement je manque de stimulation. À l'école durant l'automne et l'hiver, j'ai toujours quelque chose à cogiter le soir, j'aime que ma tête tourne et que tout évolue rapidement. Je sens que j'avance et j'ai l'impression que toute ma vie je vais avoir besoin d'être dans cet état d'esprit.

Ici, mon travail est devenu comme automatique, presque inconscient tellement j'y suis habitué. Je me demande franchement comment je pourrais passer ma vie sans un défi ou un gros projet, quelque chose qui me forcera à me creuser la tête.

Ça me fait réaliser que toute ma vie, je ne pourrai pas m'asseoir sur ce que j'ai. Je vais toujours vouloir aller plus loin dans mes projets et je pourrai jamais avoir un emploi routinier.

Je sais pas pourquoi j'écris ce post là, je crois pas que je vais le publier...

Ya quelque chose de sauvage, d'indomptable en moi que je pourrai jamais apaiser, quelque chose qui me pousse toujours plus loin, malgré ma paresse, mes défauts et les échecs.

Je ne pourrai me contenter de rien, je suis incontentable.

2007-07-09

Blogo-Star!

Grand vent de renouveau sur la blogosphère!!

Les 2 ou 3 adresses tjrs présentes sur le blogroll de 90% des blogueurs tirent leur révérence.
(Je sais que ça fait déjà quelques jours que le nouvelle est sortie, mais bon cet été je suis en campagne et ya tjrs un délais quand on quitte l'autoroute).

Maintenant, out la célibataire urbaine, le barman et la mère indigne. J'avoue que je les aimais bien et chacun avait une touche spéciale qui rendait leur blogue vraiment intéressant.

Alors, qui seront les prochaines stars de la blogosphère selon vous chers lecteurs?

J'attend votre avis la dessus.

En tout cas, ya l'anti-blogueur Voyou qui se taille un niche de choix en fessant là ou ça fait mal, c'est à dire droit dans l'orgueil d'une majorité de blogueurs self-centric insipides en mal de popularité dans leur vraie vie. Et le pire c'est qu'ils y prennent goût.

Ya aussi les Vieux garçons qui nous divertissent avec leurs épisodes de télé cablée et qui par un habile stratagème arrivent à séduire une masse de fille.

Ya aussi des valeurs sures qui scorent à tout coup, comme l'Ex blonde qui avec son sens inné du pathétisme amoureux provoque des éruptions d'entrées au compteur.

Ya aussi le Geek qui, pour une raison que j'arrive encore mal à comprendre, est très populaire.

Les autre, je les connais pas.

On devrait faire un concours de télé-réalité avec ça. On met toute la gang dans la même pièce, ils se bitchent pis ils écrivent la dessus. Quand c'est rendu que le batteur de Blink 182 et la famille Carter ont une téléréalité, ben je pense qu'on pourrait tous en avoir une me semble...

Comme ça, on pourrait tous être des stars, comme ça tout le monde se sentirait populaire, comme ça tout le monde serait heureux...
Quand je lis les commentaires à propos des articles sur cyberpresse, je ne peux m'empêcher de trouver le monde vraiment cave des fois...

Mais bon, on est tous le con d'un autre.

2007-07-06

La loi de la palice

Ça y est, le gouvernement se décide à durcir les lois sur la vitesse et l'alcool au volant et ce particulièrement face aux jeunes conducteurs.

J'avoue que ce n'est pas une mauvaise chose. Je me rappelle bien qu'à mes 17 ans, j'avais presque aucune expérience de conduite et je roulais pas mal tout le temps autour du 130km/h. J'en suis pas fier et je dois en conclure que j'étais drôlement inconscient.

Mais ce qui me dérange le plus dans cette loi, c'est le petit ton condescendant qu'utilisent les autorités pour désigner majoritairement les jeunes commes responsables de la vitesse au volant et particulièrement de l'alcool.

La vérité dans tout ça, c'est que la loi sert bien celui qui la fait et qui l'applique. Je sais pas si j'avais déjà mentionné que je travaille comme serveur dans une Cage aux Sports, un endroit qui grouille de police entre 2 shifts. Des gens qui boivent 2,3 ou 4 bières en soupant j'en sert une bonne gang le soir. Pis j'ai ben de la misère à croire qu'une bonne partie de ces gens la dépassent pas le . 08 .

Puis, je sort de ma job pour aller au bar de la place et la je vois une police parquée devant la place de 23 heures à 3 heures du mat pour pogner les jeunes qui ont bu 2, 3 ou 4 bière avant de prendre le volant. La seule différence dans tout ça, c'est l'âge pis le lieu.

C'est notre omerta à nous, notre loi du silence. J'ai jamais vu la police se parquer devant la Cage pour attendre la bande de saoulons qui sortent de la le jeudi soir après avoir mangé 16 ailes et bu 4 bières. Ben trop de chance de tomber sur un de leur chums. Le truc, c'est de se saouler tôt, t'en aura jamais de problèmes chummy...

D'un côté (sale), ça fait mon affaire parce que du monde qui boivent autant de bière, ça fait monter une facture pis c'est crissement bon pour le pourboire. Pis d'un autre côté, je me rend bien compte que c'est de la sale hypocrisie qui sert principalement la police et les gens qui ne sont plus considérée comme des "jeunes".

Pourtant, j'ai souvent l'impression que l'éducation à l'alcool doit être faite en majorité à ces gens là qui souvent, dans leur jeunesse, chauffaient leur firebird la bière entre les jambes...

2007-07-04

Generation Bitch

Je suis assis dans ma voiture en route pour Montréal en train d'écouter le bestoff de Megadeth. Prince Of Darkness se termine, j'ai fait le tour du CD. Bon, une dernière fois Holy Wars puis je passe à la radio.

On commence par le 98,5 FM parce que j'aime bien la radio parlée. C'est Montréal maintenant qui joue. Déjà, le titre me semble assez plate à mort, mais faut laisser la chance au coureur. Après 2 minutes à écouter un interview avec un journaliste morne qui parle de Texas Hold Em avec une animatrice qui semble tout faire sauf l'écouter, je juge sage de changer de poste au plus vite.

Quelques secondes plus tard, je tombe sur la radio millionnaire d'auditeur CKOI. Les justiciers masqués font un genre d'interview de couple avec une fille qui veut divertir son chum auditivement plate comme la pluie qui tombe. Les gars posent des questions osées et le chum ne semble pas comprendre l'aspect divertissement, donc il ne répond tout simplement pas.

Les gars de la station n'ont plus d'autre choix que de partir une chanson avant que tout ça ne revire à la catastrophe et que les auditeurs pris dans le traffic ne décident de changer de station de radio ou encore tout simplement de s'engloutir dans le muret de béton qui longe la 15 pour tout l'été.

Et quelle chanson. J'entend une bande de filles en chaleur feindre l'orgasme pendant 3 minutes et demi. J'ai déjà entendu cette chanson dans un bar j'en suis sur. Je me demande quel Girl Band sévi en ce moment sur le monde occidental et j'en viens à la conclusion que ça ne peut être que les insipides Pussycat Dolls. Le tube s'appelle buttons.

Ces paroles rafraichissantes touchent directement mon âme. Je sens une spiritualité pleinement assumée dans tout ces cris de semi orgasme et ces râlement dignes d'un agressif cunnilingus.

Me sentant touché par ces paroles nécéssitant une bonne dose de spiritueux dans le sang afin d'ête digérables, je décide à mon arrivée à Mtl d'aller m'informer sur ces formidables Poupées chattes, groupe évidemment créé de toute pièce par la bande de vieux obsédés sexuels qui dirigent une quelconque multinationale de disques.

Voilà quelques exemples stimulants:

Baby can't you see
How these clothes are fitting on me
And the heat coming from the beat
I'm about to blow, I don't think you know

Ou encore tout simplement:

I'm a sexy mama

Quand je me gave de ces paroles, j'ai hâte de voir dans quelques années le beau portrait qu'on va dresser de ma génération. Ça serait facile de généraliser tout ça et de tout mettre dans le même panier, mais quoi qu'on en dise, la musique pop c'est un reflet de société.

Pour les poupées-chattes, de ce que je peux décoder entre 2 cris, ça ressemble drôlement à: Regarde moi, désire moi, c'est encore plus important que de m'aimer. Un gros boostage d'estime de soi mal placée, une vraie machine à complexe pour une fille ordinaire qui n'aime pas se faire regarder comme un morceau dans viande dans un club.

Esti que des fois je suis content que la majorité des jeunes au Québec comprennent mal l'anglais...

2007-07-01

Comme tout le monde un peu, je me dis ce soir que je me lasserai jamais d'entendre Gilmour faire crier sa guit...