2007-10-31

Impertinence

Ce qui est drôle à Montréal le jour de l'halloween, c'est que tu sais jamais qui s'est réellement déguisé ;)

2007-10-30

La tête qui tourne encore


Ce texte trainait en dessous des feuilles d'automne...

Parait que...

Parait que Facebook c'est vraiment le fun (parait qu'en fait facebook c'est fait pour mettre du monde à qui on parle même pas sur sa liste juste pour montrer comment on a d'amis...)

Parait que le blog c'est out (déjà!)

On est donc rendu dépassés ici. C'est pas drôle je me sens comme mes grand parents qui se sont arrêtés en technologie à la bonne vieille télévision (même pas HD)

Est-ce que ça parait que j'en ai crissement rien à foutre de facebook?

Mais combien de temps vais-je pouvoir résister?

J'ai le goût de partir un mouvement de résistance, y'en a qui embarquent? (non je ne parle pas aux libellules dans ma tête, je te parle à toi visiteur égaré!)

2007-10-28

Some kind of Monster



Ce qui me fascinera toujours chez l'être humain, c'est cette faculté de construire quelque chose qui deviendra tôt ou tard bien plus important que lui.

Ça me fait penser à James Hetfield, chanteur et compositeur de Metallica, incapable d'écrire une ligne de texte, se sentant indigne d'écrire pour une créature qui est devenue trop grosse pour lui, qui le fait craquer sous la pression.

Ça me fait penser à René Lévesque, mis dehors de son propre parti, fondé par son acharnement et sa dévotion à une cause incarnée par lui, mais beaucoup plus grande que ce grand homme.

Ça me fait penser à tous ces gens qui sont morts de stress afin de faire rouler une business qui les remerciera jamais.

Ça me fait penser aux enfants naissant, incroyablement vulnérable, entièrement dépendants de leur parents, puis de l'impuissance des ces derniers lorsqu'ils assistent, incrédules, aux turbulence de leur adolescence et au déroulement de leur vie.

Ça me fait peur et ça me rassure dans un sens, de savoir qu'on ne peut pas tout contrôler...

L'Assemblée Des Qrétins



Ce texte d'Alain Dubuc résume parfaitement ce que je pense de ce parti d'ignares mené par un populiste avec une belle cravate.

On se croirait au bulletin de Mongrain à TQS.

Une grande nouvelle analysée par une petite vision.

2007-10-23

Fonte automnale



Ce soir, je me fond dans la nuit de Van Gogh et sur la voix de Tom Yorke

À vendre: Coéquipier de travail

Le titre dit tout. J'en peux plus de ce gars sympathique qui passe environ 98% de sa vie à se vanter ou encore de se vanter de travailler. Je sais que tout le monde a besoin de reconnaissance, mais ya des estie de limites.

Non en fait, je le vend pas, je le donne. Je suis prêt à l'échanger pour quelqu'un de moins travaillant, mais de plus stimulant au niveau de la conversation.

Parlant de ma coéquipière de vraies conversations, elle est parti à la campagne pour quelques jours en je m'ennuie déjà.

Encore 2 examens et c'est terminé...pour le moment.

Et je manque cruellement d'inspiration.

2007-10-19

Petite fleur


Elle a des mots qui évoquent milles images, voici Lilith et son Intranova!

2007-10-15

"Pour emporter l'adhésion des masses, il faut lui dire les choses les plus stupides et les plus crues." (Adolf Hitler)



Bon, j'ai déjà tout oublié ce que je voulais dire. En fait, si j'ai bien une chose à dire, c'est par rapport à cette connerie intelligente appelée le monde qui me remet toujours le nez dans ce qui m'écoeure et me magnifie tout à la fois, souvent en même temps. Cette connerie est constituée d'un paquet de "je" se promenant torse nu ou jupe à ras la motte à Loft Story, où encore de matantes applaudissant Marie-Hélène Thibert au St-Denis. On a pas le choix d'entrer dans une des deux catégories. Pourquoi? Parce que...eh ben... ici vous êtes chez moi et que j'ai décidé que ça en serait ainsi.

Toute cette gomme à mâcher médiatique me fait réaliser à quel point maintenant, on a pu vraiment d'idées, seulement des intérêts. (Je devrais peut-être arrêter les chroniques apocalyptiques, mais je sens que je me couperais d'un plaisir immense d'ici quelques années si seulement je me contentais de parler de ma journée. Au fait comment a t-elle été ma journée? Je sais qu'on s'en sacre pas mal, mais j'y vais de mon témoignage. Elle a été magnifiquement execrable....non non, elle a plutôt été execrablement magnifique! Alors, on passe à la suite.

Ah aussi, j'ai repensé qu'il y a de ça quelques mois, une de mes anciennes profs en gestion internationale m'a résumé en quelques mots tout le problème des "fameux" accomodements raisonnables. Ça m'est revenu à l'esprit quand j'ai entendu au long des dernières semaines tous ces imbéciles de fond de rangs et de fond de ruelles (pas de discrimination tout de même, les régions et Montréal détiennent ensemble fièrement en leurs mains le monopole de la connerie) qui ont défilé au micro pour témoigner de leur peur de l'étranger, de l'inconnu, de l'autre devant le regard étonné du frère de l'autre et de l'intellectuel chrétien de service (Essayez de lire ses livres, c'est bon pour le mal de tête).

La réponse à nos questions est toute simple (allons y dans la démagogie): Il s'agit uniquement d'un rapport de force. Tout ce qui est décidé et le sera est déterminé par ces trois petits mots tout sauf insignifiants.

Arrêtez de prôner des idéologies impopulaires et trop intellectuelles pour la masse critique, au lieu de ça, faites donc des enfants.

Ouais, faites donc l'amour à place de lire ce que j'écris. C'est la seule chose qui prévaut si vous ne voulez pas, tôt ou tard, vous faire innonder de Mohammed dans NOS banlieux et NOS rangs de campagne.

La, que personne me sorte que les Amérindiens étaient la avant nous et que et que... On a réglé ça vite fait avec des shots de gin et de gun.

Rapport de force

Urinoir semi-privé, ou encore arrêt de bus

Je me relis dans les derniers jours et ça fait un peu peur.

Et le plus beau dans tout ça c'est que je suis vraiment heureux. Ça fait un long moment que j'ai pas déversé mon fiel sur quelqu'un dans ma vie de tout les jours et je file le parfait bonheur tranquille avec cette petite coquine souriante qui ensoleille ma vie à chaque matin.

Ya que ce blogue qui est devenu, en quelque sorte, mon crachoir

Ben oui, pour témoigner que j'ai bien vécu, que je vais bien laisser quelque chose au monde, je crache

Et je crache encore! Puis même tout seul j'arrêterai pas! Hasta la cracha siempre!

Je crois que je manque de sommeil...

2007-10-11

Heureux soient les ignares


La blogosphère est un peuple étrange. La plupart des blogues que je lisais il y a quelques mois, lorsque je suis atterri sur les terres virtuelles québécoises (en quelques endroits foisonnantes), sont maintenant déchus. Les gens arrivent pleins d'entrain, puis brusquement repartent quelques mois après leur intrusion, laissant souvent leurs lecteurs dans la plus grande confusion.

Seule quelques traces témoignent de leur passage et un petit nombre d'entre nous se souvient de ce temps où les lettres s'enchainaient sur leur clavier au rythme de leurs idées (souvent) géniales. On se rappelle avec nostalgie ce temps où l'on pouvait se perdre dans leurs écrits, oublier pour un instant notre vie pour écouter un peu celle de l'autre.

Peut-être que vieillir, ça signifie un peu la même chose. Quelques uns d'entre nous, les plus vieux surtout, se souviennent de ce que les disparus ont su apporter à la vie. La majorité n'en a aucunement conscience, elle qui se contente de lire à temps perdu les gravures sur les tombes vieillissantes de ses ancêtres, sans trop en connaitre l'importance.

Alors que je pense à tout ça, empreint d'une mélancolie qui m'était inconnue, je ne parviens tout de même pas à trouver qu'au fond la vie est laide. Mais avec le poids des années et des pertes, comment puis-je garder cet optimisme si naif qui m'habite encore devant la vie qui me confinera tôt ou tard à l'oubli?

Honnêtement, j'en sais rien et je crois avec certitude, aussi naivement que lucidement, que c'est très bien ainsi...

Les affranchis

Souvent, on regarde la télé en se convainquant réellement que le monde est con. On se dit que jamais on pourrait pousser notre absurdité personnelle aussi loin que l'image nous renvoie celle des autres. On se pense au dessus de tout ça.


Puis, entre deux activités, seul dans notre salon, on est envahi par une philosophie qu'on rejette. On y pense sans trop savoir pourquoi. Pourtant, on a réussi à se convaincre que toute la pseudo-merde qu'on entend à la radio, à la télé, sur internet, c'est juste bon à jeter aux poubelles.

Parce qu'en réalité, trop souvent, on aime encore plus ce qu'on déteste. Faut pas se leurrer, si on saute du bateau, c'est l'exclusion et même la mort qui nous attend. L'exclusion, c'est un synonyme de n'être aimé que par personne ou encore peu de gens. Mais l'être humain rêve toujours secrètement d'être aimé et adulé par tous, même s'il affirme avec la plus haute conviction qu'il n'en a rien à faire.

Personne rejette l'amour, certains ne savent pas comment l'accepter ni comment le vivre, mais personne ne le rejette. On court tous sans cesse au marathon de l'amour.

Ça me fait penser aux gothiques qui se veulent anti-conformistes alors que leur sous-culture est d'un conformisme effrayant. Ça me fait penser à moi qui déteste la superficialité, mais qui écoute quand même Loft Story. Ça me fait penser aux filles qui disent n'en avoir rien à faire des standards de la beauté, mais qui finalement se regardent avec dégoût devant le mirroir quand elles sont seules.

Parce que même en étant seul, dans le néant, toutes les paroles et les images qu'on a pu absorber dans notre vie reviennet à un rythme effarant dans notre esprit.

Le société d'aujourd'hui marchande l'amour, l'estime de soi et le bonheur. C'est ca que je veux dire depuis le début. Alors comment s'affranchir?

De toute façon, même les affranchis sont prisonniers...

2007-10-09

Microbe

Qu'est-ce qui arrive quand ton coloc malade tousse comme un défoncé partout dans la maison et se lave jamais les mains?

Eh ben, toi aussi, tu tombes malade

Et qu'est-ce qui se passe quand tu tombes malades une semaine avant le début de tes examens?

Réponse dans une semaine...

2007-10-06

Antonyme

En cette journée froide et pluvieuse, je crois que je vien de composer sur ma guitare la chanson dont j'ai toujours rêvé...

Trois tout petits accords pour exprimer un feeling sans mots

2007-10-01

Des choses et d'autres

De retour d'une fin de semaine à la campagne avec la charmante et mon bon copain Landry. Je manque légèrement beaucoup de sommeil parce que je suis arrivé vers 1 heure du matin et que j'avais une réunion exactement 8 heures plus tard avec mon équipe de comportement organisationnel (un terme qui fait peur au début, mais que se révèle vraiment intéressant), mais ça en vallait tellement la peine que je peux pas me plaindre (ou si peu ;)

Le souper avec mes parents adoptifs français a été vraiment bien, on a parlé de nos souvenirs et j'ai pu revoir Catherine, ma 2e mère, que j'avais pas vu depuis bientôt un an. Va bien falloir que je retourne à Marseille un jour pour retourner manger avec eux dans leur incroyable jardin, va bien falloir que je fasse beaucoup trop de choses que j'ai pas le temps de faire.

Au fait, y'en a qui ont écouté le reportage sur Geneviève Jeanson à radio-can? Sérieusement, j'ai rarement vu un pètage de bretelle aussi intensif de la part d'un journaliste. On lui a vu la face plus que celle à Jeanson. Trop content le gars d'avoir pu lui tirer les vers du nez. Après ça qu'on essaie de me faire croire que le gars était content de révéler la vérité. Fuck off, il était juste content qu'on sache que c'est lui qui avait le scoop, on voyait juste sa petite face de fouine quand il écoutait les enregistrements téléphoniques devant la caméra. Honnêtement, qu'est-ce que ça peut bien donner de lui voir les réactions faciales habilement contrôlées, oscillant toujours entre indignation et objectivité journalistique?. L'histoire au fond, il en avait rien à foutre... Je suis un peu lasse de voir que tout le monde veut passer à la télé. Ça me rappelle toujours avec un haut le coeur la fameuse mère toxico de "Requiem for a dream". Au fond, on est tous un peu des Sara Goldfarb, des petites putes qui veulent toutes leurs heures de gloire à la télé, même si il faut passer par la déchéance la plus totale.

Bon je reviens à la fin de semaine. J'ai aussi pu constater que certaines personnes changeront jamais, même avec le plus gigantesque des coups de pieds au derrière. C'est bien dommage, mais j'ai pu d'énergie à donner à ces choses là, je me suis affreusement vidé de ma substance cet été en essayant de sauver des gens qui voulaient pas l'être.

Alors je fais comme on me dit de faire dans cette étrange société (Anyway quelle société n'est pas étrange?), je pense à moi (et vraiment beaucoup à elle aussi). Fini de faire mère Thérésa, les gens se sauveront eux mêmes. En plus, j'ai su des faits accablants à propos de cette libanaise gluante de Calcutta. Parait que les malades elle les guérissait pas, non, elle essayait de les convertir à notre amis Jésus entre 2 éclatements de pustules. Elle aussi, au fond, pensait juste à elle.

Autre fait troublant, Che Guevarra, parait que c'était seulement qu'un sale général sanguinaire qui à très peu à voir avec les idéaux de la révolution, mais qui s'occupait joyeusement du massacre d'une immense partie d'innocents. Un tueur froid, sans conscience. Et puis moi qui depuis mes 19 ans avait un drapeau de lui accroché dans ma chambre. En arrivant, première chose que la charmante à fait, c'est de le décrocher du faux-foyer pour l'envoyer directement sur le sol roulé en boule. On le brûlera avec les feuilles mortes.

Bonne semaine :)