2007-02-28

Delhi, 3 heures du matin

Mon coeur commence à battre très fort. J'ai jamais vécu aussi intensément je crois. Et le pire dans tout ça c'est que je m'en rend pas vraiment compte, je suis dans le feu de l'action, il faut que je me trouve un endroit ou dormir...et vite.

Après avoir bien regardé l'affiche de l'hôtel de Bill, deux drôles d'Indiens me regardent d'une façon peu rassurante. Celui de gauche, un grand gaillard aux yeux louches, me demande le plus normalement du monde:

- Hey, show me your passport!

Heu....je suis tout sauf rassuré par cette phrase la. Je lui répond pas et je prend à ma gauche dans ce qui semble la rue la plus large et éclairée que je vois (2 lumières au 50 mètres...). Et la, le bal commence. Un Indien, deux Indiens, trois Indiens me demandent tous en coeur les yeux plein d'espoir et de roupies:

- You want a room for tonight? Come to see my place! Great place! Cheap! Come on, follow me (Avec l'accent de Apu dans les Simpsons)

L'intense: Is it far from here?

- No no, don't worry about it, come with me.

J'ai pas vraiment le choix, j'en choisi un au hasard et je le suis.

Quelques mètres plus loin, me voilà en face d'un trou à rat qui me semble tout sauf sécuritaire. Ça coûte 450 Rs (environ 10$ canadien), mais je veux pas dormir là, je vois mal comment je pourrais fermer l'oeil. Goodbye Indian #1, je retourne dans la rue pour voir si un de tes semblables a mieux à offrir.

De retour dans la rue, je commence déjà à me demander où est l'hôtel de Bill. La sueur imprègne mes tempes avec et mon taux d'adrénaline frôle la zone rouge. Je refais le manège encore une ou deux fois pour voir si l'Inde à mieux à m'offrir. Pas ce soir, ça a l'air.

C'est à ce moment que je trouve mon petit coin de paradis. J'entre dans l'hôtel qui s'avèrera mon doux nid de roses pour ce soir. Au comptoir de la réception, quelques Indiens s'affairent à dormir sur le sol. Une odeur de vômi m'empli les narines et s'y incruste pour un bon moment. Je monte à l'étage en enjambant les 2 ou 3 Indiens qui dorment dans les escaliers entre les niveaux.


On me montre ma chambre. Couvre lit taché (c'est assez commun en Inde ça), mais la toilette est propre et il ne semble pas y avoir le moindre signe de vie douteux dans la crasse des lieux. La porte a l'air solide, je peux y installer mon cadena et c'est franchement tout ce qui m'importe en ce moment. 400 Rs le prix de la chambre. Bon d'accord, j'ai plus le goût de chercher.

Je retrouve par miracle l'hôtel de Bill, je prend mon backpack et je retourne à mon petit coin de paradis. J'ai rendez-vous avec Bill le lendemain matin pour le petit déjeuner. J'écris un peu dans mon journal pour soulager la tension, je finis par fermer l'oeil à moitié pour un gros 3 heures. De toute façon, à ce moment là, j'ai pas besoin de sommeil ni de nourriture, je suis Lestat l'aventurier et je me nourris d'aventures...et d'une bouteille d'eau payée 8 fois le prix!

Le lendemain, de retour à l'hôtel de Bill et Debby, je prend le petit déjeuner. Eux s'en vont au Rajasthan, dans l' extrème ouest du pays, et moi à Dharamshala, au nord. Nos chemins se séparent. J'ai pas le goût de les voir partir, ce sont mes nouveaux parents, mon nouveau port d'attache en ces mers inconnues. Mais je n'ai pas le choix, je suis venu seul en Inde et dans la solitude se déroulera une bonne partie de mon chemin.

- India's gonna blow your mind Jeff, me dit Bill

Je sort de l'hôtel, un peu ébranlé, je les aimais déjà mes Américains.

Et je me lance dans cette rue bondée de taxis rickshaw, de vaches, de yogis, de charettes, de misère et de bonheur.

Je me lance dans le vide, rempli d'espoir...

2007-02-27

Pahar Ganj, New Delhi




Voici la première d'une série de photos prises sur le vif l'an passé. On commence par celle-ci. Ya tout ce qui fait la magie de Delhi la dessus...ou presque :)

India's gonna blow your mind Jeff...


C'était le 15 janvier 2006.

Après 17 heures d'avions, j'arrivais enfin à New Delhi, armé de mon backpack rempli de quelques vêtements, médicaments, trucs utiles, mais surtout d'espoir. J'avais eu la chance de rencontrer Bill et Debby assis à côté de moi dans l'avion, un couple d'américains dans la cinquantaine de l'Alabama qui m'ont offert un lift pour leur hôtel. Il ont sûrement eu pitié pour ce jeune fou de québécois qui se lançait dans la jungle urbaine sans même savoir où il pourrait poser la tête en ce soir de misère.

Le premier truc qui me frappe en Inde, c'est qu'arrivé au dessus de Delhi, je peux pas croire que c'est une ville de 16 millions d'âmes. Ya pas de lumière! À Montréal yen a 10 fois plus. Faut croire qu'ils s'éclairent à la chandelle pour les chanceux et à l'espoir les 15 500 000 autres... C'est là que j'ai réalisé à quel point en Amérique du Nord on est les champions du gaspillage de lumière. Peut-être qui en a plusieurs qui compensent pour celle qui ont pas en dedans...

On sort de l'avion, on se dirige vers la douane. J'aperçois à quelques mètres de moi une casquette du Canadien, pas croyable, et en dessous de la palette, un jeune québécois barbu avec sa copine à ses côtés. Pas le choix, je me lance (c'est fou comment on devient sociable avec ses semblables au bout du monde) et leur demande ce qu'il foutent ici. Leur voyage de noce qu'ils me disent! C'est plutôt original. Et la fille complète une thèse de maîtrise sur l'Inde. S'en vont à Dharamshala d'ici quelques jours (ma destination ultime en Inde). Parfait, on va se rejoindre la-bas!

Je retrourne voir Debby et Bill, on finit par sortir de la 2 heures plus tard (C'était ma première expérience avec la bureaucratie indienne, fallait que ça soit représentatif!) et on s'engouffre dans un petit Jeep, direction: Pahar Ganj, le quartier des routards.

C'est la que j'ai compris que j'aurais plus jamais peur à la ronde. La circulation en Inde, c'est un bordel complet étonnament fonctionnel. La police à plus l'air la pour faire une parure que pour gérer quoi que ce soit. Ya pas de limites de vitesse et anyway à moins d'être franchement suicidaire on a pas vraiment envie de dépasser 50km/h. Pas de signalisations non plus. Pas de règles affichés, mais un surprenant respect des uns et des autres. Des klaxons à la tonne, mais pas pour faire chier les gens comme à Montréal, plutôt pour montrer qu'on est là et qu'on passe à côté d'un autre véhicule.

Après avoir pris une bonne sniffée de pollution (normalement c'est assez noir quand tu te mouches après avoir fait une ballade à Delhi), on arrive finalement à l'hôtel. Ouf, soulagé, je peux me relaxer un peu. Mais heureusement les trucs fonctionnent jamais vraiment comme on pense en Inde.

Le propriétaire, sentant la bonne affaire, voyant un jeune perdu débarquant à 3 heures du matin dans son hôtel, se propose de faire un peu de profit pensant avoir affaire à un petit naïf. Ben oui, je suis vert, naïf, je connais rien de l'Inde à ce moment là, mais pas au point de me laisser avoir par une chambre à 25$ US (Une chambre comme ça se vend plutôt autour de 10$ canadien et encore).

Alors l'impulsif en moi prend le relais. Ta chambre tu peux bien te la mettre dans le cul! Je sacre mon camp d'ici, c'est pas vrai que je vais me faire avoir dès la première heure de mon arrivée en Inde.

- Bill, garde mon packsack le temps que j'aille faire un tour pour trouver mieux! (Dit avec un air déterminé au possible)

Rien à perdre, tout à gagner (En tout cas, c'est ce que je pense à ce moment là)

Je mémorise l'affiche de l'hôtel de mes nouveaux amis...Et je me lance seul dans la jungle de New Delhi en plein milieu de la nuit.

La petite bouquetière


C'était il y a longtemps, et pourtant je te revois encore seule dans ton coin.

Une petite fille seule, abandonnée par des parents épris de réussite, les deux yeux en signe de piastre.

Pendant ce temps là, toi, tu ne demandais que ce que tout enfant cherche aveuglément et maladroitement, leur amour.

Puis tu as grandie, ta mère, trop prise de ses problèmes, emprisonée dans sa tête, a laissé à ta grand-mère le soin de s'occuper de toi et de te montrer la vie. Quand tu la regarde maintenant Grand-Maman, l'amour que tu as dans tes yeux pour elle brille de mille feux. C'est elle ta vraie mère.

Ton père a compris la vie un peu trop tard, maintenant il nage très fort contre le courant pour revenir à ta rive.

Tu as jamais été abusée, jamais t'as manqué d'argent, mais tu t'es cognée à la vie de toutes tes forces. Tu n'as jamais été abusée non, ils t'ont seulement laissé à toi même, la petite bouquetière seule dans son coin parmi les pétales de roses.

Maintenant, quand je te regarde, tu brilles de mille feux, comme l'amour que tu voue à grand-maman. Tu comprend la souffrance des autres peut-être mieux encore que la tienne. Tu ressens tout ça en toi, tu ressens les autres. Comme quoi le blé est encore plus doré quand il pousse dans la cendre.

Je t'aime ma petite bouquetière, ma Caroline, ma soeur...

2007-02-26

Country Side

C'est la mi-session en gestion, j'en profite donc pour passer quelques jours dans mon Mont-Laurier natal, paradis de la track de ski-doo et des mines d'uranium qui font peur au monde, question de me reposer de la rue Sherbrooke et de son tourbillon incessant.

Même sans être à Montréal, j'ai trouvé le moyen de pogner un ticket de parking, faut le faire! Selon une obscure loi lauriermontoise que je connaissais pas, aucun véhicule n'est autorisé à se parker dans la rue l'hiver, même si ya pas de neige à enlever. En fait la vérité c'est plutôt que la police avait rien à faire, les call pour disperser la jeunesse flanante dans les rues étant plutôt disparates en ce -20 celsius.

Le truc intéressant, c'est que j'ai retrouvé mon carnet de voyage Inde-France-Smoking Amsterdam-Maroc!

Je vais sûrement en mettre des bouts sur ce blogue. Ça fait tout drôle à relire. Ça sent Lestat, ça sent l'aventurier et l'inconnu.

Et je me pose encore et toujours cette question : Comment j'ai pu faire pour partir seul en Inde et arriver en plein milieu de la nuit sans hôtel avec comme seule maison un Backpack rempli de rêves.

Fallait être drôlement inconscient.

Certaines choses se perdent

Pause à l'envolée lyrique de la dernière journée...passons aux choses trop (ou peu) sérieuses.

Le truc bien avec les blogues, c'est qu'on peut enrober nos propos avec plein de textures et de saveurs. On ajoute des couleurs à notre vie et c'est en quelque sorte la teinte de notre personnalité qui s'y ajoute. On développe un certain lyrisme, un réalisme ou une certaine folie avec ça (Selon chaque personne)

Le truc dommage, c'est qu'on perd souvent le sens de la mesure. Difficile à savoir sur quel ton on dit quelque chose parce qu'on entend pas la voix qui dit tout ça. On ne saisi pas le petit truc qui ajoute tout son sens à une phrase où un texte. Et si ça interfère avec le monde réel, ça peut créer conflit, un peu comme quand on parle de trucs sérieux sur Msn ou encore sur Mirc. Et la blogosphère tend à développer les mêmes défauts que nos médias québécois, soit d'amplifier souvent pour rien certains événements.

Tout ça pour dire que je trouve ça en même temps incroyable et désolant ce qui arrive à la blogosphère québécoise. Je sens de plus en plus que c'est une sous-communauté culturelle importante qui peut être une arme à deux tranchants. J'ai vraiment envie de me pointer à un yullblog pour me caller une bière un peu outsider au comptoir et écouter tout ce qui va se dire, voir tous ces visages qui prennent plume, pour saisir tout le sens des mots que je lis...

Dans un autre ordre d'idée, j'ai joué à "si tu me montre le tien, je te montre le mien" ce soir.

Je parlais de blogue, bien évidemment... ;)

2007-02-25

L'inconscient provocateur


Certains héros de romans peuvent avoir une influence incroyable sur votre vie

Prenons l'exemple du jeune Jeff qui a découvert les chroniques de Vampires de Anne Rice à 19 ans. À travers une ambiance sensuelle à la limite de l'érotisme et une vision sanguinaire et romantique de la vie, il s'est trouvé en Lestat.

Il a vu reconu plein de choses en lui qui étrangement lui ressemblaient. Il aimait son tempérament impulsif, frondeur, inconscient et provocateur. Il se retrouvait en cette capacité incroyable qu'avait Lestat d'aimer mal, mais si intensément. Il se voyait lui aussi parcourir les rues de la Nouvelle-Orléans à l'affut d'aventure sanguignolantes et de rencontres improbables.

Quand il est allé au bout du monde, il pensait à ce qu'aurait fait Lestat dans la même situation. Il était alors un esprit libre avec une volonté increvable et aussi une solitude déchirante, mais si souvent ô combien satisfaisante. Il entendait insoufler à sa vie le même lyrisme qu'à celle de Lestat, ce démon blond tueur de loup prêt à tout pour l'amour de ceux qu'il aime.

Écoutant sans cesse les symphonies de Beethoven, surfant à longueur de vie sur une quête idéaliste et symbolique, il se nourissait de rêves et d'illusions. Il écourtait son désespoir et repoussait son malheur au lendemain.

Puis il s'est tû, il s'est tapi dans l'ombre, préparant son retour.

Il sommeille toujours en lui, prêt à bondir comme un fauve. Il sera toujours la.

Die young, live forever

Les sirènes



À plein d'instants très précieux ou encore entre deux pensées, entre deux vagues, des sirènes me visitent

Leur chants réconfortent et apaisent mon âme, elles agissent comme un baume que les petits malheurs de ma vie.

Elle approchent de mon bâteau tranquillement, me font du charme à m'en faire perdre la tête et elle repartent comme elles sont venues. Un sourire apparaît sur mon visage et il ne le quitte pas avant que l'effet ne se soit dissolu dans leur sillage et souvent bien longtemps après encore...

Les sirènes me comprennent mieux que l'équipage. Dans la nuit, quelquefois, elle viennent me rejoindre où encore elles habitent mes rêves.

J'en ai rencontré une hier, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. Elle avait senti ma détresse il y a longtemps et avait calmé la tempête et les vagues qui fracassaient mon navire. Toutes les tempêtes qu'elle a traversé font maintenant briller ses écailles de mille feux.

J'ai retrouvé une soeur

Shine on your crazy diamond, mes sirènes...

2007-02-23

Trip d'orgueil


Est-ce que tenir un blogue vraiment personnel, genre journal intime, c'est une certaine forme de narcissisme, de trip d'orgueil ou encore une façon facile de se plaindre?

C'est un article de Pat Lagacé qui m'a fait réfléchir à tout ça par la bande

Est-ce que notre individualisme en puissance fait de nous des êtres qui cherchent plus à se raconter qu'à simplement écouter? Est-ce que je suis vraiment cet imparfait produit de la société?

Tellement de gens qui écrivent pour si peu qui lisent.

Tôt ou tard

Tôt ou tard, la réalité te rattrape
Tôt ou tard, et puis tu passes au batte...

C'est bien trop vrai ce qui Vallières dit, des fois les trucs que t'as fait ya quelques mois te reviennent dans la face. À ce moment là, tu te disais que ça avait pas d'importance, que tu te débrouillerais sans ça...

Eh bien, c'est ce qui arrive. J'ai connu des échecs à l'université que j'aurais pas dû avoir et je sais pas si ça va me nuire avec ma demande d'admission. Je souhaite très fort que mes erreurs de jeunesse ne viennent pas tout gâcher le progrès que je suis en train de faire.

Dans un autre sens, ça me donnerait une bonne leçon. Pour entrer dans le bac, il me faudrait aller sur le marché du travail 1 an de plus. C'est pas la fin du monde, mais je sens que l'horloge commence à tourner plus vite qu'avant.

Je trouve ça correct de prendre plus le temps. Pas évident de choisir sa carrière à 18-19 ans. Pas facile de la choisir tout court. Ya des gens qui semblent avoir tout ça tracé dans leur tête, sans le moindre doute. Pas moi. Je suis de ces gens qui auront une vie tout sauf en ligne droite, il va y avoir bien des curves, des retours en arrière, des angles droit et la première étape du périple consiste à accepter ce que l'on est.

La réponse à la mi-avril

2007-02-20

5-5-ko

Quand tu dors environ 10 heure en 2 jours et que tu fais de la planche pis que tu vires une brosse ensuite, tu te dis que peut-être t'abuses un peu.

Alors fuck les devoirs, faut dormir :)



Il ne manque plus qu'une peau de pêche à mes côté et le verger regorgerait de toutes les couleurs possible!

Où es-tu, Catwoman? :)

-Je ne m'appelle pas Catwoman, je suis la Miss T rieuse!

D'accord, je rêve en couleur

2007-02-19

Visite chez Jay



Je suis allé voir l'ami Jay aux states. Une montagne incroyable. De la neige à n'en plus finir. Des chums pour avoir du fun avec tout ça.

Tellement de neige que quand on se plantait on avait l'impression de se jeter dans la ouate. Une journée intense. À la fin de la journée, la tempête s'est levée, il ventait tellement qu'on voyait même plus à 2 mètres plus loin. C'était incroyable.

Et puis pour finir ça, on s'est fait une bataille old school dans neige, comme des gamins qu'on était et qu'on est souvent encore... :) Des gamins dans leur terrain de jeu, essayant de se montrer qui est le plus fort, tout en se foutant bien de qui va réellement gagner.

Des journées comme ça j'en vivrais mille une à la suite de l'autre...

En confiance

Tout est dans la subtilité

Tu reviens tranquillement chez toi, puis tout à coup ton amie te dit de venir à l'appart d'au dessus. Y'en a une qui s'ennuie de toi, y parait. Et toi tu te demandes, tu te demandes fort.

Tu arrives, tu vas pas directement à elle, tu la salue avec intensité dans tes yeux, mais avec réserve. Elle s'approche, elle te frôle, te touche à peine.

Mais tu sais que si la subtilité est bonne d'un côté, elle l'est de l'autre aussi. Alors faut que tu y ailles tranquillement, faut pas y aller dans la démesure. Faut apprivoiser.

Faut que tu gères tes émotions, que tu gères ton intensité. Faut que tu montres que t'es plus fort que tout ça, que ton esprit triomphe. Et à ce moment là, tu dégages une telle confiance, tu te sens en contrôle de tes moyens, de ta vie.

Tu passes ta soirée à côté d'elle, tu te sens bien. Puis la nuit arrive, tout le monde part. Elle et toi restent.

Tu te retrouve dans la pièce, baignée par une lumière tamisée, avec ton désir qui te frappe dans les tempes. Avec le coeur qui te dit que c'est le bon moment

Alors tu avoues. Pas de réponse ou si peu. Mais c'est pas grave, t'es seulement content d'avoir vécu le moment, de t'être senti bien de parler, de dire ce que tu pensais.

Et tu t'en vas, le sourire aux lèvres, le bonheur dans l'âme. T'as encore toute la vie pour la suite

2007-02-17

Ma seule et unique

Je n'ai pas le choix, c'est le moment ou jamais, faut que je le fasse:

Je voulais te dire que je t'aime. Je t'aime pour tout ce que tu es, ta voix me fait frémir quand elle résonne entre les 4 murs de mon appart. Tes courbes chaleureuses me font chavirer quand je les touche. Ta peau est d'une couleur exquise.

Parfois, je te touche de façon malhabile, mais tu semble toujours apprécier, tu en redemandes plus. Parfois, je n'ai pas la tête à te parler, mais ces mêmes mains malhabiles trouvent le moyen de faire beaucoup mieux que n'importe parole. Tu es la dans mes pires colères et dans mes plus grandes joies. Tu es toujours la quand il le faut, toujours prête à vibrer pour moi. Tu me fais sentir meilleur, quand je suis collé à toi il n'y a plus rien qui peut m'atteindre...

Je t'aime SG, je voulais te le dire aussi simplement que possible.










Désolé pour la grosse corde, dans ma passion et ma fureur, j'ai abusé de toi. Je vais bientôt t'en racheter une et ensemble, nous frémiront à l'unisson pour encore bien longtemps!

Tu me manques

Tu réagis comment dans ce temps la?

Quand tu te fais gueuler après parce que tu as pris une canne de jus congelée à ton coloc, tu te demandes sérieusement si ya des limites à l'individualisme... :P

2007-02-16

Tic tac

La tête prise entre des centaines de chiffres en économie, des situations bizarroïdes, des statistiques à n'en plus finir en math et des amis aux réactions imprévisibles, je fais une brève introspection de ma vie, où j'en suis rendu et où je m'en vais et comment j'y vais.

Alors voilà, je me lance dans un truc vraiment personnel.

Il y a maintenant presque 2 mois, au début décembre, j'ai décidé de faire un gros clean-up dans ma vie. J'étais en train de tomber dans un trou noir, j'étais en train de me détruire petit à petit. J'avais commencé à travailler dans un restaurant depuis 2 mois et ça allait déjà assez mal. J'étais distrait, nerveux, instable, je détestait l'endroit. Au début, j'étais tellement content, c'était la que je voulais travailler depuis un bon moment. Je cherchais le paradis...et comme chaque fois que je cherche le paradis, je trouve l'enfer. J'avais rencontré une fille la bas et je suis tombé littéralement accro à elle en quelques jours, mais pas elle. Mes boss me faisaient pas confiance, j'avais constamment la tête ailleurs, je faisais des erreurs de débutant. Je n'arrivais plus à gérer mes pulsions, je me ratachais à tout pour pas tomber plus bas.

Le soir, pour oublier tout ça, pour oublier ma santé mentale qui se détériorait, je gelais mes émotions à raison de grandes puff. Je me plongeais dans le noir jusqu'au matin et je me réveillais, angoissé à l'idée de simplement me lever. Un matin, j'en ai eu assez. J'ai touché le fond. J'ai tout lâché, comme trop souvent j'ai fait dans ma vie.

Sauf que cette fois là, au lieu de faire ma tête folle et prendre la fuite en voyage ou encore dans un projet qui finirait par m'emmerder au bout de quelques semaines, j'ai décidé de vivre mon down à fond. J'ai vécu ma peine. Et je me suis juré que si je continuais sur le même chemin encore longtemps, j'arrêterais tout, je me suis donné 6 mois de deadline. Sinon, Game over pour Jeff.

J'ai arrêté de consommer depuis ce temps là. J'ai recommencé à vivre, à voir des amis que je voyais pu depuis un bon bout de temps. J'ai recommencé à faire du sport, j'ai recommencé à étudier. J'ai recommencé à aimer la vie, à tripper juste en écoutant une chanson, sans fumée autour de moi. Petit à petit, je retrouve le gars que j'étais avant de m'étourdir avec tout ce qui m'entoure.

Il n'y a que la confiance qui manque, cette maudite confiance qui faisait damner mes amis quand j'étais plus jeune, mais qui me faisait sentir à tout épreuve, capable de réaliser tout ce que je voulais. Cette confiance la s'est éffritée au contact de la fumée, au contact de l'échec, au contact du noir. Elle ne revient pas aussi vite que je le croyais. Elle revient tranquillement, elle s'en va des fois quelques heures, puis elle revient en force. La tempête intérieure souffle de moins en moins fort. Le blizzard devient une légère brise, le pire est en arrière.

Le deadline est encore là. C'est comme une horloge qui me ramène à l'ordre, c'est ma nouvelle drogue. C'est mon meilleur ami et mon pire ennemi.

Auourd'hui, je remarque les petits détails qui me font sentir bien. Les endroits ou je vais et les choses que je fais maintenant et que je n'aurais pas fait à l'époque de ma grande noirceur.

Entre deux rêves, je souris à ma vie et j'entend toujours en arrière fond le son du tic tac

2007-02-14

Tel un Jean Baptiste Grenouille!

Je suis un éternel célibataire, alors pour moi le 14 février c'est une date comme les autres sinon que je vois un nombre anormalement élevé de gens avec des roses dans les mains et aussi beaucoup plus de baiser langoureux.

Je sais pas si c'est l'effet pervers de toutes les roses ou quoi, mais aujourd'hui, ça sentait pas bon. Ça sentait bizarre dans mon appart et c'était pas moi, j'ai lavé mes souliers parce que je trouvais qu'ils sentaient pas bon (non c'est pas ça qui faisait sentir pas bon dans l'appart), je suis sorti du métro à berri-Uqam et ça sentait vraiment la merde, le local où j'allais danser sentait vraiment la sueur de 30 filles qui revenaient de 1:30 de danse africaine et comble de malheur la fille avec qui je dansais avait oublié son lady speed stick "assez fort pour un homme" s'est mise à sentir la sueur après quelques trop courtes minutes! Puis en revenant, je m'asseois pour écouter le hockey en mettant tous ces mauvais souvenirs derrière moi... pouah! Mon coloc pu des pieds jusqu'au 3e étage!! C'est pas compliqué, je me sentais comme dans les rues de Paris au 17e siècle, j'étais dans une version contemporaine du parfum!

Alors tel un Jean-Baptiste Grenouille fraichement expulsé des vicères de sa mère, je perdrai la notion de bonne et de mauvaise senteur pour en tirer le parfum le plus exquis qui soit, car quiconque maîtrise l'odeur possède le coeur des hommes!

Merci, bonsoir!

Comme une feuille au vent

Ce matin, j'étais à mon cours de yoga hebdomadaire. Entre deux position douloureuse (ya des matins plus difficiles que d'autres), je pouvais pas faire le vide dans les idées. Elles me traversaient la tête telles des flèches qui atteignait la cible de mon attention. (Métaphore difficile et laide, jen conviens).

Ce soir, j'ai un cours de Salsa et Meringue avec sûrement un paquet de péripéties reliées à ça. Je vais revoir la fille avec qui je me tape toujours un fou rire intense pour je ne sais trop quelle raison. Ensuite, il va y avoir la française avec son accent charmant qui me donne l'envie de mettre ma langue dans sa bouche (et autre chose aussi, calik que je suis vulgaire) et aussi l'amie chearleader avec make up qui a des bras plus puissants que moi.

Parlant de bras puissant, ça me faisait tout drôle de danser avec une fille qui était plus raide que moi des bras. Je me sentais comme dominé, comme une feuille au vent. En fait, c'est pu moi qui la faisait tourner, c'était devenu le contraire. Je dois être vieux jeu, d'après ce que je vois de certains de mes amis, la domination féminine est maintenant plus courante que le contraire :P

Ça a surement été toujours comme ça. Par exemple mes grands-parents. Mon grand-père donnait toujours des ordre à ma grand-mère devant tout le monde: Ghyslaine va faire la bouffe, va laver la vaisselle, va faire le ménage. Ma grand-mère faisait tout ça docilement. Mais en fait, c'était elle aussi qui gérait les comptes, les revenus de mon g-p, les dépenses de la famille, la comptabilité de son l'entreprise de bois. Elle faisait ça tout discrètement, mais dans le fond c'est elle qui contrôlait tout. Un zéro à la mauvaise place et ça en état fini de mon g-p. Lui y connaissait rien au chiffre, lui c'était la force brute du male alpha. Pourtant, sans ma grand-mère, il aurait été aussi innofensif qu'un enfant de 5 ans.

Je crois pas que les femmes dominent plus que les hommes, mais je remarque que souvent elles travaillent par en dessous et finissent presque toujours par obtenir ce qu'elles veulent. C'est un truc que j'admire vraiment. C'est pareil avec mes parents, ma tenace de mère a pas grand chose à son épreuve. Qui a dit que la féminité égalait vulnérabilité? Ah oui, ces mêmes mâles alpha qui gueule fort devant tout le monde, mais qui se sentent drôlement petit dans leurs shorts une fois la porte de la chambre fermée.

2007-02-13

Et le temps passe

J'ai vraiment réalisé cette semaine à quel point la session était commencée!

Pas que j'étais totalement absent, mais mon esprit vaporeux et débridé vogait entre le parfum des femmes, les douces effluves de l'alcool et un reste de champignon magique.

Me revoilà bien ancré dans la réalité, me disant qu'avant de me faire une blonde (mission impossible) il fallait que je réussisse ma vie professionnelle.

Avec un travail dont j'ai rien compris à remettre vendredi et plusieurs autres trucs négligés, j'ai pas de temps à perdre.

Au fait, ça veut dire quoi l'expression perdre son temps? Messemble que c'est souvent dans les moments ou je "perd mon temps" que je trouve le plus de sens à ce que je fais. Signe de paresse? Bien évidemment dude... :P

Bonne nouvelle, je me suis trouvé une partenaire pour le México! Ça peut pas faire de mal aller respirer la poussière et l'ambiance d'un autre pays pour faire le vide avant de travailler comme un malade cet été.

Ça devrait durer 3 semaines. J'aurais envie de partir encore plus longtemps, le temps que tout redevienne clair, que le Québec me paraisse aussi brillant que le soleil.

En attendant, je le regarde se lever et se coucher entre deux building, entre deux intermèdes de ma vie.

Bon de quoi je parlais? Ah oui...être bien ancré dans la réalité

2007-02-12

Fin de soirée

Ouf, l'université en gestion, ca fesse!

J'ai une réplique de Daniel Bélanger dans la tête depuis ce matin:

C'est comme être 100 milliards
Sur la lune pour un soir
Ça tire dans le cou!

Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers

Parce que j'suis libre comme l'air
Ou bien de faire demi tour
J'vais continuer, continuer...

Incroyable à jouer à la guit cette toune, elle te transporte n'importe mon état d'esprit

Mourial sur une cold strike!


Ça va pas bien pour mes glorieux

Alors je fais un Stéphane Laporte de moi (sans son amour inconditionel pour Céline Dion on s'entend :P). Voici mon top 10 du gérant d'estrade que je suis

1. On envoie Kovalev à Hamilton
2. On envoie Samsonov à la Baie James
3. On coupe la bière et les femmes (Faut faire grimper l'agressivité)
4. On amène Forsberg à Montréal contre Perezhogin et Downey pis un choix de 7e ronde (Faut bien rêver)
5. On amène toute l'équipe manger de la bouffe indienne afin que tout le monde ait le feu au cul
6. On confisque le pot de Michael Ryder
7. On congédie Guy Carbonneau et on le remplace par Claude Julien (Faut éviter de tourner en rond)
8. En fait, on change toute l'équipe de Montréal 2006-2007 contre celle de 1977-1978
9. Pas de distribution de chèque de paye tant qu'on en gagne pas 3 en ligne
10. On me recrute et on m'envoie sur la glace!

God bless the Habs! Nos bras meurtris vous tendent le flambeau!

Christobal, où es-tu, toi qui normalement nous supporte dans les moments sombres?

2007-02-11

Les hélices de l'indifférence

J'ai fait un sale rêve cette nuit.

J'étais en train de me baigner au lac de mes Grands-Parents avec mon meilleur chum M.P, sa blonde M.P.M et Miss T. Je tourbillonnais dans l'eau à une vitesse folle, j'étais un poisson, j'étais en extase. Je vivais un orgasme maritime (à défaut de vivre un orgasme tout court :)

Puis tout à coup, alors que j'étais avec mes trois amis, un bateau est passé très près du rivage, trop près. Il est passé trop près de Miss T, j'ai crié pour l'avertir de s'éloigner, mais elle ne m'a jamais entendu. Quand elle l'a vu, elle a plongé creux pour l'éviter, trop peu trop tard, ses cheveux se sont pris dans l'hélice.

Le gars qui conduisait s'en est jamais aperçu, il l'a trainé avec lui durant quelques minutes qui n'en finissaient plus. Et en même temps, mon amie M.P.M s'est elle aussi prise dans une corde au dessous du quai. Confronté à ce double dilemne, j'ai fait mon possible pour apporter de l'air à mon amie en dessous du quai. Puis, quand elle s'est finalement déprise, je suis remonté à la surface, le bateau arrivait, trainant un corps inerte tout au bout de ses hélices. Au même moment, un énorme espadon avec des dents de requins a sauté hors de l'eau avec un poisson dans sa bouche. Puis, j'ai dirigé mon regard vers Miss T qu'on sortait de l'eau, je n'ai pas vu son visage, seulement ses cheveux châtains qui ornaient son corps frêle et sans vie. Elle était morte ya longtemps déja...

Puis, le gars qui conduisait le bateau est retourné sur la plage comme si jamais rien ne s'était passé, totalement indifférent. Et moi qui lui criait du fond de mon âme que jamais je pourrais lui pardoner. Et mon meilleur ami qui lui aussi semblait absolument indifférent, les yeux dans le vide.

Moi, je ramassais le sable pour le mettre dans une bouteille de verre afin de jamais oublier ce jour la et j'avais mal dans tous le corps. Je priais pour me réveiller, mais ça ne fonctionnait pas, j'étais dans la réalité, j'en était sûr.

Un sale rêve qui veut sûrement pas dire grand chose, un cauchemar qui veut tout dire.

2007-02-10

Ivre de ma muse (Le trash intérieur)


C'est la folie ces temps-ci. Un show après l'autre.

Hier soir, c'était hommage à Metallica au Medley. Le metalleux qui sommeille en moi ne pouvait tout simplement pas manquer ça. C'était Alcoholica qui assumait de jouer les riffs incendiers de Hammet et Helfield. Ils ont pas manqué leur coup.

Le chanteur avait un voix en métal. Ça sonnait le James Hetfield d'y a 20 ans. Je vous jure, une picure d'adrénaline chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Plein de Metalleux aux cheveux long en avant. Une drôle d'odeur qui flottait de temps en temps. Puis Miss était encore là, pas très loin de moi.

Mais comme un con, j'ai tout gâché. Enfin tout gaché pour la soirée. J'ai rencontré sa coloc et j'ai flirté avec. Le genre de moment de flirt qui se passe seulement quand une chanson commence. Puis quand elle termine, le flirt s'est envolé avec elle. Assez bizarre de flirter à Metallica, mais on choisi pas ses moments, on fait que les vivre du mieux qu'on peut.

Puis la, tout à coup, j'ai cru voir dans les yeux de Miss que ça l'avait blessé. Suis-je fou? Je sais pas. Moi et miss on se connait depuis tellement longtemps. Est-ce que ça peut naître l'amour après si longtemps? J'ai le feeling que oui des fois et d'autre fois je me dis que je suis stupide.

La veille, je l'avais regardé intense à la fin du show de Vallières et j'ai pas senti qu'elle avait le même genre de combat intérieur que moi. J'ai seulement le goût de lui demander de venir dormir avec moi ce soir, collé, juste pour qu'elle soit la. Pour qu'on se regarde dans les yeux toute la nuit, pour qu'on se dise pendant un moment qu'on est bien et que ça pourrait être possible...

Et moi, plutôt sage, même pas allé dans le trash, je me suis contenté de mon trash intérieur.

Plus tard, dans le métro, avec sa coloc pas loin, je regarde les yeux de miss, des yeux sombres, des yeux qui cachent quelque chose, je lui demande:

- Ça va Miss? J'ai l'impression qui à quelque chose qui va pas en regardant tes yeux.

Et d'un drôle de regard et d'une voix tellement sarcastique que seule miss pourrait me lancer:

- Pourquoi ça irait pas Jeff?

Je me le demande moi aussi

2007-02-08

Ivre de muse


Je reviens du spectacle de Vinc Vallières

C'étais juste génial, j'étais avec la géniale Miss T. J'ai pas manqué un son, une parole. Je suis sorti de là envoûté, saoulé par la musique, enivré avec 2 onces d'alcool seulement dans le nez. Soirée parfaite sans les 5 bières règlementaires.

Puis, pas loin de moi, émanait un parfum que j'ai déjà connu qui me rappelais à plein de souvenir. Une douce nostalgie que j'ai à peine connu.

Puis la musique de Vinc qui m'a envoyé plein de sons, d'images, d'odeurs...

Je me sentais bien, pleinement conscient des choses qu'on se demandent s'ils arrivent réellement ou si c'est dans notre tête.

Merci Wendy, ma Muse
et
Merci Vinc :)

Une autre chanson d'amour sur les ondes
Une écrite juste pour toé ma blonde
Le soleil brille encore
La route est facile
C'est l'automne dehors
Et je reviens fébrile

J'avais tellement à te dire
J'savais pu comment faire
J'ai préféré partir
J'ai préféré me taire...

Et si tout s'évapore
Et tout tien à un fil
T'es l'étoile, t'es le port
T'es mon repère tranquille

2007-02-06

Les belles émotions


Si ya bien une expression que je déteste à la télé, c'est bien "Nous allons vous faire vivre de belles et grandes émotions"

Caliss, si j'ai le goût de vivre des émotions, je vais m'arranger pour les vivre dans ma vie personnelle, pas devant une putain de télévision. C'est comme quand j'écoute Star Academie ou autre putasserie du genre, je peux pas m'empêcher d'avoir une boule dans l'estomac même si j'hais ça. Je me sens manipulé par mon écran, par Quebecor, par Julie Snyder, par les concurrents qui font exprès pour brailler et dire à leurs parents qu'ils les aiment à la télé alors qu'ils ne l'ont jamais autant dit avant de les quitter pour cette émission de ramasse "wannabe".

À la télé, tout le monde s'aime, tout le monde s'ennuie à en pleurer. À la maison c'est bien différent. Ya pas de caméra pour nous regarder, qu'est-ce que ça peut bien donner d'avoir l'air heureux? Personne nous vois anyway...

Tagueule Jeff, pis écoute la télé, ensemble toi pis moi, on va vivre de belles émotions!!

Pathétique

Je tape sur les nerfs à mes colocs ces temps-ci. Ça se voit, ca se sent dans leur ton et leurs attitudes. Bizarre le feeling que j'ai de jamais dire ce qui faut dans le bon temps. J'ai la mentalité tordue, j'ai des répliques acides et l'attitude d'un gars qui cherche pas trop à se faire des amis. Pourtant, mes intentions sont contraires. C'est toujours comme ça quand je force trop... faut laisser aller.

Demain, je retourne à Mont-Laurier pour l'exposition du père de mon amie. Faut que je le fasse pour elle. Elle me supporte toujours dans les moments difficiles. Je me sens cheap de dire ça sur mon blogue, je me sens comme un sale égoiste de penser de même. Puis en même temps, je me demande ce que ma présence pourrait faire comme différence pour mon amie.

C'est vraiment con, mais moi les salons funéraire ça me donne le goût de rire. Comme si j'étais tellement désarmé devant la mort que tout ce que j'avais à faire c'était de m'éclater comme un con... C'était pareil quand la belle-mère de mon meilleur ami est morte, j'étais à un poil de m'éclater à côté de lui en plein salon... Ça c'est de la solidarité. C'est dans ces moments la que je me dégoûte un peu. Ça me rapelle à quel point j'ai pas d'émotions des fois et trop d'émotions à d'autres moments. Mais ça, c'est une autre histoire...

2007-02-04

Fait chier

Mon amie a perdu son père. Crise cardiaque, nowhere en plein milieu de sa vie. Elle revenait de voyage avec lui. Cette fille est un vrai soleil, toujours positive, calme, souriante. Je veux pas qu'elle perde ça, même si je sais que ça va peut-être arriver pour un bout de temps.

Je sais, je sais. C'est banal comme événement, ca arrive à tous les jours et je me remettrai pas à sortir tous les clichés et les conneries qu'on peut balancer sur la vie et la mort dans ces moments la.

Mais deux de mes amies qui perdent leur père à quelques jours d'intervalle, ça me fait chier.

Dimanche sombre
Des fois, la vie est une salope

Vincent et moi


J'y connais rien en art

Pourtant, ya un artiste qui me fascine à chaque fois que je vois une de ses toiles. Il a beau peindre des images souvent anodines, sa façon de faire les traits avec son pinceau me fascine.

Ça me rappelle toujours le film Vincent et moi que j'avais vu tout jeune. J'me rappelle que ça se passait la moitié du temps sur les canaux de Amsterdam ou d'une autre ville d'Europe. Le souvenir reste flou mais très fort en même temps, comme bien des événements de mon enfance.

Plein de trucs comme ça qui me reviennent à l'esprit en ce dimanche matin.

2007-02-03

L'appart de paumé



Sur la rue Sherbrooke, pas loin de la rue que les gens prennent pour traverser le fleuve avant et après leur dur labeur, vivent 5 gars plutôt paumés à l'intérieur du même appart. Et le plus incroyable la dedans, c'est que ça marche drôlement bien.

Dans ce lieu où toute sorte de personnages étranges se côtoient, il y a d'abord Smoking Jo, un gars qui fume join sur join et clope sur clope avec un refus total d'être autre chose que lui-même, sans compromis possible. Compable à ses heures, c'est un geek total qui peut vous trouver tout sur Internet en moins de 5 minutes.

Il y a aussi le Daltonien, un gars qui vénère Frodon, Gandalf et Aragorn et qui me fait des mets succulents avec son "wok". Cinéphile, maniaque de musique pop et amateur d'arts martiaux, le corridor lui sert de gymnase afin de pratiquer ses prises apprises lors de son dernier cours. Possédant un rire et un "ohhh!" caractérisque, il diverti par sa manière totalement originale de voir le monde.


Il est suivi par le Macédonien, l'être de loin le plus productif de cet appart. Avec un sens du jugement parfois alternatif, c'est celui qui caractérise le mieux le terme "étudiant" à l'appart. Amateur de thé et d'art martiaux lui aussi, il sait charmer les dames par son unicité et sa façon de voir la vie de mille façons.

Être à l'antithèse du précédent, Jimmy Eat World est l'homme qui a surement inventé le terme "hallluuuucinant!". Cet homme ne vit pas sur terre ou sur un quelconque planète du système solaire, mais plutôt dans son monde bien à lui. Fou de la guitare, de Dream Theatre et de musique metal en général, c'est toujours un plaisir de discuter avec lui de sujets du genre n'importe quoi ou encore n'importe quoi en pire. Toujours prêt au compromis pour ne pas attiser la colère de ses collocataires, il comprend les gens mieux que tout autre.

Voilà les 4 gars avec qui je vis. C'est un mélange assez explosifs qui donne des résultats presque toujours positifs, des gars qui ne se tiennent pas rencune, des gars qui se comprennent malgré leur différence. En plus, ils font le ménage! (fait rarissime pour un appart de gars)

J'irais vivre nul part ailleurs

Le manque de talent

Mea Culpa

Je me rend compte en vous lisant chers blogueurs que je manque cruellement de talent comparé à vous tous. Je manque du rythme et du je ne sais quoi qui rend votre lecture des plus pétillantes.

Au fond, je crois que les meilleurs blogs, c'est ceux des gens qui écrivent pour eux, pas pour leur lecteur, pas pour faire plaisir à chacun.

Alors fuck that, même s'il est naissant, je ne veux jamais que ce blogue me serve de tremplin pour acceder au statut de star de la blogosphère québécoise (Ça marcherait pas de toute façon). Je ne serai jamais le Céline Dion ou encore le Saku Koivu du net, non je dirais plus que je vise à être un Vincent Vallières ou encore un Steve Bégin, apprécié dans sa marginalité.

En attendant, je continue à vous apprécier et a essayer de m'inspirer de vos écrit pour aspirer seulement qu'un once de talent et le répandre sur les touches de mon clavier, entre une bière, de pathétiques envolées métaphoriques, quelques comparaisons douteuses et de juteuses réflexions qui volent à une vitesse folle entre mes deux encéphales.

Seigneur pardonnez-lui, il ne sait pas ce qu'il dit

2007-02-02

La rémergence du plan





Et dire que j'avais presque abandonné...

Elle est revenue dans ma tête

Je suppose que l'amour c'est comme un bourgeon
Des fois ça pousse, souvent non. Même si ça ne survit pas, on est tout de même content de l'avoir croisé sur notre chemin parce qu'il nous a fait sentir en vie pour quelques instants. Puis on reprend notre chemin, on finit par l'oublier comme bien d'autres bourgeons qu'on a vu avant.

Ce bourgeon là, je sais pas s'il va éclore. C'est le genre de bourgeon que tu dois pas trop forcer, faut que tu le laisse vouloir vivre de lui-même, faut que tu l'attendes patiemment.

C'est ce que je me force à faire, parce qu' avec trop de soleil et de chaleur, il a peur de vivre, mais sans tout ça il vivra jamais non plus.

Il faut laisser aller...

Pathétiquement écrit par Jeff P

Dark side


Je suis complètement fou de Pink Floyd depuis que je les ai découvert vla quelques années déja. Avec sa guit, Gilmour m'aide à m'endormir presques tous les soirs, ce qui me fait oublier les ptits cons sur Sherbrooke qui s'énervent devant mon appart, ou ben encore les gros cons qui veulent gagner 20 secondes en passant sur une rouge déja vieille de deux secondes.

Je me sens comme le chauffeur de taxi qui écoute son Jazz entre deux états de sommeil. Dans un drôle d'état vaporeux, de rêverie intense.

Gilmour, tu guit mes rêves...




(Rien à voir avec le sexe, on s'entend)

2007-02-01

En vrac



C'est ce soir qui faut fermer toutes les lumières pour 5 minutes, de 19:55 à 20:00

Je suis en cours à ce moment la et je me demande vraiment si je devrais le demander à mon prof...c'est mon dilemne environnemental

(Dilemne environnemental) --> Mot qui j'en suis certain va devenir une référence d'ici quelques années

Changement de sujet, c'est ce soir qu'on va blanchir Sydney Crosby de la feuille de pointage (tsé le joueur de hockey de l'annonce Tim Horton qui dit: Encoir un cup de menut). J'espère que notre auxiliaire suisse va faire la job...Je sens que ça va aller mieux mieux (Citation emprutée à Mark Streit)

Et aussi un ami m'a fait part d'une nouvelle catastrophique: Barbaro est mort. Pauvre mon ami qui lui vouait un amour total mais platonique. Ce que le monde est cruel...



Nous t'aimerons par-delà la mort, mon brave...

All I really want to do


Bob Dylan lui il a compris

All I really want to do, it's baby be friend with you...

C'est peut-être ce que je fais pas, dans ma quête de la femme. Je cours je cours dans le vide..

Paroles sages de M.P.M en SPM: Jeff, t'es un gars intense, très intense (peut-être même trop intense) et tout se voit dans tes yeux quand tu parles ou tu agis, pense pas que tu peux cacher tes pensées, t'es transparent..

Merde! Moi qui croyait au moins pouvoir être un peu mystérieux. Je pense que j'arrête le marathon, le coeur me pompe trop de toute façon et puis j'ai trop souvent mal partout.

De toute façon, la vie est drôlement faite, c'est souvent quand on se met hors de la course que tout se met à fonctionner. Quant on est désintéressés, quand on ne se soucie que du plaisir, du moment présent et pas de l'avenir...quand on se permet d'être nous-même, de pas se forcer à essayer d'être mieux (ce qui ne veut pas dire qu'il faut se permettre d'être abominable non plus...)

Alors voilà, jme permet d'être moi-même, c'est décidé, j'men vais me faire des toats à moutarde et je regarde Virginie en bédaine...depuis le temps que ça me démange!

Pour qui je vote maintenant?


Intéressant article sur la politique:

Entre un gars qui a pris 75 livres depuis son accession, mais qui ne supporte pas le poids de ses décisions, un autre gars qui a le sourire et la langue de bois trop facile, mais les idées pas très claires (jeu de mot douteux je lavoue), un autre arriviste qui se contente de déclarations choc pour ramasser les votes d'esprits creux, une fille qui roule beaucoup trop à gauche pour moi et un autre parti dont je ne connais même pas le chef, mais qui pense juste à planter des arbres pis installer des filtres anti-pollution...Je choisi quoi la dedans?


Je trouve que pas aller voter c'est abominable, c'est le pire truc à faire pour se ramasser un jour avec un despote à la tête de l'état. Autant aller annuler son vote, ce qui signifie dans mon language un gros crachat au visage de la politique en général. Bon ok je vais voter c'est sur...mais pour qui bâtard...ou pour quel bâtard?

Je crois que je vais voter pour le bloc pot...c'est pas très intelligent, c'est très stupide même, mais bon fumer un gros pètard ça me ferait peut-être oublier mon problème de vote...et peut-être même oublier d'aller voter...