2008-05-24

Samedi, 4 heures du mat, idées pêle mêle

Incapable de dormir ou encore de réfléchir correctement

Alors comment pourrais-je écrire? Sans trop y penser, en me perdant dans les dédales de mon encéphale

Mon cerveau qui s'agite, cogite et qui ne mène ma pensée que nulle part

Il devrait y avoir un sens à tout ça non?

Tranquillement, l'amertume disparait pour laisser place à la quiétude de l'esprit

Les souffrances ne servent plus à rien, faut mordre dans la vie, plus fort que jamais, quitte à quelquefois en saigner

La question qui revient après bientôt 1 an et demi de bloguage: est-ce que j'ai réellement appris à mieux gérer l'intensité? ouais, je crois bien...

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Je sais pas pourquoi ça me traverse l'esprit ces temps-ci, mais je me dis souvent que je veux des enfants. Peut-être pour être comme ces gens qui trouvent soudainement un sens à ce qu'ils font, ce qu'ils disent, ce qu'ils pensent. L'idée de laisser un héritage, une trace de mon passage m'obsède. L'idée de se bâtir une oeuvre.

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Si toi, blogueur ou blogueuse anonyme, tu le sais c'est quoi le sens à tout ça, tu peux me le dire, tout bas, au creux de l'oreille? Comme ça on sera deux à partager les secrets

4 commentaires:

Aphrodisia a dit...
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Aphrodisia a dit...

Comme je suis une éternelle insomniaque et un peu 'feeling' je te répondrai spontanément:
Pour que la vie ait un sens il ne faut surtout pas essayer de lui en donner..
J'crois qu'il faut écouter son coeur et ouvrir les yeux...
Fermer la porte de son cerveau a double tour et profiter des bonnes choses qu'elle apporte et ne pas s'envenimer des poisons qu'elle peut parfois échapper...
c'est juste ça je crois!

Les enfants c'est un peu comme le prolongement de tout ce qu'il y a de plus beau en soi.
Faut pas les mettre au monde pour élargir son nombrilisme, faut pas non plus les faire naître pour combler un vide..
Faut juste avoir une grande envie de faire connaître le privilège qu'est la vie ici-bas..

EN tant que femme je crois que c'est l'ultime accomplissement...
J'ai bien hâte d'en être rendu là...
Mais c'est difficile de 'gadger' quand on peut 'être prête à'...

Le JP d'amérique a dit...

Je suis d'accord avec Aphrodisia. Un enfant est inévitablement un prolongement de soi mais doit surtout être un tout unique. Mais l'enfant, à mon sens ne vient pas seul. Il arrive également avec un concept de «famille» qui a toute son importance non pas seulement pour l'enfant mais pour les parents. On a qu'à penser à la sécurité à lui donner. En un sens, le droit à l'erreur devient moindre, par notre volonté propre à ce que celui ou celle qu'on aime tant, le bébé quoi, devienne quelqu'un de bien, d'unique, capable de vivre une vie saine et remplie de bonheuret qu'on l'ait aidé en ce sens.

Avoir le désir de faire un enfant s'inscrit dans le propre de l'être humain... perpétuer la race. Au sens général, c'est plutôt abstrait et vague, mais au sens personnel, s'opère, je crois, un immense bouleversement. Je pense qu'il faut prendre le temps d'y penser.

My a dit...

Je répond à aphrodisia: on est jamais vraiment prêts à ça, on fait juste suivre la vague. On doute, on croit, on appréhende, on veut, on ne veut plus... Mais ça change les perceptions, complètement.