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2007-10-11

Les affranchis

Souvent, on regarde la télé en se convainquant réellement que le monde est con. On se dit que jamais on pourrait pousser notre absurdité personnelle aussi loin que l'image nous renvoie celle des autres. On se pense au dessus de tout ça.


Puis, entre deux activités, seul dans notre salon, on est envahi par une philosophie qu'on rejette. On y pense sans trop savoir pourquoi. Pourtant, on a réussi à se convaincre que toute la pseudo-merde qu'on entend à la radio, à la télé, sur internet, c'est juste bon à jeter aux poubelles.

Parce qu'en réalité, trop souvent, on aime encore plus ce qu'on déteste. Faut pas se leurrer, si on saute du bateau, c'est l'exclusion et même la mort qui nous attend. L'exclusion, c'est un synonyme de n'être aimé que par personne ou encore peu de gens. Mais l'être humain rêve toujours secrètement d'être aimé et adulé par tous, même s'il affirme avec la plus haute conviction qu'il n'en a rien à faire.

Personne rejette l'amour, certains ne savent pas comment l'accepter ni comment le vivre, mais personne ne le rejette. On court tous sans cesse au marathon de l'amour.

Ça me fait penser aux gothiques qui se veulent anti-conformistes alors que leur sous-culture est d'un conformisme effrayant. Ça me fait penser à moi qui déteste la superficialité, mais qui écoute quand même Loft Story. Ça me fait penser aux filles qui disent n'en avoir rien à faire des standards de la beauté, mais qui finalement se regardent avec dégoût devant le mirroir quand elles sont seules.

Parce que même en étant seul, dans le néant, toutes les paroles et les images qu'on a pu absorber dans notre vie reviennet à un rythme effarant dans notre esprit.

Le société d'aujourd'hui marchande l'amour, l'estime de soi et le bonheur. C'est ca que je veux dire depuis le début. Alors comment s'affranchir?

De toute façon, même les affranchis sont prisonniers...

2007-09-14

Soleil noir

Il est maintenant 6 heures et 12 du matin et je dors pas. Je dors pas parce que j'ai mal en dedans et que je sais pas quoi faire pour y remédier.

J'ai chaud et j'entend la circulation sur Sherbrooke s'éveiller en même temps que je m'endors pas.

Je pense à toutes les choses que je dois faire dans les prochains jours. Reprendre ma vie en main (ça avait bien commencé il y a quelques mois, ça a un peu dégénéré...), bien manger, bien dormir, pas boire, pas fumer, faire de l'exercice, toutes ces choses qui peuvent sembler absolument ennuyantes sur le coup, mais qui rapportent tellement à un état d'esprit un lendemain matin.

Parce que le lendemain matin, faut y penser. Après tout, c'est lui qui précède la journée...

Mais comment penser au lendemain si j'arrive même pas à dormir à 6 heures du mat

J'arrive même pas à dormir en pleine noirceur
Un quart de piasse dans le Juke-Box
Un buck ben flat, un fond de scotch
Ma toune de dylan qui part, eternel bilan qui repart
Ca sert plus à rien de se voir

Un quart de piasse dans l'telephone
six coups qui sonne pis ya personne
encore ma vie qui est en retard, toute seule a ben trop le savoir
Ca sert plus à rien de se voir, ça sert plus à rien

Malgré les détours bizarres, je garderai ton sourire quelque part

2007-05-27

Vie de débauche

Je sais pas pourquoi, mais dans les dernières semaines, j'ai complètement perdu le goût de bloguer. Étrange comment nos habitudes changent avec notre mode de vie.

Durant la session, rarement mon ordinateur s'est tenu plus qu'à 10 mètres de moi, je prenais mes notes de cours dessus, j'était informé de tout. Maintenant, je me surprend à m'ennuyer après 20 minutes sur l'ordi, avant même de pondre un texte potable pour ce blogue.

Mais je peux rien y faire, j'ai beaucoup plus envie d'aller jouer dehors, de parler avec mes colocs, de me fumer un join, de me boire une bière tranquille sur la gallerie en regardant tranquillement le temps passer (c'est une des activités populaires au Mexique que j'ai redécouvert avec délice). J'ai peur que l'inspiration (je sais c'est un mot un peu fort :P) que j'avais ne revienne plus. Pourtant, j'écris encore. C'est là que je réalise à quel point des fois on peut investir de notre temps sur un blogue sans nécessairement se rendre compte tout le temps qu'on y met.

Alors voici ce qui me passe par la tête. Je suis un trouillard. Ça fait maintenant 2 jours que je suis arrivé à Montréal et je l'ai toujours pas appelée. Au lieu de ça, je fais la fête avec mes amis pour regagner le temps perdu (Faut bien reprendre les 3 semaines de débauche... :P). Cette fille sait comment me garder sur la corde raide, à moins aussi qu'elle s'en foute complètement. Difficile à savoir. Aujourd'hui, c'est le temps ou jamais.

J'ai peur, un peu, beaucoup...

2007-04-19

Le come back

Je suis tranquille sur la gallerie en train de me boire une bière, une bleue dry. Chaque fois que je bois cette bière la, je me revois ya 5 ans (j'en avais 16) au bistro dans ma petite ville. Ils laissent entrer les mineurs la-bas, en autant qu'on boive comme des trous ca leur dérange pas.

Donc plein de souvenirs me passent par la tête, des brosses mémorables quand j'avais pas appris à boire (encore aujourd'hui ça s'est pas amélioré), des soirées avec mes amis à draguer les filles, a profiter de la vie avant d'avoir des responsabilités.

Assis sur la galerie, mes colocs sont à mes côtés, on jase un peu de n'importe quoi, comme d'habitude. Pis Smoking Jo arrive en trombe et me laisse le téléphone qui sonne dans les mains. Il a pas le temps de répondre, il doit partir en vitesse au travail, donc j'ai pas trop le choix.

- Oui allo?

- Salut, est-ce que je peux parler à J-F?

- Ouais, c'est moi

- C'est l'orgueilleuse, je viens de finir ma session et je voulais pas rester seule chez moi. Ça te dirait de venir prendre une bière sur une terasse?

(La c'est le moment ou normalement si j'avais appris de mes erreurs j'aurais dit non, j'aurais passé mon tour. Mais comme je ne semble pas apprendre de mes erreurs (en tout cas pas de celle là) et ben je répond:

- Ouais c'est clair que ça me tente. Amène toi on verra ce qu'on va faire

- Tu es sûr que ça te dérange pas?

- Non, ça me fait plaisir...

J'apprendrai donc jamais qu'à chaque coup ou presque avec l'orgueilleuse, je me brûle en jouant avec le feu.

Mais c'est plus fort que moi, j'ai toujours le goût de jouer avec elle....

2007-01-31

Chocké par le plan A

Ya une fille qui me plait dans un cours d'économie

Alors bon faut que je m'active, je lui parle, je lui parle encore, en fait je lui parle trop (faut gérer l'intensité). Mais bon j'ai l'impression que je lui plais aussi. Alors je lui laisse un message durant la semaine, on avait parlé de peut-être aller manger de la bouffe indienne un de ces soirs. Pas de réponse.

Faut pas lâcher pour si peu voyon. Je contre-attaque au cours suivant:

- Alors, tu fais quoi de ton vendredi soir normalement Fred?

- Bah, normalement je suis tranquille, je travaille le lendemain matin alors je me couche assez tôt...à moins que ce soit une occasion spéciale. Comme la semaine prochaine, c'est l'anniversaire de mon amie, c'est sur que j'y vais!!

- Ouais je comprend ça. Pis tu fais quoi ce vendredi la? Ça te dirait d'aller prendre une bière ou d'aller manger de l'indien après le cours? (Dit avec la voix d'un gars opportuniste)

- Bah non, je peux pas vraiment le vendredi... (Tsé faudrait que ça soit une occasion spéciale, en l'occurence pas moi ça l'air)

- Et à un autre moment? Ça te dirait un autre jour? (Dt avec les Yeux d'un gars plein d'espoirs, mais trop intense)

- Sûrement un jour...peut-être un jour... (Dit avec une petite voix incertaine)

- ... (Je crois que j'ai compris)

Pourtant, ça s'est pas toujours passé comme ça avant...misère!!

Chocké par le plan B

La semaine passée, dans un vent de soudaire folie et fort probablement sous les effluves de la bière, j'ai décidé de m'inscrire à un cours de danse latine avec une ancienne ex-copine-fréquentation. Sur le coup, l'idée me semblait vraiment bonne (J'ai bien dit sur le coup)

Vous savez comme moi que quand on se trouve dans un party avec des amis qu'on a pas vu depuis longtemps, on refait notre amitié autour d'une bière. On se dit qu'on devrait se revoir plus souvent, que c'est trop dommage qu'on se soit un peu perdus de vue (Et on y croit vraiment sur le coup).

C'est ce qui est arrivé avec Madame C.O. Les deux tout contents, on se demande pourquoi on n'y avait pas pensé avant. Alors on se dit que dans quelques jours on va s'inscrire ensemble (Et on y croit vraiment sur le coup)...et puis soudainement on décide de finir la soirée ensemble, le pouvoir d'une ex sur notre libido oblige.

Et puis le lendemain...elle qui se retourne avec les yeux gros comme ses orbite pis qui se demande tellement qu'est-ce qu'elle vient de faire. Moi qui se dit: bah c'tait nice, that's it, même si on a pas baisé on a eu un peu de fun pareil...

3 jours plus tard, 1 e-mail de ma part et 1 téléphone, le téléphone sonne

- Ça te tente toujours pour la danse Jeff?

- Certain Madame C.O!

On va s'inscrire au centre sportif. Je m'inscrit en premier puis quand on arrive à son tour le sapristi de cours est plein! Non, mais calik ça a pas de sens, c'est recommandé de s'inscrite en couple (mot qui fait outragement peur à Madame C.O) et il y a même pas de places pour 2. Alors après maintes discussion avec les gens du gym, va falloir revenir dimanche pour voir si ya des annulations

- Non, mais c'est pas si grave dans le fond Jeff!

- Ben voyon, on a juste a revenir dimanche C.O

- Non, mais c'est pas si grave dans le fond Jeff!!

- J'te dis qu'on a juste à revenir dimanche pis ça va être correct!!

- Non, mais c'est vraiment pas si grave dans le fond Jeff!!!

- ... (Je commence à comprendre le message)

- En tout cas, tu peux m'appeler pour ça dimanche (Donc, clairment dit: appelle moi pas pour autre chose ptit con)

- ...

Alors le dimanche arrivé, je fais le test de pas appeler chez C.O pour voir si elle va prendre l'initiative...

On est rendu l'autre mercredi, je pense que j'ai compris

Résumé: Comment se faire sacrer la par une fille au statut de couple nébuleux qui est venue vous rejoindre dans votre lit le samedi d'avant, mais qui finalement se dit que c'est p-e pas une bonne idée...

Échec du plan B, confirmant de plus en plus ce statut de sympathique looser qui me colle aux couilles

Carpe Diem